Synthèse des informations disponibles sur le Bar ... - Archimer - Ifremer [PDF]

Contribution et dépendance des flottilles au bar. 23. 4. Résultats concernant la pêche récréative. 33. 4.1. Enquête 2006

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Département Ressources Biologiques et Environnement Auteurs : Mickaël DROGOU Alain BISEAU Patrick BERTHOU Hélène DE PONTUAL Jérémie HABASQUE Christelle LE GRAND

Avril 2011

Synthèse des informations disponibles sur le Bar : flottilles, captures, marché. Réflexions autour de mesures de gestion

Mickaël DROGOU Alain BISEAU Patrick BERTHOU Hélène DE PONTUAL Jérémie HABASQUE Christelle LE GRAND

Avril 2011

Synthèse des informations disponibles sur le Bar : flottilles, captures, marché. Réflexions autour de mesures de gestion.

Sommaire 1. Introduction 4 2. Matériel et Méthodes 5 2.1. Description des flottilles : pêche professionnelle de la façade Manche-Mer du NordAtlantique 5 2.1.1. Matériel 5 2.1.2. Méthodes 2.1.3. Choix des métiers présentés 2.2. Données relatives à la pêche plaisance 3. Résultats pêche professionnelle 3.1. Présentation de la production européenne 3.2. Présentation des flottilles françaises (hors Méditérannée) 3.2.1. Production annuelle des flottilles 3.2.2. Production mensuelle des flottilles

9 10 10 11 11 11

3.2.3. Production française par division CIEM 3.2.4. Cartographie des captures françaises

12 14

3.2.5. Description détaillée des flottilles principales

19

3.3. Données économiques 3.3.1. Prix moyens par flottille en 2009 3.3.2. Prix moyen et quantité débarquée 3.3.3. Contribution et dépendance des flottilles au bar 4. Résultats concernant la pêche récréative 4.1. Enquête 2006-2008 4.2. Enquête 2009-2011 5. Etat des stocks 5.1. Conclusions du groupe de travail du CIEM (WGNEW 2010) 5.2. Effort de pêche et Captures par unité d’effort 5.2.1. L’effort de pêche

20 20 20 23 33 33 33 37 37 38 38

5.2.2. Les LPUE (Landings Per Unit Effort)

38

5.3. Autres données scientifiques disponibles 5.3.1. Les structures en taille

39 39

5.3.2. Les rejets 5.4. Vers une amélioration des diagnostics 5.4.1. La collecte de données 6. Propositions de mesures de gestion 6.1. Généralités 6.2. Cas du bar Annexe 1 Annexe 3 : Les productions européennes Annexe 4 Annexe 5 Annexe 6 ANNEXE 7 Bibliographie

2

7 7

40 40 40 45 45 47 54 128 136 138 144 145 146

1. Introduction Les résultats de ce travail sont établis en France métropolitaine (façades Manche/ Mer du Nord / Atlantique. La structure du rapport comprend d’une part une présentation des données disponibles en 2009 de la pêche professionnelle inscrite au fichier Flotte de Pêche Communautaire (FPC), et d’autre part les résultats de la dernière enquête sur la pêche plaisance réalisée entre 2009 et 2011. En fin de document une présentation des conclusions du groupe de travail du CIEM (WGNEW 2010) est faite en indiquant les données manquantes à collecter pour l’amélioration des diagnostics. Une réflexion concernant les mesures de gestion est ensuite menée à l’aide des résultats disponibles.

4

2. Matériel et Méthodes 2.1. Description des flottilles : pêche professionnelle de la façade Manche-Mer du Nord-Atlantique 2.1.1. Matériel 2.1.1.1.

Typologie des flottilles

L’étude typologique de la pêche professionnelle se base sur les données disponibles dans le Système d’Informations Halieutiques (SIH) de l’Ifremer pour l’année 2009. Un travail de rapprochement, de vérification, de contrôles de cohérence des différents flux de données est réalisé dans le cadre de l’application SACROIS. Cette application permet de

produire des séries de

données de débarquements par espèce et d’effort de pêche validées et qualifiées. Les données de production en kg et en valeur sont utilisées dans le présent rapport. L’évolution temporelle des données présentées ne peut cependant être prise en compte. En effet l’outil SACROIS est en développement et les années antérieures n’ont pas encore été traitées. Les récentes évolutions des outils, toujours en cours de développement, améliorant le traitement des données et par conséquent leurs analyses, ne peuvent actuellement fournir des séries de données historiques qui permettraient de mieux appréhender les évolutions de la pêcherie ces dernières années, notamment au niveau économique. L’année 2009 est ainsi retenue sur ce point.

Ainsi les données concernent (Figure 1): -Les données administratives, issues de la DPMA : Fichier Flotte de Pêche Communautaire (FPC. -Les données déclaratives («SACAPT»), issues de la DPMA. En MancheAtlantique, les journaux de bord et les fiches de pêche sont utilisés. Les documents déclaratifs fournissent non seulement par engin, et par zone, les tonnages par espèce mais également les informations relatives aux efforts de pêche et aux captures par unité d’effort. -Les données issues du Flux RIC (Réseau inter-criée): données des ventes (volume et valeur) par espèce et par navire/vente. -Les données de suivi satellitaire des navires, VMS (Vessel Monitoring System), transmises par la DPMA qui permettent une estimation de l’effort de pêche spatialisé.

5

Figure 1 : Descriptif de l’application SACROIS Afin de caractériser au mieux les différentes flottilles considérées, une autre source de donnée est utilisée : Les données des calendriers d’activité individuels des navires, qui renseignent pour chaque mois de l'année considérée : -si le navire a été actif ou non, et si oui : -l’ensemble des métiers pratiqués (engin*espèce cible), -les deux zones principales de travail, ainsi que le gradient associé à chaque zone : côtier : dans les 12 milles, mixte : dans et à l’extérieur des 12 milles, large : à l’extérieur des 12 milles. En outre, le calendrier recense chaque mois le port d’exploitation principal, l’effectif moyen embarqué et le nombre de jours de mer ou de pêche. Les données de calendrier d’activité sont collectées sur la totalité des navires inscrits au FPC, dans l’année de référence, et de manière non exhaustive pour les navires hors FPC. Cette base permet ensuite de dresser un bilan annuel de l’activité de chaque navire en cumulant le nombre de mois d’activité par métier (on parle de navire*mois d’activité) et, le cas échéant les périodes d’inactivité. Le navire*mois est « l’unité de temps » utilisée pour fournir un premier indicateur sur l’intensité d’activité des navires de pêche. Un navire est considéré actif à un métier donné, un mois donné, dès lors qu’il l’a pratiqué au moins un jour dans le mois.

6

Les chiffres clés de chaque flottille sont présentés au travers de fiches synthétiques en annexe 1.

2.1.1.2. Les

Les structures en taille

structures

en

taille

des

captures

débarquées

sont

issues

des

échantillonnages réalisées à terre en criée ou en mer. Les traitements ont eu lieu sur la dernière année disponible 2010.

2.1.1.3.

Les rejets par flottille

Les informations concernant les rejets sont récoltées dans le cadre du programme d’observation à la mer OBSMER.

2.1.2. Méthodes 2.1.3. Choix des métiers présentés 3465 navires inscrits au FPC sont immatriculés sur la façade Manche/mer du Nord/Atlantique dans les bases de données du SIH en 2009. 2213 navires ont été retenus comme ayant capturé au moins une fois du bar au cours de l’année 2009. Les typologies Ifremer et DCF permettent d’affecter chacun de ces navires dans une flottille. . Les 2213 navires sont ainsi regroupés en 9 flottilles : « Bolincheurs », « Chalutiers de fond », « Chalutiers pélagiques », « Fileyeurs », « Métiers

de

l’hameçon »,

« senne

danoise »,

« Chalutiers

mixtes »

(correspondant à des navires qui pratiquent à la fois le chalutage pélagique à bar et le chalutage de fond à bar), « Fileyeurs Métiers de l'hameçon » et « divers métiers ». La flottille « divers métiers » regroupe des navires que l’on ne peut classer dans une des flottilles préalablement citées. Ainsi, à titre d’exemple des navires appartenant à la sous-sous flottille Ifremer des « Tamiseurs-Fileyeurs (Dominant) Dragueurs polyvalents Arts dormants » ou à la

sous-sous

flottille

« dragueurs

exclusifs »

appartiennent

aux

« divers

métiers ».

2.1.3.1. Les cartographiques

données

de

production

et

les

représentations

Les données de production, présentées pour l’année 2009, sont issues de l’application SACROIS. Quand l’information sur la production d’un navire

7

provient de la source ‘ventes’, l’attribution à une division CIEM est réalisée à partir des données VMS, ou allouée -quand la donnée VMS n’existe pas pour les navires de moins de 15m- à la zone CIEM située face au port de débarquement. L’allocation des productions à l’échelle du rectangle statistique n’existe pas dans ce cas : cela reviendrait à attribuer une production au rectangle statistique situé face au port de débarquement, ce qui ne pourrait être exact pour chacun des navires concernés. Les pourcentages de représentation des productions par rectangle statistiques sont ainsi indiqués sur les cartographies des productions par flottille. La même échelle colorimétrique a été utilisée pour chaque fiche. Dans un souci de clarté, seules les productions supérieures à 600kg/an/rectangle sont représentées.

2.1.3.2.

Les données de contribution/dépendance

Les données de contribution correspondent à la part de chacune des flottilles à la production totale, en poids. Pour chaque navire, la part que représente le bar dans le chiffre d’affaires annuel du navire est calculée. Les résultats sont présentés par classe de dépendance. Le calcul des prix de vente de chacune des espèces attribué à chacun des navires est expliqué en annexe 2. Les nombres de navires et de marins par flottille contributrice sont présentés dans des tableaux synthétiques. L’analyse de la dépendance est effectuée sur l’ensemble des flottilles

2.1.3.3.

Les rendements

Les rendements sont calculés sur la base des données déclaratives des pêcheurs (fiches de pêche et log book) pour la période 2000-2008. Une analyse plus avancée, avec le détail des années récentes pourra avoir lieu quand le module « SACROIS

historique »

existera

(prévu

pour

l’été

2011.)

Il

permettra

notamment d’étendre l’étude à la période 2000-2010, à l’aide de données réévaluées selon la méthodologie « SACROIS » semblable pour chacune des années d’étude et présentant ainsi une continuité historique, c’est à dire pouvant être comparées entres-elles chaque année.

2.1.3.4.

Les rejets

Les informations

concernant les rejets de pêche sont traitées et analysées à

l’aide des outils COST qui permettent d’estimer les volumes de rejets, les

8

structures en taille et en âge des captures, et des paramètres biologiques tels que la croissance, la maturité, les sex-ratio.

2.2. Données relatives à la pêche plaisance Entre 2006 et 2008, une enquête nationale sur la pêche récréative, toutes espèces confondues et toutes façades (incluant la Méditerranée), a été réalisée par l’Ifremer en collaboration avec BVA et la DPMA. 15 000 ménages ont été contactés par téléphone, et 1500 interviews ont été menées sur 150 sites de pêche. Cette enquête a permis de mettre en place la première base de données sur cette activité en France. Cependant, la méthodologie de cette étude pilote, nécessitait d’être consolidé pour que ce type d’étude puisse être pérennisé.

Entre 2009 et 2011, une nouvelle méthodologie a été testée spécifiquement sur le bar sur la façade Manche/ Mer du Nord/ Atlantique à partir du croisement de 15090 enquêtes téléphoniques auprès des seuls résidents des départements côtiers (Atlantique, Manche, Mer du Nord) et d’informations collectées via un panel de pêcheurs volontaires. 258 panélistes ont ainsi été recrutés au cours de la phase d’interviews téléphoniques et 88 ont finalement déclaré leurs captures à l’aide d’un journal de pêche de type log-book. Cette méthodologie, contrairement à celle utilisée les années antérieures permet de minimiser le biais statistique. Les

premières

analyses

ont

été réalisées mi-mars 2011. Les résultats

préliminaires issus d’une année d’observation et d’animation du panel sont présentés dans le présent rapport mais nécessiteront néanmoins un traitement plus approfondi.

9

3. Résultats pêche professionnelle 3.1. Présentation de la production européenne A l’échelle européenne, la France est le plus gros producteur de bar sauvage sur la façade Manche Mer du Nord Atlantique. En 2009, les statistiques font état de 5200 tonnes débarquées par la France. La Figure 2 présente les débarquements français par stock ou division CIEM confrontés à ceux des autres pays en 2009. Les tableaux correspondant aux autres années sont présentés en annexe 3.

PRODUCTION européenne totale M anche Ouest (VIIe,h) : 1439 Tonnes

13%

PRODUCTION européenne totale M anche Est / Mer du Nord (VIId, IVbc) : 2285 Tonnes

31%

69%

87% France

AUTRE (jersey+UK)

France

AUTRE (50% netherlands+50% UK)

PRODUCTION européenne totale IXa : 516 Tonnes

PRODUCTION européenne totale Golfe de Gascogne (VIIIab) : 2282 Tonnes

22%

0%

78%

100%

France

AUTRE

Portugal

Espagne

PRODUCTION européenne totale VIIIc : 142 Tonnes

1%

99% Portugal

Espagne

Figure 2 : Débarquements français et débarquements européens, par zone CIEM (pêche professionnelle)

10

3.2. Présentation Méditérannée)

des

flottilles

françaises

(hors

3.2.1. Production annuelle des flottilles Les contributions des captures de bar sur la façade Manche Atlantique par les différentes flottilles sont présentées sur la Figure 3.

Contribution des métiers à la production de bar en France en 2009 (Manche Atlantique Mer du Nord) 0.5%

0.2% 2.8%

31.0%

13.0%

chalut fond chalut pélagique Hameçon Fileyeurs Bolinche Senne Danoise Divers

21.0% 31.5%

Figure 3 : Contribution des métiers à la production de bar en France en 2009 (façade Manche Atlantique Mer du Nord)

Le chalutage de fond et le chalutage pélagique sont les plus gros contributeurs avec près de 63% des captures. Les métiers de l’hameçon, regroupant les lignes et les palangres représentent 21% des captures. Il est à noter que la pêche à la senne danoise se développe en France depuis quelques années. Les statistiques font état de 11 tonnes de bar capturés en 2009 par 3 navires. En 2010, 87 tonnes auraient été débarquées par 14 navires (information à valider avec la l’exhaustivité des données saisies et rapprochées par l’outil SACROIS, quand elles seront disponibles)

3.2.2. Production mensuelle des flottilles Les apports, toutes zones confondues sont très variables selon la période et les engins utilisés (Figure 4). En hiver la production est essentiellement le fait du chalutage pélagique. Le pic de production en 2009 se situe en février avec 11,5% de la production annuelle toutes flottilles confondues.

11

QUANTITES (TONNES)

2009

800 600 400 200 0 1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

MOIS

Bolincheurs

Chalut de fond

Chalutiers pélagiques

Fileyeurs

Métiers de l'hameçon

seine danoise

Figure 4 : Evolution mensuelle des débarquements par engin en 2009. Façade Manche Mer du Nord Atlantique.

3.2.3. Production française par division CIEM Les productions par zone CIEM et par flottille sont présentées sur la Figure 5 Captures par flottille, zones CIEM IVb, IVc 900 captures (tonnes)

800 700 600 500 400 300 200 100 0 Bolincheurs

Chalut de fond

Chalutiers pélagiques

Fileyeurs

Métiers de l'hameçon

senne danoise

Captures par flottille, zone CIEM VIId 900

captures (tonnes)

800 700 600 500 400 300 200 100 0 Bolincheurs

12

Chalut de fond

Chalutiers pélagiques

Fileyeurs

Métiers de l'hameçon

senne danoise

Captures par flottille, zones CIEM VIIe,VIIh 900 captures (tonnes)

800 700 600 500 400 300 200 100 0 Bolincheurs

Chalut de fond

Chalutiers pélagiques

Fileyeurs

Métiers de l'hameçon

senne danoise

Captures par flottille, zones CIEM VIIIa, VIIIb 900 captures (tonnes)

800 700 600 500 400 300 200 100 0 Bolincheurs

Chalut de fond

Chalutiers pélagiques

Fileyeurs

Métiers de l'hameçon

senne danoise

Figure 5 : Présentation par engin et par zone CIEM des captures de bar de la façade Manche Mer du Nord Atlantique

La zone du golfe de Gascogne (Divisions VIIIa et VIIIb) représente près de la moitié de la production en totalisant 45% des captures de la façade Manche Mer du Nord Atlantique en 2009. Elle correspond par ailleurs à une zone où chacune des principales flottilles débarque les mêmes ordres de grandeurs de bar. A contrario, en Mer du Nord (Ivb et Ivc) et en Manche Est (VIId), le chalutage de fond est prédominant. Le chalutage pélagique est essentiellement pratiqué en Manche.

13

3.2.4. Cartographie des captures françaises Les informations présentées sur les figures 6 à 13 présentent les répartitions des captures françaises de bar de la pêche professionnelle, par rectangle statistique. L’exhaustivité des productions à cette échelle de précision n’est pas possible

en

utilisant

les

données

issues

de

SACROIS,

comme

indiqué

précédemment. Les pourcentages de représentation sont ainsi indiqués pour chacune des figures.

3.2.4.1. Productions cumulées en kg de l’ensemble des flottilles (87% des productions sont représentés)

Figure 6 : Répartition spatiale des captures de bar en kg, toute flottille confondue

14

3.2.4.2.

Productions cumulées en valeurs de l’ensemble des flottilles

Figure 7 : Répartition spatiale des captures de bar en valeur, toute flottille confondue

3.2.4.3.

Chalutiers de fond (96% des productions sont représentés)

Figure 8 : Répartition spatiale des captures de bar en kg pour le chalutage de fond

15

3.2.4.4.

Bolincheurs (92% des productions sont représentés)

L’activité des bolincheurs, capturant du bar est essentiellement localisée sur la pointe bretonne. Il est à noter que les fréquents conflits opposant les métiers de l’hameçon à cette pratique sont des conflits spatiaux avant tout et limités à une zone relativement réduite

Figure 9 : Répartition spatiale des captures de bar en kg pour la bolinche

3.2.4.5.

Chalutiers pélagiques (95% des productions sont représentés)

Figure 10 : Répartition spatiale des captures de bar en kg pour le chalutage pélagique

16

3.2.4.6.

Métiers de l’hameçon (66% des productions sont représentés)

Figure 11 : Répartition spatiale des captures de bar en kg pour les métiers de l’hameçon

3.2.4.7.

Fileyeurs (81% des productions sont représentés)

Figure 12 : Répartition spatiale des captures de bar en kg pour fileyeurs

17

3.2.4.8.

Senne danoise (99%des productions sont représentés)

Figure 13 : Répartition spatiale des captures de bar en kg pour les fileyeurs

18

3.2.5. Description détaillée des flottilles principales Une description précise de chacune des flottilles est présentée en annexe 1. Elle détaille les caractéristiques techniques, les chiffres clés par rayon d’action (côtier, mixte, large), les répartitions des navires par port d’exploitation, les degrés de polyvalence des navires (nombre d’engins utilisés tout au long de l’année par chaque flottille) ainsi que les métiers pratiqués.

19

3.3. Données économiques 3.3.1. Prix moyens par flottille en 2009 Les prix de vente du bar sont fortement dépendants des flottilles qui exploitent l’espèce. Les prix descendent à 6€/kg en moyenne pour le chalutage pélagique. Les prix de vente des métiers de l’hameçon sont supérieurs. Ils ont atteint 15€/kg en moyenne en 2009. Les autres flottilles ont des prix de vente oscillant autour de 8€/kg (Figure 14).

Prix moyen (€/kg) par flottille 14.92

16.00 14.00 12.00 €/kg

10.00

8.21

8.00

7.33

8.50

8.92

Bolincheurs

Fileyeurs

5.99

6.00 4.00 2.00 0.00 Chalutiers de fond

Chalutiers pélagiques

Métiers de l'hameçon

seine danoise

Figure 14 : Prix moyens en €/kg issus des données RIC et de l’application SACROIS 2009

3.3.2. Prix moyen et quantité débarquée 3.3.2.1.

Toutes flottilles confondues

Le prix moyen mensuel du bar présente une forte variabilité puisqu’il oscille entre 6 et près de 16 € le kilo (Figure 15). Il se dégage une forte saisonnalité sur la série des quantités qui se répercute sur la série des prix : les quantités débarquées sont les plus élevées entre les mois de janvier et de mars Cette relation prix-quantité, si elle semble s’appliquer de manière globale sur l’ensemble des produits et des lieux de débarquements, peut toutefois masquer des phénomènes de différenciation des produits (par la taille ou la qualité) et de segmentation spatiale des marchés (en raison de spécificités locales, liées à la demande par exemple).

20

18

900

16

800

14

700

12

600

10

500

8

400

6

300

4

200

2

100

0

Tonnes

€/KG

PRIX MOYEN-QUANTITE DEBARQUEE TOUS METIERS

0 1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

MOIS PRIX MOYEN

Quantité débarquée

Figure 15 : Prix moyens mensuels(€/kg) et production débarquée(Kg) associée

3.3.2.2.

Cas du Chalutage pélagique et des métiers de l’hameçon

Les Figure 16 et Figure 17 détaillent l’évolution des prix de vente mensuels des flottilles « chalutage pélagique » et « métiers de l’hameçon en fonction de leurs apports respectifs (en tonnes), en 2009. Le détail de toutes les flottilles est fourni en annexe 4.

5

50

10

€/Kg 15 20

100 Quantités débarquées (tonnes)

25

150

30

prix moyen mensuel_Métiers de l'hameçon

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Mois Figure 16 : Prix moyens mensuels et productions associées en 2009. Cas du Chalutage pélagique

21

0

0

100

5

Prix moyen 10 15

200 300 400 Quantités débarquées (tonnes)

20

500

prix moyen mensuel_Chalut pélagique

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Mois Figure 17 : Prix moyens mensuels et productions associées en 2009. Cas des métiers de l’hameçon. En première approche, la saisonnalité des quantités débarquées induit une saisonnalité des prix : le prix moyen mensuel du bar est le plus bas lorsque les quantités vendues sont les plus importantes, durant la période d’activité des chalutiers essentiellement pélagiques. Cette concordance entre la saisonnalité des apports et celle du prix traduit une relation prix-quantités classique : lorsque les quantités présentes sur les marchés augmentent sensiblement, on constate une nette réaction à la baisse du prix des produits. D’après Goarant (2006), « dans le cas des produits de type " bar de ligne ", il n’existe pas de relation simple entre quantités débarqués et prix, ce qui peut indiquer une différenciation du produit par ses qualités intrinsèque (ici le mode de production). Quels que soient la période de l’année, la catégorie commerciale considérée et le lieu de vente, le bar de ligne bénéficie toujours d’un prix supérieur à celui des autres produits. Mais il apparaît aussi que pour leur part, les chalutiers et les fileyeurs sont en mesure d’infléchir les conditions du marché de par le volume de leurs apports. Lorsque le marché est confronté à une offre surabondante, les prix du bar de ligne ont tendance à chuter également. Par conséquent, il semble bien que la différenciation des produits conduise à une segmentation

des

marchés,

mais

il

est

également

possible

que

cette

segmentation ne puisse pas rester effective en permanence (quelle que soit la période de l’année) et en tous lieux (quel que soit le lieu de débarquement et donc la criée où s’effectue la vente).

22

Les principaux facteurs apparus comme déterminants dans la formation du prix du bar sont au nombre de quatre ; Dans un ordre d’importance décroissante suivant : catégorie commerciale, période de vente, type de produit, lieu de vente. Des quatre paramètres qui expliquent la valeur marchande du produit de la pêche au bar, deux peuvent être considérés comme intrinsèques (il s’agit des qualités propres au produit mis en marché ou encore de ses attributs, c’est-àdire la catégorie commerciale et le type de produit) et deux comme extrinsèques (il s’agit de paramètres reflétant les conditions du marché, à savoir la période et le lieu de vente). La hiérarchie des déterminants du prix issue de l’analyse de variance intercale les facteurs intrinsèques, liés aux attributs du produit, et les facteurs extrinsèques liés aux conditions du marché. Ces résultats vont dans le sens de l’hypothèse d’une segmentation des marchés du bar qui serait fondée sur la différenciation des produits par leurs qualités intrinsèques du produit (catégorie commerciale et type de produit), mais qui pourrait se voir renforcée ou au contraire atténuée par les facteurs extrinsèques que

sont

les

conditions

du

marché

(exprimées

par

la

période

de

commercialisation, qui capture un effet quantité, et le lieu de vente). Concrètement, lorsque les marchés ne présentent pas de déséquilibre marqué entre l’offre et la demande, il est vraisemblable que des produits combinant certains attributs, comme par exemple le produit "bar de ligne" de grande taille (catégorie 10) d’une part et le produit "bar de chalut" de petite taille (catégorie 30) d’autre part, verront leur différentiel de qualité se traduire en un différentiel

de

prix

significatif,

renvoyant

éventuellement

à

des

statuts

économiques opposés (produit de luxe contre produit de consommation courante). Inversement, certaines conditions du marché, telles que des périodes de l’année et des lieux de débarquement où les volumes mis en vente seront soudainement plus importants, provoqueront une baisse tendancielle des prix, éventuellement convergente pour tous les types de produits et toutes les catégories commerciales ».

3.3.3. Contribution et dépendance des flottilles au bar 3.3.3.1.

Echelle nationale

En 2009, quelques 2213 navires ont pêché au moins une fois du bar dans l’année, avec 5898 marins concernés. Les contributions (en poids) à la production totale et les dépendances à l’espèce (en valeur) au sein de chacune des flottilles sont très variables. Le Tableau 1 présente par flottille et classe de dépendance les nombres de navires, de marins et leur contribution à la

23

production totale. L’exercice est réalisé pour l’ensemble de la façade Manche Mer du Nord Atlantique, et décliné à l’échelle des zones CIEM en annexe 5.

Le chalutage pélagique et les métiers de l’hameçon sont les deux flottilles les plus dépendantes du bar. 21 navires de la flottille ‘chaluts pélagiques’ (104 marins) dépendent à plus de 50% du bar, pour une contribution aux débarquements totaux de près de 20%. 218 navires pratiquant les métiers de l’hameçon (273marins) dépendent à plus de 50% du bar pour une contribution de 17%. Cette flottille est globalement très dépendante de l’espèce : en effet 68 navires dépendent à plus de 90% du bar. Bien que la flottille des chalutiers de fond soit globalement très peu dépendante à l’espèce (751 navires dépendent à moins de 10% de l’espèce),

elle représente une très forte contribution aux

débarquements (30%). Quelques navires de cette flottille des chalutiers de fond sont cependant très dépendants de l’espèce. Il en est de même pour les fileyeurs, avec une vingtaine de navires dépendant du bar à plus de 50%.

24

FLOTTILLE

Chalutiers pélagiques

TOTAL

Métiers de l'hameçon

TOTAL

Chalut de fond

TOTAL

Fileyeurs

TOTAL Bolincheurs TOTAL seine danoise TOTAL

autres métiers

TOTAL Chalutiers mixtes TOTAL

Fileyeurs Métiers de l'hameçon

TOTAL

CONTRIBUTION%

1.6 0.6 1.0 1.7 7.3 19.3 31.5 0.4 0.4 1.2 1.0 1.9 16.9 21.7 13.5 9.1 3.1 1.2 2.4 0.8 30.1 7.1 2.3 1.0 0.8 0.7 1.0 12.9 0.5 0.0 0.5 0.2 0.2 0.4 0.2 0.2 0.1 0.2 0.3 1.4 0.1 0.6 0.8 0.2 0.1 0.1 0.1 0.1 0.4 0.9

CLASSE de DEPENDANCE

[0_10[ [10_20[ [20_30[ [30_40[ [40_50[ >50 [0_10[ [10_20[ [20_30[ [30_40[ [40_50[ >50 [0_10[ [10_20[ [20_30[ [30_40[ [40_50[ >50 [0_10[ [10_20[ [20_30[ [30_40[ [40_50[ >50 [0_10[ [10_20[ [0_10[ [0_10[ [10_20[ [20_30[ [30_40[ [40_50[ [>=50[ [0_10[ [30_40[ [0_10[ [10_20[ [20_30[ [30_40[ [40_50[ [>=50[

NBRE de NAVIRES

20 3 2 4 8 21 58 72 34 35 27 30 218 416 751 59 14 1 5 2 832 454 66 28 16 13 21 598 26 1 27 3 3 163 24 11 10 3 17 228 3 1 4 18 8 5 3 1 12 47

Tableau 1 : Contribution et dépendance des flottilles au bar en 2009

25

NBRE de MARINS

85 14 11 20 41 104 276 161 52 55 45 48 273 634 2441 240 56 6 20 6 2769 1361 133 43 26 21 27 1611 147 5 152 14 14 4 282 27 16 11 23 363 8 6 14 1 28 9 8 4 16 66

3.3.3.2.

Quelles sont les autres espèces dont dépendent les flottilles ?

Afin d’observer les phénomènes de dépendance dans un contexte plus large, les autres espèces pêchées par chacun des navires regroupés en flottille sont analysées. Les navires sélectionnés et présentés sont issus du Tableau 1. Pour chacun

des

cas

présentés,

l’évolution

mensuelle

des

quantités

totales

débarquées de la flottille est présentée, suivie de l’évolution mensuelle des ses dépendances moyennes.

3.3.3.2..1

Les Métiers de l’hameçon, toute classe de dépendance confondue

Sauf en hiver, et malgré les quantités importantes de congre débarquées, le bar reste l’espèce très largement dominant dans le chiffre d’affaires moyen de cette flottille.

26

3.3.3.2..2 Métiers de l’hameçon, classe de dépendance au bar supérieure ou égale à 50%

Le lieu jaune est la deuxième espèce dont dépendent les métiers de l’hameçon ciblant le bar. Elle est pêchée tout au long de l’année, mais est privilégiée en période hivernale.

27

3.3.3.2..3

Chalutage pélagique, toute classe de dépendance confondue

En terme de dépendance financière, le chalutage pélagique est très dépendant du bar en période hivernale. La sardine et les thonidés sont ensuite dominants dans le chiffre d’affaire le reste de l’année.

28

3.3.3.2..4 Chalutage pélagique, classe de dépendance au bar supérieure ou égale à 50%

Les chalutiers pélagiques dépendant à plus de 50% du bar dépendent le reste de l’année entre mai et novembre des captures de thonidés et dans une moindre mesure de la sardine.

29

3.3.3.2..5

Chalutage de fond, toute classe de dépendance confondue

Le chalutage de fond n’est pas un engin qui cible le bar généralement, et l’espèce reste minoritaire. Les espèces prédominantes en valeur restent les baudroies et les langoustines

30

3.3.3.2..6

31

Fileyeurs, toute classe de dépendance confondue

3.3.3.2..7

Bolincheurs, toute classe de dépendance confondue

Dans le cas de la bolinche, le bar ne ressort pas comme une espèce majeure dans les chiffres d’affaires.

32

4. Résultats concernant la pêche récréative 4.1. Enquête 2006-2008 Au cours de l’enquête réalisée entre 2006 et 2008, 15.085 ménages ont été interrogés par téléphone en métropole, dont 1.137 comprenaient au moins un pêcheur de loisir en mer. Le taux de pénétration, c’est-à-dire la part de la population française âgée de 15 ans et plus qui pratique la pêche de loisir en mer est estimé à 5,1% pour la métropole. Les estimations de prélèvements ont été réalisées à partir du croisement des enquêtes téléphoniques mais également d’enquêtes sur site : des interviews ont ainsi été menées avec des pêcheurs rencontrés au cours de leur partie de pêche sur 150 sites différents répartis sur le littoral français. Le bar se démarque alors comme l’espèce la plus recherchée (19

%

des

prises)

pour

un

prélèvement

global

national

(incluant

la

méditerranée) estimé à 5 600 t. Le maquereau (12% des prises) est la seconde espèce la plus pêchée avec un prélèvement global estimé à 3 600 t. Viennent ensuite le lieu jaune avec un prélèvement global estimé à 3500 t. Cette enquête a renseigné également la perception des usagers quant aux mesures de régulation de l’activité. Les pêcheurs de loisir en mer interrogés apparaissent ainsi très largement favorables à la mise en place de périodes de repos biologiques (90%) et à la limitation des prises par sortie (84%) ou le renforcement des contrôles (82%). En revanche, ils sont plus partagés quant à la mise en place d’un permis, que ce soit pour protéger uniquement certaines espèces (59%) ou pour protéger toutes les espèces (41%).

4.2. Enquête 2009-2011 L’enquête de pêche récréative 2009-2011 a permis de collecter des informations concernant 1190 sorties de pêche relatives à 88 pêcheurs panélistes. Issus de l’ enquête

de

cadrage

(reposant

sur

15090

enquêtes

téléphoniques),

les

coefficients de redressement et d’extrapolation permettent de redonner le poids de chaque panéliste en fonction de sa strate d’appartenance (littoral enquêté enquête de cadrage 2009). La volumétrie de la population de pêcheurs des départements côtiers est représentée sur la Figure 18.

33

Figure 18 : Nombre de pêcheurs de bar résidents dans les départements côtiers. Les premiers résultats, préliminaires, issus du suivi des panels et redressés indiquent que 0,81 sorties au bar, en moyenne, sont réalisées par mois, ce qui représenterait un volume de près de 2.2 millions de sorties sur les 12 mois observés sur la façade étudiée Manche Atlantique. 4 sorties de pêche sur 10 se soldent par au moins une prise de bar et 3 sorties de pêche sur 10 se soldent par au moins une prise de bar qui est gardé. Le détail du volume des captures, pour les bars gardés et les bars rejetés est présenté dans le Tableau 2 Toute façades confondues : Avez-vous gardé ce Bar ? Oui

Non

Effectif brut

Effectif extrapolé

Effectif brut

Effectif extrapolé

695

1 257 995

672

1 240 444

Non réponse Effectif brut Effectif extrapolé 16

Total Effectif brut

Effectif extrapolé

1 383

2 520 169

21 730

Tableau 2 : Effectifs des bars gardés ou relâchés, extrapolés à l’ensemble des départements côtiers de la façade Manche Mer du Nord Atlantique

34

Exceptés dans quelques cas, les panélistes ont généralement mesuré leurs prises, qu’elles soient gardées ou remises à l’eau. Cette information permet de reconstruire des structures de taille, pour les individus gardés ainsi que pour les individus relâchés (Figure 19 et Figure 20). Il est à noter que des valeurs correspondant à des « seuils » se distinguent. Elles correspondent à des valeurs potentiellement arrondies par les panélistes (40cm, 50cm, 60cm, etc) Il est intéressant qu’au même titre, la valeur 42 cm présente un « pic». Il est en effet souvent préconisé par certains usagers de garder les bars à partir de cette taille qui, dans la littérature scientifique, correspondait, à la taille de maturité sexuelle chez les femelles.

Structures en tailles des bars gardés 100000 90000 80000 70000 60000 50000 40000 30000 20000 10000 0 5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

70

75

80

Figure 19 : structure en taille des bars capturés et gardés par les pêcheurs plaisanciers volontaires sur la façade Manche Mer du Nord Atlantique.

Structures en tailles des bars remis à l'eau 100000 90000 80000 70000 60000 50000 40000 30000 20000 10000 0 5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

70

75

80

Figure 20 : structure en taille des bars capturés et remis à l’eau par les pêcheurs plaisanciers volontaires sur la façade Manche Mer du Nord Atlantique,

35

La longueur des individus (L en cm) et les poids (P en g) sont liés par la formule de Dorel (1986) : P=aLb (a=0.01244 et b=2.95.) En convertissant ces structures en taille à l’aide de cette relation 1353 tonnes de bars auraient été capturés et gardés, 386 tonnes de bars auraient été relâchés, auxquels il faut ajouter 28 tonnes pour lesquelles il n’est pas précisé si le poisson a été gardé ou relâché (l’information taille existe cependant). Par ailleurs, certains bars n’ont pas été mesurés par les panélistes. Ainsi, après extrapolation 140 670 bars (se répartissant en 86 629 gardés et 54 041 rejetés) n’ont pas d’information de taille. En appliquant un poids moyen, respectivement de 1kg et de 0.3kg calculés à partir des poissons mesurés, 100 tonnes de bars gardés et 18 tonnes de bars remis à l’eau seraient à rajouter aux chiffres indiqués ci dessus. En résumé, l’enquête conclue qu’environ 1900 tonnes de bar auraient été capturés par les résidents des départements côtiers de la façade Manche Mer du Nord Atlantique, dont environ 400 tonnes auraient été remis à l’eau. Ces toutes premières estimations devront être analysées de manière plus précise et extrapolées à l’ensemble du territoire afin de les comparer à l’enquête précédente qui indiquait une capture totale de 5600 tonnes pour l’ensemble du territoire métropolitain (Méditerranée et départements non côtiers compris) par les pêcheurs plaisanciers. Cependant ces indications confortent les ordres de grandeurs observés et confirment l’importance du bar pour la pêche plaisance.

36

5. Etat des stocks 5.1. Conclusions du groupe de travail du CIEM (WGNEW 2010) Sur la façade Atlantique, le Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) considère, actuellement, 6 stocks : le stock de mer du Nord, dont le lien avec la population de la Manche serait faible ; le stock de Manche-est ; le stock du sud et du sud-ouest des côtes anglaises ; le stock des côtes irlandaises ; le stock de la pointe bretonne (sud de la Manche-ouest et de l’ouest-Bretagne) et le stock du golfe de Gascogne (du sud-Bretagne à l’Espagne). Néanmoins, l'hypothèse que ces stocks correspondent effectivement à des entités biologiques reste à confirmer et le CIEM recommande la poursuite d'études visant à mieux les définir et a en préciser les limites géographiques Des stocks dont l'évaluation doit encore être améliorée : Compte tenu des incertitudes sur la délimitation des stocks et des données disponibles, les évaluations sont effectuées à l’échelle des zones géographiques suivantes (Figure 4) : IVbc (mer du Nord), VIId (Manche est), VIIeh (Manche ouest), VIIafg (mer Celtique), VIIIab (golfe de Gascogne). En 2010, les conclusions du groupe d’experts du CIEM, basées sur des données couvrant les années 2000 à 2008 indiquent que : - pour le stock de Manche Ouest (Zone VIIe,h) la biomasse des reproducteurs a augmenté entre 2000 et 2005, et diminue depuis. Par ailleurs, la mortalité par pêche s'est accrue depuis 2000, en relation avec une augmentation de l’effort de pêche liée notamment au développement de la pêcherie pélagique dont les débarquements sont les plus importants pour cette zone. Concernant les recrutements, malgré quelques bonnes années au cours de la dernière décennie, la tendance est à la baisse depuis 2000. Pour le golfe de Gascogne (zone VIIIab), les résultats d'une évaluation très préliminaire du stock montrent une augmentation de la mortalité par pêche au cours de la dernière décennie.

Pour information un modèle d’évaluation anglais est utilisé depuis quelques années ; ces résultats sont inclus dans le rapport du WGNEW. Cependant, Pawson (2006) indiquait que ce modèle était inapproprié pour des prévisions à

37

court terme ou l’instauration de TAC, car il considère des populations fermées. De plus, seules les données anglaises y sont intégrées. Pour les stocks de la zone IVb, IVc et VIId, les résultats de ce modèle indique des tendances à la diminution de la mortalité par pêche au cours des dix dernières années, et une augmentation des biomasses de reproducteurs. Pour le stock VIIafg, les tendances observées indiquent une augmentation de la mortalité par pêche ainsi qu’une augmentation des biomasses des reproducteurs entre 2000 et 2007, puis une diminution de celles ci.

5.2. Effort de pêche et Captures par unité d’effort Les données d'effort de pêche disponibles sont les jours de pêche pour le chalut de fond, les palangres, les lignes à main, les filets, et les jours de mer pour le chalut pélagique. Les LPUE sont calculées en kg/jour. La validité de des LPUE des chalutiers pélagiques est discutable en raison du comportement du poisson, qui est regroupé en bancs à cette période de pêche et de la gestion spécifique associée à cet engin (limitation à 5 tonnes/semaine/navire).

5.2.1. L’effort de pêche Dans la zone VIIeh, l'effort de pêche des chalutiers de fond et des chalutiers pélagiques a augmenté de 2000 à 2005, puis est devenu stable. Celui des palangriers a augmenté de 2000 à 2006 puis a diminué. Celui des fileyeurs a augmenté jusqu'en 2007 puis a diminué ensuite. En général, l'effort de pêche dans les zones VIIIa et VIIIb a augmenté de 2000 à 2007 pour les filets, les palangriers et les lignes à main, puis a diminué. Le chalutage de fond a montré une augmentation constante des jours de pêche entre 2000 et 2008. Le chalutage pélagique a montré une augmentation de l'effort de 2000 à 2006 avec un pic en 2005 et la tendance est à la baisse depuis 2007 (les données de 2008 sont incomplètes).

5.2.2. Les LPUE (Landings Per Unit Effort) Les informations disponibles concernant les données d’effort dans les journaux de bord ne permettent pas de fournir d’informations satisfaisantes pour les traiter de la manière la plus fine qu’il soit. En effet, les tendances à la baisse des LPUE en particulier pour les palangriers et les lignes à main peuvent être sous-

38

estimées. Certains pêcheurs, à l’oral, mentionnent que le nombre d’hameçons et d'heures de pêche ont augmenté de 2000 à 2010 dans les divisions VIIIab et VIIeh (le nombre d'hameçons pour les palangriers a été multiplié par deux dans certaines régions comme le sud de la Bretagne). Ces informations ne peuvent pas être prises en compte dans cette étude car elles ne sont généralement pas indiquée dans les fiches de pêche. Par ailleurs toutes les nouvelles technologies telles que l'utilisation des engins de pêche automatiques ne sont pas prises en compte. Néanmoins, une diminution de LPUE a été observée pour la plupart des engins dans les divisions VIIIa et VIIIb depuis 2000 et plus récemment en VIIeh. Les données récentes (depuis 2009) ne sont pas disponibles, mais cette tendance à la baisse est toujours soulignée en 2010 par des métiers côtiers du nord de la Bretagne notamment les palangriers et les lignes main. Les carnets de pêche de 6 navires appartenant aux « métiers de l’hameçon » ont été analysés pour inclure l’année 2009. Ils montrent une baisse moyenne de 33% de leur LPUE 2007 à 2009. Selon eux, cette tendance à la baisse est encore observée en 2010, mais il n'y a pas d’explication pour le moment. Cette tendance n’est pas observée en zone VIId et IVbc.

5.3. Autres données scientifiques disponibles 5.3.1. Les structures en taille Les structures en taille des bars exploités et débarqués sont sensiblement différentes selon les engins de pêche utilisés. A l’échelle nationale, avec les données disponibles, pour l’année 2010, les métiers de l’hameçon, le chalutage pélagique, les fileyeurs, et le chalutage de fond capturent respectivement des bars de 52cm, 49 cm, 45cm et 45cm en moyenne. Les données d’échantillonnage disponibles en 2010 montrent que la part de poissons de moins de 40cm (respectivement 42cm) débarqués représente près de 15% (24%) des débarquements de bar provenant du chalutage de fond, 9% (16%) pour les fileyeurs, 8% pour la pêche plaisance, 3.5% (7.5%) pour les métiers de l’hameçon (environ 6.5% pour les palangriers et 1% pour les ligneurs à main) et enfin près de 3% (5%) pour le chalutage pélagique. Ces données sont fournies à titre indicatif, en effet il serait souhaitable de pouvoir

39

les décliner au sein d’une stratification plus importante (par zone, par classe de taille de navire et par rayon d’action par exemple.)

5.3.2. Les rejets Les données récoltées en 2010 au cours du programme d’observation à la mer OBSMER indiquent que les rejets de cette espèce seraient limités. Le chalutage de fond serait l’engin le moins sélectif, en rejetant environ 80 tonnes, sur la façade Manche Mer du Nord Atlantique. Les rejets des fileyeurs seraient de l’ordre de 8 tonnes. Les rejets des autres engins seraient négligeables. Néanmoins les observations réalisées sur les chalutiers pélagiques sont trop peu nombreuses pour estimer d’éventuels rejets liés aux quotas hebdomadaires. Ces données devront être néanmoins précisées et validées quand toutes les informations de base collectées dans le programme OBSMER, toutes espèces confondues, seront validées. Ces données n’ont ainsi pas été intégrées dans les évaluations de stocks.

5.4. Vers une amélioration des diagnostics 5.4.1. La collecte de données 5.4.1.1.

Les données de captures

Les modèles d’évaluation des stocks exploités se basent sur l’évolution des structures démographiques de la totalité des captures. Ne pas tenir compte d’une proportion indéterminée des captures ou des débarquements conduit à des résultats incertains. Il est donc indispensable de tout mettre en œuvre pour que les statistiques de pêche soient les plus complètes et les plus fiables possibles. Exhaustivité et qualité doivent être recherchées à tous les maillons de la

chaîne :

du

remplissage

des

journaux

déclaratifs

par

les

pêcheurs

professionnels et notamment les champs relatifs aux efforts (Nombre d’heures de pêche, métrage des filets relevés, quantités d’hameçons utilisés, etc). Les erreurs de saisie et notamment dans le codage des engins, des espèces doivent pouvoir être corrigées par la mise en place de contrôles à la saisie et d’indicateurs de qualité

40

Par ailleurs, la totale transparence des données de débarquements est indispensable

pour

éviter

les

polémiques

récurrentes

et

les

relations

conflictuelles inter métiers (plaisance compris).

Il est à noter que l’outil SACROIS permet, entre autre, d’améliorer cette exigence d’exhaustivité des productions.

5.4.1.2.

Les données d’échantillonnage

Les plans d’échantillonnage sont aujourd’hui définis au niveau européen, avec une entrée par métier définis (règlement 93-2010 de la DCF). Dans le cas du bar pour les principaux stocks et zones d’étude correspondant aux divisions VIId, VIIeh et VIIIab, les nombres d’individus mesurés, en tenant en compte d’une part les échantillonnages des débarquements en criée, et d’autre part les échantillonnages des débarquements en mer (programme OBSMER), pour l’année 2010, sont les suivants (Tableau 3). 2010

VIIIab

VIIeh

VIId

Bolinche

1

2

0

Chalut de fond

306

144

340

Chalut pelagique

334

701

484

fileyeurs

739

456

98

Metiers de l'hamecon

74

334

0

Tableau 3 : bilan annuel des échantillonnages(nombre de bars mesurés) réalisés en 2010 réalisés en criée ou en mer

L’effort d’échantillonnage, n’est pas suffisant pour obtenir des données de structures en taille satisfaisantes et pour les utiliser pour des modèles d’évaluation robustes. Par ailleurs il est à noter que les données doivent être récoltées trimestriellement. (cf tableau ci dessous). Pour espérer un coefficient de variation raisonnable, il faudrait récolter un minimum de 4 fois le nombre de classes de tailles de l’espèce. Dans le cas du bar il conviendrait d’obtenir au minimum 200 poissons mesurés par métier (tout du moins les plus gros contributeurs) par trimestre et par zone, ce qui n’est pas le cas actuellement (Tableau 4).

41

stock

engin

Chalut de fond

VIId

Chalut pelagique

fileyeurs

Bolinche

Chalut de fond

VIIeh

Chalut pelagique

fileyeurs

Metiers de l'hamecon Bolinche Chalut de fond

VIIIab

Chalut pelagique

fileyeurs

Metiers de l'hamecon

trimestre 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 2 3 4 1 2 3 4 2 3 4 1 2 3 4 2 3

nombre de bars mesurés 95 105 35 105 22 38 9 415 61 13 2 22 1 1 19 42 5 78 231 134 8 328 81 56 241 78 188 146 1 5 102 116 83 32 270 32 215 105 89 330 50 24

Tableau 4 : bilan trimestriel des échantillonnages 2010 réalisés en criée ou en mer.

5.4.1.3.

Les indices d’abondance

Les campagnes scientifiques d’évaluation des stocks et les indices d’abondance (EVOHE, PELGAS, IBTS,…) ne permettent pas toujours de fournir d’indicateurs sur le bar. En effet les engins de pêche utilisés, les zones d’étude, et les périodes travaillées ne sont pas des plus adaptés pour cette espèce.

Il serait sans nul doute utile de déterminer d’une part les zones de nourricerie du bar, comme cela a été réalisé en Méditerranée par Dufour et al (2009) et ensuite de les étudier au cours de programmes pluriannuels afin d’obtenir des

42

indices d’abondance de l’espèce sur les jeunes âges et sur les recrutements. S’il est connu que les jeunes bars fréquentent les estuaires, généralement en bancs largement fournis, et qu’il existe de la littérature portant sur les nourriceries littorales accueillant des juvéniles de multiples espèces, relativement peu d’études ont été menées exclusivement sur le bar. Kelley (1986, 1988 et 2002) a étudié 8 estuaires de la côte Ouest du Royaume-Uni, mais l’équivalent en France, sur la façade Manche Atlantique, du moins à notre connaissance n’existe pas. Or les nourriceries sont une étape importante du cycle de développement des espèces marines et jouent un rôle non négligeable au niveau de la survie et du recrutement des juvéniles dans les populations adultes. Etudier cet aspect de la vie des bars permettrait donc de mieux appréhender le fonctionnement des populations. Actuellement des campagnes Ifremer existent, notamment en Atlantique sur des nourriceries de poissons (Gironde, Pertuis charentais, estuaire de la Loire, baie de Bourgneuf, estuaire de la

vilaine, et

récemment en baie de

Concarneau). Par ailleurs, depuis 2009 un suivi des invertébrés benthiques, du phytoplancton, des macro algues, des angiospermes et des poissons est également réalisé par le CEMAGREF dans le cadre de la Directive Cadre Européenne sur l’eau (DCE). Une vingtaine de stations estuariennes est suivie depuis la baie de Somme jusqu’à la frontière espagnole. Néanmoins dans le chalut à perche est utilisé par l’Ifremer et le CEMAGREF. Cet engin, à faible ouverture verticale, n’est pas adapté dans le cas du bar que l’on retrouve dans toute la colonne d’eau.

5.4.1.4.

La pêche plaisance

Un suivi de la pêche récréative est demandé par la DCF. comme appliqué actuellement . Ce suivi reste indispensable et doit perdurer dans le temps, au même titre que la pêche professionnelle.

5.4.1.5.

La structuration spatio-temporelle de la population

L'hypothèse que les stocks considérés par le CIEM correspondent effectivement à des entités biologiques reste à étudier. En effet de récents travaux s'appuyant sur des expériences de marquage et des analyses génétiques suggèrent que si la mer du Nord et le golfe de Gascogne constituent des unités séparées, la Manche et le sud Irlande pourraient être traités comme une seule entité. Ces travaux indiquent également que le réchauffement climatique pourrait modifier

43

les limites biogéographiques de l'espèce, une extension plus septentrionale de sa distribution étant d’ores et déjà observée. En conséquence, le CIEM recommande la poursuite d'études visant à mieux définir les stocks et leurs limites géographiques. De façon plus générale, les connaissances sur la biologie et l'écologie de l'espèce restent très parcellaires et les travaux, majoritairement anglo-saxons, concernent presque exclusivement la Manche et la Mer du Nord. Pour chacune des zones considérées comme entité de gestion par le CIEM, les questions qui doivent être prioritairement adressées peuvent être déclinées, comme suit : - Analyse de la structuration spatio-temporelle des sous populations sur l'ensemble du cycle de vie (caractérisation des principales frayères, nourriceries, habitats fréquentés par les adultes en dehors de la saison de reproduction) - Caractérisation des traits de vie (croissance, age à première maturité, taux de fécondité migrations trophiques et de reproduction etc.) de ces sous populations - Connectivité des sous populations (permettant notamment d'estimer les flux entre les différents stocks considérés par le CIEM, actuellement considérés comme des entités indépendantes) Ces connaissances sont critiques pour améliorer la compréhension de la dynamique des

stocks et leurs réponses à différents forçage naturels (eg

climat) et anthropique (eg pêche). Elles sont également critiques pour l'élaboration et l'évaluation de scénario de gestion visant à une exploitation durable de la ressource. Leur acquisition nécessite le développement d'un programme de recherche multidisciplinaire ambitieux.

5.4.1.6.

Autres données à collecter

L’information des proportions des mâles et des femelles capturées par chacune des flottilles aux différentes étapes de l’exploitation n’existe pas actuellement, et nous pouvons nous poser la question de l’équilibre ou non du sexe ratio dans les captures de chacune des activités et notamment au cours de la période de reproduction. Orensanz (1998) indique que la surpêche ciblant certaines espèces de crabes mâles et de femelles crevettes en Alaska a été la cause de l’effondrement des stocks de ces espèces en Alaska.

44

6. Propositions de mesures de gestion 6.1. Généralités Les difficultés rencontrées dans la gestion de l’exploitation des ressources halieutiques viennent, en règle générale, du fait que ces ressources sont communes et non appropriées par les exploitants. En conséquence les captures de chacun dépendent de l’effort (et des captures) des autres. Cela entraîne logiquement un accroissement des efforts de pêche individuels et une mise en place de stratégies individuelles. La rationalité individuelle peut alors être divergente de la rationalité collective. En l’absence de régulation une tendance à la surcapacité s’installe (concurrence, excès de moyens engagés, phénomène de « course au poisson »), et cela entraîne, à terme, une surexploitation de la ressource (impacts sur les capacités productives et reproductives des stocks), un manque à gagner (du fait de l’excès des moyens engagés dans l’exploitation) et le développement de conflits d’usage. Ainsi l’aménagement des pêcheries et la mise en place d’une politique d’encadrement des activités devraient répondre à deux fonctions (Figure 21):

Figure 21 : les deux fonctions de l’aménagement des pêcheries

-La fonction de conservation des stocks a pour objectif d’une part de sélectionner les captures (par exemple par la taille) pour préserver les capacités productives des stocks et d’autre part de limiter les captures totales afin d’autoriser la capacité des stocks à se renouveler. Cette fonction est très largement développée à l’échelle internationale. Les mesures qui en découlent

45

sont nécessaires à la préservation des stocks mais ne limitent pas la tendance à la surcapacité et ne permettent pas de résoudre les difficultés rencontrées dans la pratique (pertes économiques, aggravation des conflits, effets négatifs sur la conservation car la priorité est au court terme et débouche sur des mesures de conservation insuffisantes et/ou mal appliquées). Ces difficultés s’accroissent à mesure que les ressources se raréfient et conduisent au développement de mécanismes de régulation de l’accès aux ressources. -La fonction de régulation de l’accès a pour objectif de sélectionner les exploitants et de déterminer la part de chacun des exploitants. Cette fonction est peu mise en avant dans les politiques des pêches. Elle a pourtant l’avantage de s’attaquer au problème de la « ressource commune » et d’éviter le processus conduisant à la « course au poisson ». La Figure 22 explicite les différents choix nécessaires à la mise en place de mesures de régulation.

Figure 22 : les différentes étapes pour réguler l’accès à la ressource.

Il est donc nécessaire de répondre, au préalable, à deux grandes questions : - D’une part, il faut déterminer les variable de contrôle. Cela peut être un contrôle par l’effort de pêche ou un contrôle des captures. Chacune présente des avantages et des inconvénients. Ainsi les difficultés d’un contrôle de l’effort de pêche résident dans le caractère mutidimensionel de l’effort, et les difficultés à tenir compte du progrès technique ; en ce qui concerne les captures, leur quantification exhaustive requiert un contrôle fin des débarquements et des captures totales incluant les rejets.

46

- D’autre part il faut définir la méthode de contrôle. Le contrôle peut être effectué par des administrations publiques ou des organisations collectives ou par le biais d’incitations économiques afin d’ajuster les comportements individuels de prélèvement ou d’activité en fonction d’objectifs identifiés). La fonction administrative sous-entendant des autorisations individuelles non transférables, les échanges au niveau privé ne sont pas possibles, tandis que la fonction économique induit des échanges libres sur des marchés de droits individuels et des échanges privés. La transférabilité lorsqu’elle est prévue peut être totale ou limitée au sein de l’Etat, de l’organisation de producteurs ou d’un métier. La limitation des transferts d’un métier à un autre peut permettre de maintenir une diversité des pratiques. Les méthodes administratives de contrôle nécessitent de résoudre un certain nombre de difficultés liées notamment à la définition des critères de sélection des

exploitants,

et

à

l’impossibilité

d’ajustements

fins

des

allocations

individuelles. Dans le cas des méthodes économiques à base de droit s’ajoutent la sensibilité particulière de l’allocation initiale des droits, le risque de disfonctionnement des marchés, les effets sociaux négatifs comme des concentrations d’activité.

Ainsi l’encadrement de l’exploitation des ressources doit être fondé sur la mise en place d’un ensemble cohérent de mesures de gestion classées en deux catégories : celles visant à la conservation des capacités productives et reproductives des ressources et celles visant à la régulation de l’accès des usagers. Il n’existe pas de solution unique et pas d’approche sans difficultés.

6.2. Cas du bar L'évaluation quantitative de l'état des stocks de bar reste difficile du fait de l'incertitude des données de capture et en particulier celles concernant la pêche récréative. Des progrès dans l'acquisition de données et de connaissances biologiques de l'espèce sont indispensables pour améliorer l'évaluation des diverses composantes de cette ressource. Néanmoins, l’absence d’évaluation quantitative ne signifie pas qu’aucune gestion n’est possible. Si des objectifs chiffrés (points de référence) sont

47

aujourd’hui

hors

de

propos,

des

mesures

de

gestion

sont

néanmoins

envisageables. Elles sont même souhaitables, nécessaires, pour préserver et améliorer l’état de la ressource, ce qui constitue le préalable indispensable ; elles doivent permettre de répondre aux choix politiques qui doivent être pris en terme d’aménagement : partage de la ressource entre les usagers.... Idéalement, la définition d’un plan de gestion s’appuie sur des simulations qui quantifient, à court et moyen termes, les divers impacts (biologiques, socioéconomiques) des mesures envisagées. En l’absence d’évaluation quantitative, ces simulations ne sont pas, aujourd’hui, envisageables pour le bar. Il faut donc s’orienter vers une approche empirique, avec des mesures révisables et modulables régulièrement en fonction de l’évolution d’indicateurs qu’il convient de définir au préalable.

L’exemple britannique rapporté par Sven Kupschus dans une communication présentée lors d’une conférence scientifique du CIEM en 2007 donne une bonne illustration de cette démarche : Il est à noter que dans les années 1980, il y a eu des inquiétudes des pêcheurs anglais, plaisanciers et professionnels, qui ont vu leurs débarquements côtiers diminuer. 3 faibles classes d’âges 1984, 85 et 86 ont appauvri la composante côtière. En effet, ce qui en fait une spécificité anglaise, les bars recherchés et commercialisés étaient des bars « portions », de petite taille. Face à ce constat de diminution de la ressource, et en l’absence de données d’évaluation de stock et de points de référence, des mesures ont néanmoins été prises : la taille légale de capture est passée de 26cm à 36cm, 34 nourriceries ont été fermées, et une augmentation des maillages a eu lieu, en passant de 65 à 90mm dans les eaux territoriales anglaises. Ces mesures ont été prises en concertation avec les pêcheurs professionnels et les pêcheurs récréatifs, et ne s’appuyaient pas sur des évaluations de stocks. Les

dernières

analyses

anglaises

semblent

cependant

indiquer

que

les

réductions observées des captures de l’époque n’étaient pas dues à une surpêche sur les recrues, mais à des conditions environnementales défavorables pour le cycle biologique de l’espèce. Cet aspect, non soulevé à l’époque, a entraîné l’application de mesures de gestion différentes de celles prises sur les autres stocks qui commençaient à être gérées à l’aide de TAC. Au final, le succès de cette gestion, du point de vue des anglais reste incertain : est-il dû à la chance, à la biologie de l’espèce ? Il semble néanmoins clair pour

48

l’auteur que la gestion, concertée, aurait été moins pertinente en appliquant des mesures classiques de gestion (TAC) basée sur des données très parcellaires. Il indique que le bar (en Angleterre ?) est aujourd’hui exploité durablement malgré l’absence d’une quelconque limitation de la pression de pêche que ce soit par un contrôle des input (effort) ou des output (captures). Cependant, il rappelle que même si la pêcherie ne s’est pas développée à un niveau qui compromettrait la situation du stock, la gestion d’une pêcherie ouverte par de seules mesures techniques conduit en général à la surexploitation.

Aujourd’hui, la réglementation européenne ne limite pas les quantités de prises de bar (pas de TAC ni quotas), mais impose une taille minimale de débarquement, fixée à 36 cm en Atlantique-nord-est. De plus, en France, les apports des chalutiers (pélagiques et de fond) sont limités à 5 tonnes hebdomadaires par navire, mais cette limitation a davantage pour objectif d’éviter l’engorgement des marchés que de gérer la ressource. La pêche à la bolinche est également encadrée aux niveaux individuel et collectif et le plafond total pour la flottille a été établi à 72 tonnes en 2011 (CRPMEM Bretagne, décision du 31 janvier 2011)

En 20041, dans son avis pour la gestion, le CIEM recommandait de limiter l’entrée de navires utilisant des chaluts pélagiques dans la pêcherie, et de prendre des mesures pour protéger les juvéniles. Cet avis reste valable aujourd’hui. En dépit de cet avis, on constate que l’effort de pêche a augmenté ces dernières années pour beaucoup de métiers ciblant plus ou moins le bar, sans qu’il soit aujourd’hui possible de quantifier précisément l'effet de cette augmentation sur l'état des stocks. Cependant, les résultats des dernières évaluations du CIEM (2010) indiquent une probable augmentation de la mortalité par pêche en Manche Ouest et dans le golfe et de Gascogne ainsi qu'une diminution de la biomasse de reproducteurs en Manche Ouest (cette donnée n'étant pas disponible pour le golfe de Gascogne). Il convient donc de rester particulièrement vigilant. L’expérience montre en effet qu'il est préférable de mettre en place des mesures de gestion des stocks visant à en assurer la pérennité avant qu'une dégradation de l'état de ces stocks 1

2004 est la seule année où, à l’issue de l’évaluation le CIEM a fourni un avis pour la gestion, à la demande de la Commission européenne

49

n'aboutisse à une situation difficile à maîtriser. Il importe donc d’anticiper une telle situation en intensifiant le suivi des activités et des prélèvements de l'ensemble

des

acteurs

(pêche

professionnelle

et

pêche

récréative),

en

améliorant les connaissances sur la biologie de l’espèce et en organisant un partage de l’accès à la ressource qui permette d’en assurer l'exploitation durable.

Du bon usage du repos biologique appliqué au bar Les arrêts temporaires de la pêche (dont les repos biologiques font partie) sont l’un des moyens de limitation de l’effort de pêche qui figurent dans la panoplie des outils de gestion de la Politique Commune de la Pêche (PCP). Selon les objectifs de gestion, la période de fermeture peut viser à réduire la mortalité par pêche des juvéniles ou des adultes reproducteurs, à organiser le partage de la ressource entre les usagers, ou encore à intégrer des critères de commercialisation du produit. L’effet d’un repos biologique dépend à la fois de la vulnérabilité de l’espèce pendant la période de fermeture (notamment si le poisson se concentre en bancs,), et de la réduction effective de l’effort de pêche global qu’engendre l’application de la mesure. De façon générale, le fait d'exploiter un stock de poisson au moment du frai ne devrait pas, dans l'état actuel des connaissances, avoir beaucoup plus de conséquences sur le renouvellement de ce stock que si les poissons étaient pêchés à une autre période, sous réserve que l’extraction par la pêche totale demeure

compatible

avec

le

maintien

d’une

quantité de

reproducteurs

suffisante2 et que le comportement reproducteur des poissons ne soit pas perturbé par les opérations de pêche. Cependant, dans le cas d’un stock qui serait composé de sous-unités ayant une dynamique propre, le concept de "quantité suffisante de reproducteurs" vaut pour chacune de ces sous-unités. Ne pas en tenir compte pourrait avoir des conséquences graves sur la pérennité de ces sous-unités et, à terme, sur l'ensemble du stock. Comme souligné précédemment, les connaissances sur la structuration spatiale de la population de bar en différents stocks doivent être améliorées. Il convient donc de rester prudent sur les niveaux de mortalité par pêche lors du frai (annexe 7) pour éviter les risques de surexploitation locale.

2

Dans des situations critiques où les quantités de reproducteurs sont très faibles, il y a évidemment intérêt à « protéger » au maximum la reproduction en plus d’une réduction totale de la pression de pêche. 50

En tout état de cause, le repos biologique en saison de reproduction tel que préconisé et appliqué par certains usagers ne peut pas se substituer aux indispensables mesures de gestion permettant de réguler l’accès et la pression de pêche globale.

Vers des mesures de gestion pour une pêche durable ? Jusque récemment, les difficultés liées à la gestion du bar résidaient davantage dans des problèmes de partage et/ou d'accès à la ressource que dans l’absence d'une réglementation limitant les captures (TAC). Les analyses les plus récentes indiquent une augmentation vraisemblable de la mortalité par pêche dans les dernières années récentes et une probable baisse de la biomasse reproductrice dans certaines zones. Aussi, malgré les incertitudes actuelles sur l'état des stocks de bar, il convient 1) de définir des mesures visant à encadrer la pression de pêche voire à la réduire, et 2) de préciser les conditions d’accès à la ressource au sein de la pêche professionnelle, entre les différents métiers pratiqués, et entre les pêcheurs professionnels et les pêcheurs plaisanciers. Pour établir des mesures de gestion adaptées, et notamment le partage de l’accès à la ressource, il convient de connaître la biologie et l'écologie de l'espèce, sa structuration spatio-temporelle, l'état des stocks, les modalités d’exploitation

(tailles

des

poissons

capturés,

impact

des

engins

sur

l’écosystème) et la part relative des différents métiers (y compris plaisanciers) à la mortalité pêche. Il est également nécessaire de mesurer les conséquences des stratégies de gestion sur l'écosystème et les impacts socio-économiques (de la qualité du poisson – et donc de son prix – aux considérations en terme d’emplois ou d’attractivité pour le tourisme) qui sont très variables en fonction des flottilles et de la part du bar dans leurs revenus respectifs.

Quels outils pour quels objectifs ? L’exploitation durable de cette espèce suppose de véritables choix politiques3 qui doivent être examinés et partagés par l’ensemble des acteurs lors de la nécessaire mise en place d’un plan de gestion à long terme. Parmi quelques 3

La définition des objectifs de gestion ne relève pas de la responsabilité des scientifiques.

51

objectifs

envisageables,

sont

listés

ci-dessous

quelques

mesures

qui

permettraient de les atteindre. Cette liste n’est, évidemment, pas exhaustive. D’autre part, il importe de souligner que tous les objectifs ne sont pas forcément compatibles et/ou atteignables en même temps.

1. Si l’objectif est de ne pas augmenter la mortalité par pêche, alors les mesures qui pourraient être envisagées sont :  la mise en place de licences / PPS pour numerus clausus. Ces licences peuvent être envisagées par métier, par classe de taille…  la mise en place d’un TAC global au niveau des prélèvements actuels (incluant la plaisance) ; Ce TAC global pourrait être réparti en quotas individuels pour une meilleure responsabilisation des acteurs. En ce qui concerne la plaisance, une limitation du nombre de poissons pourrait être envisagée.

2. Si l’objectif est de diminuer la mortalité par pêche, alors les mesures à mettre en place pourraient être :  un TAC global inférieur au niveau des prélèvements actuels (incluant la plaisance) avec la possible déclinaison en quotas individuels (voir point 1.)  une fermeture spatio-temporelles sur les concentrations de géniteurs (ce qui revient implicitement à une baisse des prélèvements totaux)  un plan de sortie de flotte à définir notamment en fonction des contributions respectives des navires aux captures totales.

3. Si l’objectif est d’améliorer le diagramme d’exploitation (et la quantité de reproducteurs), alors, les mesures à prendre pourraient être :  une augmentation de la taille de première capture  l’amélioration de la sélectivité des engins existant et/ou la promotion des engins les plus sélectifs  une fermeture spatio-temporelles sur les nourriceries

4. Si l’objectif est d’assurer le renouvellement et le maintien du potentiel génétique, alors, il faut envisager  une diminution de la mortalité par pêche globale (cf le point 2.)

52

et  une diminution de la pression de pêche par frayère (pour éviter les risques d’épuisement local) par la mise en place de TAC spatio-temporel et/ou de limitation d’effort

5. Si l’objectif est d’améliorer la valorisation économique, alors, il conviendrait  d’éviter les risques d’engorgement du marché par la mise en place d’une régulation temporelle des apports  de privilégier les métiers valorisant au mieux le poisson

On pourrait ajouter un objectif de maximisation de l'emploi, en privilégiant les métiers qui, tout en étant rentables, présentent le plus fort ratio nombre de marins / production (Annexe 6.) Enfin, dans une perspective plus globale, il conviendrait d’envisager un objectif sociétal, peut-être plus difficile à définir car faisant intervenir les notions de 'bien être' ou de maximisation économique globale.

Tout en entamant la réflexion autour d’un plan de gestion bar, il pourrait être intéressant de prendre dès aujourd’hui des mesures d’encadrement de la pêcherie (en limitant le nombre d’acteurs par un système de licences ou de PPS et en limitant un nombre de poissons par sortie pour la pêche plaisancière) afin d’éviter toute expansion de la pêcherie. Une autre mesure pourrait être mise en place rapidement afin de renforcer les capacités de renouvellement des stocks : l’augmentation de la taille de capture pour la faire coïncider avec la taille de maturité sexuelle. Compte tenu d’une part des risques identifiés mais non encore quantifiés de baisses des biomasses de bar dans un avenir proche, et d’autre part du temps et du coût financier à engendrer qu’il faudrait pour collecter les informations (parfois sur de longues périodes) nécessaires à la conduite d’évaluations de stock robustes (données biologiques, d’échantillonnage, d’indices d’abondance, de structuration des populations), des mesures conservatoires pourraient être envisagées

pour

diminuer

la

pression

de

pêche

globale

et

éviter

les

surexploitations locales. Ces mesures pourraient être assouplies ou renforcées au fur et à mesure que les connaissances s’amélioreront et que la réflexion pour un plan de gestion à long terme progressera.

53

ANNEXE 1 Ces documents sont réalisés dans le cadre du projet « Système d'Informations Halieutiques » (SIH) de l'Ifremer, qui constitue le réseau d'observation des ressources halieutiques et des usages associés. Ce projet s'inscrit dans le programme Ifremer « Approche écosystémique de l'halieutique », qui vise à répondre à la mission de service d'intérêt public de l'Ifremer consistant à « connaître, évaluer et mettre en valeur les ressources des océans et permettre leur exploitation durable ». Outre la collecte des données pertinentes permettant l'analyse du secteur des pêches, le SIH a en charge l'élaboration d'indicateurs sur les flottilles de pêche et leur restitution sous forme de synthèses aux différents acteurs de la filière pêche (depuis la recherche jusqu'aux professionnels et gestionnaires) et du grand public. Ce type de synthèses et restitutions est réalisé grâce à la mise en place d'une méthodologie standard de suivi des activités des navires, et à l'existence depuis 2001 d'un réseau d'observateurs Ifremer complété par des partenaires soustraitants. L'adhésion des comités professionnels, l'accueil des marins enquêtés et la collaboration de la Direction des Pêches Maritimes et de l'Aquaculture (DPMA) sont par ailleurs précieux pour mener à bien ce projet.

Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier : •



• •

54

le fichier « Flotte de pêche » national (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ; les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ; les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ; les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires de Mer du Nord – Manche – Atlantique, de Méditerranée (hors Corse) et des départements d'Outre-Mer, inscrits au fichier Flotte national : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité annuel des navires, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre d'un engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée.

Chalut de fond Année 2009 Nombre de navires par source de données Source de données

Nombre de navires

Nombre de navires issus de l'enquête Activité

840

Nombre

ventes

840

Nombre de navires issus du flux déclaratif

840

de

navires

issus

des

Nombre de navires total

840

Les chiffres clés de la flotte en 2009 Caractéristiques techniques cumulées Nombre de navires

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

840

204 815

47 643

* Nombre d'équivalents temps plein approximé à partir du nombre moyen de marins présents à bord de chaque navire au cours de l'année

Caractéristiques techniques du navire moyen Longueur

Puissance

Jauge

Age

(m)

(kW)

(U.M.S.)

(ans)

15,1

244

57

22

Répartition des navires par catégorie de longueur

Caractéristiques techniques du navire moyen par catégorie de longueur Catégorie de longueur

Nombre de navires

Longueur moyenne

Puissance moyenne

Age moyen

(m)

(kW)

(ans)

De 7 à 9 mètres

24

8,4

76

29

De 9 à 12 mètres

330

10,9

122

24

199

14,4

234

23

De 20 à 24 mètres

103

17,5

320

22

De 24 à 40 mètres

132

22,1

428

18

De 12 à 16 mètres De 16 à 20 mètres

Pyramide des âges des navires

Pyramide des âges des armateurs individuels

(86% du total des armateurs)

Les navires actifs à la pêche en 2009 Nombre de navires Navires actifs à la pêche

840

Navires inactifs à la pêche toute l'année Total

0 840

Les données d'activité présentées ci-dessous sont issues des calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité collectés sur l'année 2009. L'ensemble des indicateurs fournis par la suite porte sur les 840 navires actifs à la pêche.

des

navires)

Chiffres clés par rayon d'action des navires Le rayon d'action est défini de la manière suivante : les navires ayant exercé plus de 75% de leur activité dans les 12 milles sont qualifiés de « Côtiers ». Ceux ayant exercé entre 25 et 75% de leur activité dans cette zone sont qualifiés de « Mixtes ». Enfin, ceux ayant exercé plus de 75% de leur activité à l’extérieur de la bande côtière sont qualifiés de « Larges ». Ce dernier groupe correspond aux navires qui pêchent au large des côtes françaises, mais certains ont une activité dans la zone côtière d’autres pays. Rayon d'action

Nombre de navires

Puissance totale (kW)

Côtier

395

47%

58 877

29%

Mixte

208

25%

51 741

25%

237 840

28% 100%

94 197 204 815

46% 100%

Large Total Nombre de navires par rayon d'action

Nombre de marins par rayon d'action

Puissance totale (kW) par rayon d'action

Répartition des navires par catégorie de longueur et par rayon d'action Catégorie de longueur De De De De De De

7 à 9 mètres 9 à 12 mètres 12 à 16 mètres 16 à 20 mètres 20 à 24 mètres 24 à 40 mètres

Total

Côtier

Mixte

Large

Total

19

5

269

60

1

330

87

76

36

199

20

44

39

103

15

117

132

208

237

840

395

24

Répartition des navires par port d'exploitation principal et par rayon d'action Le port d'exploitation principal correspond au port le plus fréquenté par un navire durant l'année. Lieu d'immatriculation Guilvinec Saint-Quay-Portrieux

Côtier

Mixte 1

Large

30

75

8

63

23

25

48

21

45

55

Boulogne-sur-Mer

Total

44

La Cotinière (Saint-Pierre d'Oléron) La Rochelle Loctudy

12

12

30

4

5

39

11

3

22

36

Les Sables-d'Olonne

14

15

5

34

Concarneau

11

4

16

31

Saint-Guénolé (Penmarch) Lorient Port-en-Bessin (Port-en-Bessin-Huppain) Roscoff La Turballe

12

4

13

29

5

19

1

25

10

5

10

25

24

25

3

23

13

20

1

Dieppe

2

18

Grandcamp (Grandcamp-Maisy) Granville Le Croisic

4

3

12

5

15

2

4

12

Erquy Le Tréport Saint-Malo Bourcefranc-le-Chapus Saint-Vaast-la-Hougue Quiberon Cherbourg Pornic Ouistreham Courseulles-sur-Mer Honfleur Pasajes Saint-Nazaire Arcachon Barfleur Gravette (La Plaine-sur-Mer) Trouville-sur-Mer Boyardville (Saint-Georges-d'Oléron) Dahouët (Pléneuf-Val-André) L'Aiguillon-sur-Mer Le Havre

8

2

13 6

5

3

7

1

5 7

11 8

1

9

2

8 3

7

3

7 7

4

3

6 6

3

6

6

4

Ondarroa

1

6 5

5

5 1

5

5 4

1

5

1

4

7

4

2

L'Epoids (Beauvoir-sur-Mer) La Trinité-sur-Mer Marennes

10 9

6

5

13

11

4

5

16

4

5 7

17

13

11

Saint-Gilles-Croix-de-Vie Tréhiguieren-Pénestin (Pénestin) L'Herbaudière (Noirmoutier-en-l'Île) La Tremblade Lesconil (Plobannalec) Dunkerque Fécamp

3

2

1

5 5 5 4 4

Plougasnou (Le Diben-Primel) Pors-Even (Ploubazlanec) Saint-Cast-le-Guildo Saint-Jean-de-Luz, Ciboure

1

Belle-Île-en-Mer (ens. de communes) Billiers Carteret (Barneville-Carteret) Charron Le Pave Dives-sur-Mer

3

Le Verdon-sur-Mer Les Brochets (Bouin) Piriac-sur-Mer Royan

17 1 5

11 3

17

3

4 1

2

3 3

1

3

2 1

3 3

3

1

3

3

3

3

3

1

3

2

3

2

2

Lieu d'immatriculation

Côtier

Mixte

Bono

1

Brigneau (Moëlan-sur-Mer) Caen Camoël Cancale Capbreton Dinard Douarnenez Groix Gâvres

1

Hendaye Iles du golfe du Morbihan (ens. de communes) L'Eguille La Flotte-en-Ré (La Flotte) Le Château-d'Oléron Le Pouliguen Locquémeau (Trédrez-Locquémeau) Loguivy de la mer (Ploubazlanec) Meschers-sur-Gironde Paimboeuf Port-Louis Total

Large

Total 1 1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1 1 1

1

1

1 1

1

1

1

1

1 1

1

1

1

1

208

1 840

1 395

237

Nombre de navires

Synthèse de l'activité des navires actifs à la pêche en 2009 •

Les engins utilisés

Liste des engins mis en oeuvre Le tableau suivant renseigne le nombre de navires actifs au moins un mois dans l'année par type d'engin et le cumul du nombre de mois d'activité observés pour chaque type d'engin. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il utilise un engin au moins un jour dans le mois. On déduit de ces deux informations une estimation du nombre moyen de mois d'utilisation d'un engin par navire. Un navire peut utiliser plusieurs engins au cours d'une même année. Nombre de navires

Engin Chalut Drague Tamis Filet Palangre Casier Métiers de l'appât Ligne à main Senne Verveux - Capéchade

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

840 (100%)

7 693

9,2

377

(45%)

2 063

5,5

105

(12%)

337

3,2

47

(6%)

217

4,6

28

(3%)

128

4,6

19

(2%)

68

3,6

7

(1%)

19

2,7

6

(1%)

9

1,5

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen d'engins utilisés par navire actif à la pêche s'élève à 1,7. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre d'engins qu'ils utilisent et selon leur rayon d'action. Nombre d'engins

Côtier

Mixte

Large

Total

60

135

217

412

(49%)

2 engins

217

65

19

301

(36%)

3 engins

91

7

1

99

(12%)

4 engins

21

21

(2%)

5 engins

5

6

(1%)

1 engin

1



Les métiers pratiqués

Liste des métiers pratiqués De la même manière que pour les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente, pour les principaux métiers pratiqués le nombre de navires exerçant ces métiers, le nombre total de mois qui leur est consacré et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un navire peut pratiquer, plusieurs métiers au cours de l'année, d'un mois, plus rarement au cours d'une marée. Métier

Nombre de navires

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

Chalut de fond à poissons Drague à coquille saint-jacques Chalut de fond à mollusques Chalut de fond à langoustines Drague à bivalves (hors coquille Saint-Jacques) Chalut pélagique à poissons Tamis à civelles

725

(86%)

5 141

7,1

367

(44%)

1 858

5,1

311

(37%)

1 363

4,4

228

(27%)

1 752

7,7

115

(14%)

376

3,3

110

(13%)

494

4,5

Chalut de fond à crevettes

105

(12%)

337

3,2

Filet petites mailles à poissons

64

(8%)

272

4,2

Palangre à poissons Chalut pélagique à thons Casier à crevettes Drague à poissons Filet grandes mailles à poissons Filet grandes mailles à crustacés Filet petites mailles à mollusques Métiers de l'appât Casier à gros crustacés Casier à seiches, poulpes Ligne à main à poissons Chalut pélagique à mollusques

37

(4%)

148

4,0

28

(3%)

128

4,6

19

(2%)

60

3,2

11

(1%)

32

2,9

10

(1%)

20

2,0

9

(1%)

31

3,4

8

(1%)

36

4,5

8

(1%)

18

2,2

7

(1%)

19

2,7

5

(1%)

11

2,2

4

(0%)

10

2,5

4

(0%)

5

1,2

3

(0%)

3

1,0

2

(0%)

13

6,5

Casier à petits crustacés Casier à buccins Drague à crevettes Ligne à main à thons Senne pélagique à poissons

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen de métiers pratiqués par navire actif à la pêche s'élève à 2,6. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre de métiers pratiqués et selon leur rayon d'action. Nombre de métiers

Côtier

Mixte

Large

Total

1 métier

29

46

111

186

(22%)

2 métiers

70

83

82

235

(28%)

3 métiers

149

50

38

237

(28%)

4 métiers

97

22

5

124

(15%)

5 métiers

29

5

34

(4%)

6 métiers

12

13

(2%)



1

Les périodes d'inactivité

La collecte exhaustive des calendriers d'activité permet d'identifier, pour chaque navire, les périodes d'inactivité. Ainsi, parmi les 840 navires actifs, 259 sont inactifs à la pêche au moins un mois dans l'année. Cela représente pour ces navires une période d'inactivité totale de 719 mois, soit environ 2,8 mois d'inactivité en moyenne par navire en 2009.



Les zones de pêche fréquentées

De la même manière que pour les métiers ou les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente le nombre de navires fréquentant les différentes zones de pêche (cf. carte ci-dessous), le nombre total de navires*mois que cette activité représente et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un même navire peut fréquenter différentes zones de pêche au cours de l'année. Les informations utilisées ci-après sont issues des calendriers d'activité et se limitent aux 2 principales zones de pêche par métier et par mois. Le tableau proposé ici est donc un résumé de l'activité totale des navires. Zone de pêche

Nombre de navires

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

CIEM VIIIa (Sud Bretagne)

427

3 989

9,3

CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM

232

2 146

9,2

216

2 063

9,6

124

938

7,6

105

650

6,2

CIEM IVc (Mer du Nord méridionale) CIEM VIIId (Centre Gascogne) CIEM VIIj (Great Sole)

63

352

5,6

41

202

4,9

33

92

2,8

CIEM VIIf (Canal de Bristol)

25

72

2,9

CIEM IVb (Mer du Nord centrale)

23

137

6,0

CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM

13

23

1,8

11

24

2,2

11

17

1,5

2

13

6,5

2

5

2,5

2

4

2,0

2

6

3,0

VIIe (Manche occidentale) VIId (Manche orientale) VIIIb (Sud Gascogne) VIIh (Little Sole) VIIg (Sud-Est Irlande)

VIIIc (Nord et nord-ouest Espagne) VIIk (Ouest Great Sole) VIIb (Ouest Irlande) Xa (Açores) XIIa (Nord Açores) VIa (Ouest Ecosse) IXa (Côte potugaise) VIIc (Porcupine Bank)

Zones de pêche non précisées CIEM VIII (Golfe de Gascogne)

Carte des divisions CIEM d'atlantique Nord-Est

Synthèse des flottilles 2009 Cette section propose une partition de la flotte active à la pêche en prenant en compte les principales combinaisons de métiers exercés au cours de l'année. La flotte est ainsi subdivisée en flottilles, c'est-à-dire en groupes de navires adoptant des stratégies de pêche similaires (mêmes métiers ou combinaisons de métiers) durant l'année. Cette classification de navires par type permet de structurer une flotte qui, à première vue, semble hétérogène par la diversité des métiers pratiqués et la polyvalence des unités côtières. Ainsi, un navire peut pratiquer plusieurs métiers au cours de l'année, mais ne sera affecté qu'à une seule flottille.

Liste des flottilles représentées (typologie Ifremer-SIH) Nombre de navires

Flottille

Puissance totale

Chalutiers exclusifs

417

(kW) 139 764

Chalutiers non exclusifs Total

423 840

65 051 204 815

Jauge totale (U.M.S.) 38 248 9 395 47 643

Caractéristiques techniques des navires par flottille

Flottille

Longueur(m)

Puissance(kW)

Jauge(U.M.S.)

Min

Moy

Max

Min

Moy

Max

Min

Moy

Chalutiers exclusifs

7,8

18,4

34,8

44

335

736

3

92

Max 297

Chalutiers non exclusifs

7,6

11,9

24,1

39

154

589

1

22

136

Synthèse des productions en 2009 Deux sources issues de la DPMA permettent d'estimer la production des navires de pêche : •

La source « Flux déclaratif » correspond aux déclarations de captures et d'effort des pêcheurs professionnels, dans les journaux de bord



La source « Ventes », essentiellement constituée des ventes en criée.

(navires de 10 mètres et plus) ou les fiches de pêche (navires de moins de 10 mètres) ;

Confrontation des différentes sources de données Le tableau ci-dessous permet de comparer la présence des navires dans les différentes sources de données disponibles : •



La première partie du tableau recense le nombre de navires présents dans chacune des sources, et le pourcentage de navires présents dans le flux déclaratif et les ventes par rapport au nombre total de navires identifiés comme actifs dans les calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité des navires – source : Ifremer-SIH) ; La seconde partie du tableau compare de la même manière le nombre de mois de présence des navires dans chaque source. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il pratique une activité de pêche au moins un jour dans le mois. Nombre de navires

Nombre de navires * mois

Catégorie de longueur Activité

Flux déclaratif

De 7 à 9 mètres

24

21

De 9 à 12 mètres

330 199 103

De 12 à 16 mètres De 16 à 20 mètres De 20 à 24 mètres

Ventes

Activité

Flux déclaratif

Ventes

(88%)

17

(71%)

225

104

(46%)

102

(45%)

318

(96%)

311

(94%)

3 694

2 941

(80%)

3 088

(84%)

199

(100%)

186

(93%)

2 258

2 127

(94%)

2 013

(89%)

103

(100%)

101

(98%)

1 131

1 020

(90%)

1 054

(93%)

De 24 à 40 mètres

132

132

(100%)

132

(100%)

1 484

1 347

(91%)

1 480

(100%)

Total

840

825

(98%)

799

(95%)

9 361

8 059

(86%)

8 279

(88%)

Moins de 10 mètres 10 mètres et plus

98

88

(90%)

86

(88%)

988

477

(48%)

686

(69%)

742

737

(99%)

713

(96%)

8 373

7 582

(91%)

7 593

(91%)

Production des 20 espèces principales en volume (source "Flux déclaratif") Espèce

Tonnage (T)

Merlan

10 192

(11%)

Coquille St-Jacques atlantique

10 128

(11%)

Maquereau commun

6 265

(7%)

Baudroies

5 606

(6%)

3 526

(4%)

Églefin

3 272

(4%)

Seiche

commune

3 132

(4%)

européen

2 968

(3%)

Morue de l'Atlantique

2 419

(3%)

2 370

(3%)

1 950

(2%)

1 773

(2%)

1 608

(2%)

1 582

(2%)

1 549

(2%)

nca

Tacaud

commun

Langoustine

Merlu Sardine

commune

Grondin rouge Raie fleurie Calmars côtiers nca Roussettes nca Bar européen nca

Cardines

Encornets

nca

Poissons marins nca Émissoles nca Autres espèces

Total (toutes espèces confondues)

1 407

(2%)

1 305 24 525

(1%) (27%)

89 202

(100%)

Production des 20 espèces principales en valeur (source "Ventes") Espèce

Tonnage (T)

Baudroies

nca

Langoustine Calmars côtiers nca Coquille St-Jacques atlantique Sole

commune

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

7 029

(7%)

37 168 295

(14%)

5,29

3 998

(4%)

35 257 189

(13%)

8,82

4 252

(4%)

19 617 681

(7%)

4,61

8 257

(9%)

19 425 399

(7%)

2,35

(1%)

14 692 315

(6%)

11,51

Pierre

1 276

Seiche commune

1 199

(1%)

11 830 027

(5%)

9,87

Merlan

4 510

(5%)

11 109 119

(4%)

2,46

Saint

Espèce

Tonnage (T)

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

1 310

(1%)

10 545 896

(4%)

8,05

Morue de l'Atlantique

2 714

(3%)

8 410 271

(3%)

3,10

Rouget

1 229

(1%)

7 671 793

(3%)

6,24

3 161

(3%)

6 500 030

(2%)

2,06

Bar européen

Merlu

de

roche

européen

Églefin fleurie

3 856

(4%)

5 597 853

(2%)

1,45

Maquereau commun

2 574

(3%)

4 392 581

(2%)

1,71

Lieu jaune

4 232

(4%)

3 969 308

(2%)

0,94

996

(1%)

3 667 009

(1%)

3,68

1 475

(2%)

3 619 934

(1%)

2,45 4,09

Raie

Cardine franche Limande Dorade

sole grise

Émissoles nca Autres espèces

Total (toutes espèces confondues)

735

(1%)

3 002 478

(1%)

29 653

(31%)

39 450 839

(15%)

1,33

95 524

(100%)

261 861 674

(100%)

2,74

Chalutiers Pélagiques Année 2009 Nombre de navires par source de données Source de données

Nombre de navires

Nombre de navires issus de l'enquête Activité

58

Nombre

ventes

58

Nombre de navires issus du flux déclaratif

58

de

navires

issus

des

Nombre de navires total

58

Les chiffres clés de la flotte en 2009 Caractéristiques techniques cumulées Nombre de navires

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

58

19 699

5 377

* Nombre d'équivalents temps plein approximé à partir du nombre moyen de marins présents à bord de chaque navire au cours de l'année

Caractéristiques techniques du navire moyen Longueur

Puissance

Jauge

Age

(m)

(kW)

(U.M.S.)

(ans)

18,8

340

93

21

Répartition des navires par catégorie de longueur

Caractéristiques techniques du navire moyen par catégorie de longueur Catégorie de longueur

Nombre de navires

Longueur moyenne

Puissance moyenne

Age moyen

(m)

(kW)

(ans)

De 9 à 12 mètres

4

11,9

171

24

De 12 à 16 mètres

8

13,5

228

24

20

18,2

360

20

24

21,6

376

20

De 16 à 20 mètres De 20 à 24 mètres De 24 à 40 mètres

Pyramide des âges des navires

Pyramide des âges des armateurs individuels

(83% du total des armateurs)

Les navires actifs à la pêche en 2009 Nombre de navires Navires actifs à la pêche

58

Navires inactifs à la pêche toute l'année Total

0 58

Les données d'activité présentées ci-dessous sont issues des calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité collectés sur l'année 2009. L'ensemble des indicateurs fournis par la suite porte sur les 58 navires actifs à la pêche.

des

navires)

Chiffres clés par rayon d'action des navires Le rayon d'action est défini de la manière suivante : les navires ayant exercé plus de 75% de leur activité dans les 12 milles sont qualifiés de « Côtiers ». Ceux ayant exercé entre 25 et 75% de leur activité dans cette zone sont qualifiés de « Mixtes ». Enfin, ceux ayant exercé plus de 75% de leur activité à l’extérieur de la bande côtière sont qualifiés de « Larges ». Ce dernier groupe correspond aux navires qui pêchent au large des côtes françaises, mais certains ont une activité dans la zone côtière d’autres pays. Rayon d'action

Nombre de navires

Puissance totale (kW)

Côtier

4

7%

1 534

8%

Mixte

34

59%

10 640

54%

20 58

34% 100%

7 525 19 699

38% 100%

Large Total Nombre de navires par rayon d'action

Nombre de marins par rayon d'action

Puissance totale (kW) par rayon d'action

Répartition des navires par catégorie de longueur et par rayon d'action Catégorie de longueur De De De De De

9 à 12 mètres 12 à 16 mètres 16 à 20 mètres 20 à 24 mètres 24 à 40 mètres

Total

Côtier

Mixte 1

Large

Total

3

4

7

1

8

1

9

10

20

1

15

8

24

34

1 20

58

1 4

Répartition des navires par port d'exploitation principal et par rayon d'action Le port d'exploitation principal correspond au port le plus fréquenté par un navire durant l'année. Lieu d'immatriculation

Côtier

Mixte 1

Large

Total

13

7

21

Saint-Gilles-Croix-de-Vie

9

4

13

Cherbourg

3

2

5

Saint-Jean-de-Luz, Ciboure

4

La Cotinière (Saint-Pierre d'Oléron) Boulogne-sur-Mer Fécamp

2

La Turballe

1

4 1

2

2 1

2

Granville Les Sables-d'Olonne

2

Roscoff

2

Total

4

Nombre de navires

1 34

3

20

2 2 2 2 58

Synthèse de l'activité des navires actifs à la pêche en 2009 •

Les engins utilisés

Liste des engins mis en oeuvre Le tableau suivant renseigne le nombre de navires actifs au moins un mois dans l'année par type d'engin et le cumul du nombre de mois d'activité observés pour chaque type d'engin. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il utilise un engin au moins un jour dans le mois. On déduit de ces deux informations une estimation du nombre moyen de mois d'utilisation d'un engin par navire. Un navire peut utiliser plusieurs engins au cours d'une même année. Nombre de navires

Engin

58 (100%)

Chalut

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

611

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen d'engins utilisés par navire actif à la pêche s'élève à 1. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre d'engins qu'ils utilisent et selon leur rayon d'action. Nombre d'engins 1 engin

Côtier

Mixte 4

34

Large 20

Total 58 (100%)

10,5



Les métiers pratiqués

Liste des métiers pratiqués De la même manière que pour les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente, pour les principaux métiers pratiqués le nombre de navires exerçant ces métiers, le nombre total de mois qui leur est consacré et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un navire peut pratiquer, plusieurs métiers au cours de l'année, d'un mois, plus rarement au cours d'une marée. Métier Chalut pélagique à poissons Chalut de fond à poissons Chalut pélagique à thons Chalut de fond à mollusques Chalut de fond à langoustines Chalut pélagique à mollusques

Nombre de navires 58 (100%)

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

484

8,3

32

(55%)

98

3,1

29

(50%)

89

3,1

15

(26%)

34

2,3

9

(16%)

22

2,4

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen de métiers pratiqués par navire actif à la pêche s'élève à 2,5. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre de métiers pratiqués et selon leur rayon d'action. Nombre de métiers

Côtier

Mixte

Large

Total

1 métier

1

12

1

14

(24%)

2 métiers

3

5

9

17

(29%)

10

8

18

(31%)

3 métiers 4 métiers

2

1

3

(5%)

5 métiers

4

1

5

(9%)



Les périodes d'inactivité

La collecte exhaustive des calendriers d'activité permet d'identifier, pour chaque navire, les périodes d'inactivité. Ainsi, parmi les 58 navires actifs, 31 sont inactifs à la pêche au moins un mois dans l'année. Cela représente pour ces navires une période d'inactivité totale de 85 mois, soit environ 2,7 mois d'inactivité en moyenne par navire en 2009.



Les zones de pêche fréquentées

De la même manière que pour les métiers ou les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente le nombre de navires fréquentant les différentes zones de pêche (cf. carte ci-dessous), le nombre total de navires*mois que cette activité représente et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un même navire peut fréquenter différentes zones de pêche au cours de l'année. Les informations utilisées ci-après sont issues des calendriers d'activité et se limitent aux 2 principales zones de pêche par métier et par mois. Le tableau proposé ici est donc un résumé de l'activité totale des navires. Zone de pêche CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM

VIIIa (Sud Bretagne) VIIIb (Sud Gascogne) VIIe (Manche occidentale) VIId (Manche orientale) VIIk (Ouest Great Sole) VIIIc (Nord et nord-ouest Espagne) VIIId (Centre Gascogne) VIIj (Great Sole) VIIh (Little Sole) IVc (Mer du Nord méridionale) Xa (Açores) VIIg (Sud-Est Irlande)

Nombre de navires

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

42

303

7,2

32

137

4,3

30

127

4,2

24

127

5,3

15

18

1,2

14

21

1,5

12

21

1,8

9

23

2,6

8

11

1,4

2

4

2,0

Carte des divisions CIEM d'atlantique Nord-Est

Synthèse des flottilles 2009 Cette section propose une partition de la flotte active à la pêche en prenant en compte les principales combinaisons de métiers exercés au cours de l'année. La flotte est ainsi subdivisée en flottilles, c'est-à-dire en groupes de navires adoptant des stratégies de pêche similaires (mêmes métiers ou combinaisons de métiers) durant l'année. Cette classification de navires par type permet de structurer une flotte qui, à première vue, semble hétérogène par la diversité des métiers pratiqués et la polyvalence des unités côtières. Ainsi, un navire peut pratiquer plusieurs métiers au cours de l'année, mais ne sera affecté qu'à une seule flottille.

Liste des flottilles représentées (typologie Ifremer-SIH) Flottille

Nombre de navires

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

Chalutiers exclusifs

58

19 699

5 377

Total

58

19 699

5 377

Caractéristiques techniques des navires par flottille

Flottille Chalutiers exclusifs

Longueur(m)

Puissance(kW)

Jauge(U.M.S.)

Min

Moy

Max

Min

Moy

Max

Min

Moy

Max

11,6

18,8

25,0

87

340

529

11

93

204

Synthèse des productions en 2009 Deux sources issues de la DPMA permettent d'estimer la production des navires de pêche : •

La source « Flux déclaratif » correspond aux déclarations de captures et d'effort des pêcheurs professionnels, dans les journaux de bord



La source « Ventes », essentiellement constituée des ventes en criée.

(navires de 10 mètres et plus) ou les fiches de pêche (navires de moins de 10 mètres) ;

Confrontation des différentes sources de données Le tableau ci-dessous permet de comparer la présence des navires dans les différentes sources de données disponibles : •



La première partie du tableau recense le nombre de navires présents dans chacune des sources, et le pourcentage de navires présents dans le flux déclaratif et les ventes par rapport au nombre total de navires identifiés comme actifs dans les calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité des navires – source : Ifremer-SIH) ; La seconde partie du tableau compare de la même manière le nombre de mois de présence des navires dans chaque source. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il pratique une activité de pêche au moins un jour dans le mois. Nombre de navires

Nombre de navires * mois

Catégorie de longueur Activité

Flux déclaratif 4

De 9 à 12 mètres De 12 à 16 mètres

4

(100%)

Ventes

Activité

4

(100%)

Flux déclaratif 48

45

(94%)

Ventes 48

(100%)

8

8

(100%)

8

(100%)

94

82

(87%)

79

(84%)

20

20

(100%)

18

(90%)

217

167

(77%)

185

(85%)

24

23

(96%)

21

(88%)

230

200

(87%)

212

(92%)

Total

58

57

(98%)

53

(91%)

611

514

(84%)

542

(89%)

10 mètres et plus

58

57

(98%)

53

(91%)

611

514

(84%)

542

(89%)

De 16 à 20 mètres De 20 à 24 mètres De 24 à 40 mètres

Production des 20 espèces principales en volume (source "Flux déclaratif") Espèce

Tonnage (T)

Sardine commune Bar

5 304

(38%)

européen

2 126

(15%)

2 073

(15%)

1 118

(8%)

Germon

908

(7%)

Merlu européen

356

(3%)

Mulets

230

(2%)

Chinchard d'Europe

180

(1%)

Merlan

149

(1%)

Thon rouge de l'Atlantique

137

(1%)

Dorade royale

129

(1%)

Chinchard à queue jaune

108

(1%)

Églefin

67

(0%)

Baudroies nca

64

(0%)

62

(0%)

commun

Maquereau Hareng

l'Atlantique

de

Dorade

grise

Émissoles nca Anchois Poissons marins nca Autres espèces Total (toutes espèces confondues)

59

(0%)

52 535

(0%) (4%)

13 787

(100%)

Production des 20 espèces principales en valeur (source "Ventes") Espèce

Tonnage (T)

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

Bar européen

1 312

(12%)

8 102 122

(39%)

6,18

Dorade grise

1 294

(12%)

1 845 125

(9%)

1,43

444

(4%)

1 319 893

(6%)

2,97

2 290

(22%)

1 250 404

(6%)

0,55

1 827

(17%)

1 138 790

(5%)

0,62

195

(2%)

1 045 218

(5%)

5,37

334

(3%)

712 971

(3%)

2,13

1 103

(10%)

559 075

(3%)

0,51

Germon Sardine commune Maquereau commun Thon rouge de l'Atlantique Merlu

européen

Hareng de l'Atlantique Baudroies Langoustine

nca

Espèce

Tonnage (T)

Calmars côtiers nca Saint Pierre Merlan Dorade royale

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

93

(1%)

413 930

(2%)

4,46

32

(0%)

299 039

(1%)

9,49

176

(2%)

294 598

(1%)

1,67

37

(0%)

270 213

(1%)

7,21

117

(1%)

251 301

(1%)

2,14

Anchois

Émissoles

59

(1%)

195 330

(1%)

3,31

nca

Chinchard

129

(1%)

171 710

(1%)

1,33

103

(1%)

168 976

(1%)

1,64

Chinchard à queue jaune

d'Europe

Sole

commune Autres espèces

Total (toutes espèces confondues)

861

(8%)

1 653 811

(8%)

1,92

10 596

(100%)

20 859 502

(100%)

1,97

Métiers de l'hameçon Année 2009 Nombre de navires par source de données Source de données

Nombre de navires

Nombre de navires issus de l'enquête Activité

408

Nombre

408

de

navires

issus

des

ventes

Nombre de navires issus du flux déclaratif

408

Nombre de navires total

408

Les chiffres clés de la flotte en 2009 Caractéristiques techniques cumulées Nombre de navires

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

408

39 506

2 911

* Nombre d'équivalents temps plein approximé à partir du nombre moyen de marins présents à bord de chaque navire au cours de l'année

Caractéristiques techniques du navire moyen Longueur

Puissance

Jauge

Age

(m)

(kW)

(U.M.S.)

(ans)

8,7

97

7

23

Répartition des navires par catégorie de longueur

Caractéristiques techniques du navire moyen par catégorie de longueur Catégorie de longueur

Nombre de navires

Longueur moyenne

Puissance moyenne

Age moyen

(m)

(kW)

(ans)

Moins de 7 mètres

73

De 7 à 9 mètres

199

De 9 à 12 mètres

128 3

13,5

De 12 à 16 mètres De 16 à 20 mètres

6,2

54

22

8,1

88

23

10,3

122

24

197

23

De 20 à 24 mètres

1

16,5

246

23

De 24 à 40 mètres

1

22,0

331

21

Pyramide des âges des navires

Pyramide des âges des armateurs individuels

(96% du total des armateurs)

Les navires actifs à la pêche en 2009 Nombre de navires Navires actifs à la pêche

408

Navires inactifs à la pêche toute l'année Total

0 408

Les données d'activité présentées ci-dessous sont issues des calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité collectés sur l'année 2009. L'ensemble des indicateurs fournis par la suite porte sur les 408 navires actifs à la pêche.

des

navires)

Chiffres clés par rayon d'action des navires Le rayon d'action est défini de la manière suivante : les navires ayant exercé plus de 75% de leur activité dans les 12 milles sont qualifiés de « Côtiers ». Ceux ayant exercé entre 25 et 75% de leur activité dans cette zone sont qualifiés de « Mixtes ». Enfin, ceux ayant exercé plus de 75% de leur activité à l’extérieur de la bande côtière sont qualifiés de « Larges ». Ce dernier groupe correspond aux navires qui pêchent au large des côtes françaises, mais certains ont une activité dans la zone côtière d’autres pays. Rayon d'action

Nombre de navires

Nombre de marins

Puissance totale (kW)

Côtier

366

90%

487

78%

32 851

83%

Mixte

39

10%

109

17%

5 634

14%

3 408

1% 100%

31 627

5% 100%

1 021 39 506

3% 100%

Large Total Nombre de navires par rayon d'action

Nombre de marins par rayon d'action

Puissance totale (kW) par rayon d'action

Répartition des navires par catégorie de longueur et par rayon d'action Catégorie de longueur

Côtier

Mixte

Large

Total

Moins de 7 mètres

72

1

73

De 7 à 9 mètres De 9 à 12 mètres De 12 à 16 mètres De 16 à 20 mètres De 20 à 24 mètres De 24 à 40 mètres Total

196

3

199

97

30

1

3

3

1

1 1

366

128

39

2 3

1 408

Répartition des navires par port d'exploitation principal et par rayon d'action Le port d'exploitation principal correspond au port le plus fréquenté par un navire durant l'année. Lieu d'immatriculation

Côtier

Mixte

Audierne Quiberon Barfleur L'Herbaudière (Noirmoutier-en-l'Île) Saint-Gilles-Croix-de-Vie Saint-Vaast-la-Hougue

26

Yeu port Joinville (L'Ile-d'Yeu) Erquy Lorient

13

La Cotinière (Saint-Pierre d'Oléron) Saint-Quay-Portrieux Douarnenez

22

Large

Total 26

1

23

18 16 11

12 12 10

18 2

18

5

16

1

14

2

14 12

2

12

6

5

11 1

11

1

11

Saint-Guénolé (Penmarch) Guilvinec Les Sables-d'Olonne

9

6

10

Royan

3

10

8

8

La Rochelle

7

7

Loctudy

7

7

Plougasnou (Le Diben-Primel) Roscoff Sainte-Marine (Combrit) Brest Ile-d'Houat

6

6

6

6

6

6

La Turballe

6

Baie de Bourgneuf (ens. de communes) Belon (Riec-sur-Belon) Cherbourg

5

Le Croisic Pors-Even (Ploubazlanec) Arzon Batz (Ile-de-Batz)

6

6 2

6 5

5

5

3

2

5

4

3

4

4

4

2

4

Boyardville (Saint-Georges-d'Oléron) Camaret (Camaret-sur-Mer) Hoedic

1

Le Palais Le Tinduff (Plougastel-Daoulas) Lesconil (Plobannalec) Paimpol

1

4

4

4

3

3

3

3

2

3

3

3

3

3

3

3

3

3

3

3

3

3

3

3

Doëlan (Clohars-Carnoët) Etel Fromentine (La Barre-de-Monts) Kerlouan Lanildut

3

3

2

2

2

2

2

2

Le Conquet

2

2

Le Douhet (Saint-Denis-d'Oléron) Le Pouldu (Clohars-Carnoët) Morgat (Crozon) Pors Beach (Logonna-Daoulas)

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

Saint-Cast-le-Guildo Sauzon Adour (ens. communes) Belle-Île-en-Mer (ens. de communes) Charron Le Pave Concarneau

Port-Maubert (Saint-Fort-sur-Gironde) Port-en-Bessin (Port-en-Bessin-Huppain) Saint-Jean-de-Luz, Ciboure Saint-Malo Sarzeau Séné Talmont-sur-Gironde Argenton (Porspoder)

2

2

2

2

Lieu d'immatriculation

Côtier

Mixte

Large

Total

Bénodet

1

1

Cap Coz (Fouesnant) Capbreton Dahouët (Pléneuf-Val-André) Damgan, Penerf Fécamp

1

1

1

1

1

1

1

1

Goury (Auderville) Gouville-sur-Mer Grand-Fort-Philippe Grandcamp (Grandcamp-Maisy) Granville Gâvres

1

1

Ile-Grande (Pleumeur-Bodou) Korejou / Saint-Michel (Plouguerneau) L'Aiguillon-sur-Mer L'Eguille L'Epoids (Beauvoir-sur-Mer) La Corogne La Forêt-Fouesnant

1

1

1

1

1 1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1 1

1

1 1

1

1

1

La Palmyre La Tremblade

1

La Trinité-sur-Mer

1

1 1 1

Larmor-Plage Le Magouer (Plouhinec) Le Verdon-sur-Mer Locmariaquer Locquémeau (Trédrez-Locquémeau) Morlaix Mortagne-sur-Gironde

1

1

1

1

1

1

Noirmoutier-en-l'Île

1

Nord-Boulogne (Boulogne-sur-Mer) Ondarroa Ouessant Ouistreham Perros-Guirec Plouescat - Pors-Guen

1

1

1

1

Pont de la Corde (Carantec) Pornic Porscave (Lampaul-Plouarzel) Port Tudy (Groix) Port-Louis Roubaril (Gatteville-le-Phare) Total

1

1 1

1

1 1

1

1 1 1

1 1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

366

39

3

408

Nombre de navires

Synthèse de l'activité des navires actifs à la pêche en 2009 •

Les engins utilisés

Liste des engins mis en oeuvre Le tableau suivant renseigne le nombre de navires actifs au moins un mois dans l'année par type d'engin et le cumul du nombre de mois d'activité observés pour chaque type d'engin. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il utilise un engin au moins un jour dans le mois. On déduit de ces deux informations une estimation du nombre moyen de mois d'utilisation d'un engin par navire. Un navire peut utiliser plusieurs engins au cours d'une même année. Nombre de navires

Engin

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

304

(75%)

2 170

7,1

187

(46%)

1 274

6,8

106

(26%)

428

4,0

98

(24%)

524

5,3

64

(16%)

328

5,1

59

(14%)

205

3,5

Rivage

54

(13%)

317

5,9

Plongée sous marine

19

(5%)

111

5,8

6

(1%)

28

4,7

2

(0%)

11

5,5

1

(0%)

6

6,0

Palangre Ligne à main Filet Casier Drague Tamis Métiers de l'appât

Autres activités que la pêche Verveux Capéchade Scoubidou Senne

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen d'engins utilisés par navire actif à la pêche s'élève à 2,2. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre d'engins qu'ils utilisent et selon leur rayon d'action. Nombre d'engins

Côtier

Mixte

Large

Total

1 engin

108

17

2

127

(31%)

2 engins

111

16

1

128

(31%)

3 engins

98

6

104

(25%)

4 engins

39

39

(10%)

5 engins

9

9

(2%)



Les métiers pratiqués

Liste des métiers pratiqués De la même manière que pour les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente, pour les principaux métiers pratiqués le nombre de navires exerçant ces métiers, le nombre total de mois qui leur est consacré et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un navire peut pratiquer, plusieurs métiers au cours de l'année, d'un mois, plus rarement au cours d'une marée. Métier

Nombre de navires

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

Palangre à poissons

304

(75%)

2 170

7,1

Ligne à main à poissons

184

(45%)

1 265

6,9

Filet petites mailles à poissons Drague à coquille saint-jacques Casier à gros crustacés Tamis à civelles Métiers de l'appât Casier à crevettes Filet petites mailles à mollusques

98

(24%)

354

3,6

63

(15%)

297

4,7

60

(15%)

326

5,4

59

(14%)

205

3,5

54

(13%)

317

5,9

42

(10%)

159

3,8

Pêche de rivage

21

(5%)

43

2,0

Drague à bivalves (hors coquille Saint-Jacques) Filet grandes mailles à poissons Casier à petits crustacés Casier à seiches, poulpes Plongée sous-marine Ligne à main à mollusques

19

(5%)

111

5,8

19

(5%)

74

3,9

12

(3%)

23

1,9

9

(2%)

57

6,3

9

(2%)

18

2,0

Filet grandes mailles à crustacés

6

(1%)

28

4,7

Casier à buccins

6

(1%)

12

2,0

Autres activités que la pêche Casier à divers poissons Verveux à anguilles Scoubidou à algues Ligne à main à thons

4

(1%)

23

5,8

4

(1%)

9

2,2

2

(0%)

11

5,5

2

(0%)

2

1,0

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen de métiers pratiqués par navire actif à la pêche s'élève à 2,4. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre de métiers pratiqués et selon leur rayon d'action. Nombre de métiers

Côtier

Mixte

Large

Total

106

17

2

125

(31%)

2 métiers

93

14

1

108

(26%)

3 métiers

86

5

91

(22%)

4 métiers

56

3

59

(14%)

5 métiers

19

19

(5%)

6 métiers

5

5

(1%)

1 métier



Les périodes d'inactivité

La collecte exhaustive des calendriers d'activité permet d'identifier, pour chaque navire, les périodes d'inactivité. Ainsi, parmi les 408 navires actifs, 212 sont inactifs à la pêche au moins un mois dans l'année. Cela représente pour ces navires une période d'inactivité totale de 688 mois, soit environ 3,2 mois d'inactivité en moyenne par navire en 2009.



Les zones de pêche fréquentées

De la même manière que pour les métiers ou les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente le nombre de navires fréquentant les différentes zones de pêche (cf. carte ci-dessous), le nombre total de navires*mois que cette activité représente et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un même navire peut fréquenter différentes zones de pêche au cours de l'année. Les informations utilisées ci-après sont issues des calendriers d'activité et se limitent aux 2 principales zones de pêche par métier et par mois. Le tableau proposé ici est donc un résumé de l'activité totale des navires. Zone de pêche

Nombre de navires

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

CIEM VIIIa (Sud Bretagne)

214

2 139

10,0

CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM

165

1 579

9,6

49

471

9,6

44

401

9,1

13

100

7,7

CIEM IVc (Mer du Nord méridionale)

3

5

1,7

CIEM VIIIc (Nord et nord-ouest Espagne) CIEM VIa (Ouest Ecosse) CIEM VIIj (Great Sole) CIEM VIIb (Ouest Irlande) CIEM VIIk (Ouest Great Sole) CIEM VIIc (Porcupine Bank)

2

14

7,0

2

8

4,0

2

5

2,5

2

3

1,5

2

2

1,0

VIIe (Manche occidentale) VIId (Manche orientale) VIIIb (Sud Gascogne) VIIh (Little Sole) VIIId (Centre Gascogne)

Carte des divisions CIEM d'atlantique Nord-Est

Synthèse des flottilles 2009 Cette section propose une partition de la flotte active à la pêche en prenant en compte les principales combinaisons de métiers exercés au cours de l'année. La flotte est ainsi subdivisée en flottilles, c'est-à-dire en groupes de navires adoptant des stratégies de pêche similaires (mêmes métiers ou combinaisons de métiers) durant l'année. Cette classification de navires par type permet de structurer une flotte qui, à première vue, semble hétérogène par la diversité des métiers pratiqués et la polyvalence des unités côtières. Ainsi, un navire peut pratiquer plusieurs métiers au cours de l'année, mais ne sera affecté qu'à une seule flottille.

Liste des flottilles représentées (typologie Ifremer-SIH) Nombre de navires

Flottille

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

174

18 239

1 483

Dragueurs

59

6 250

445

Tamiseurs

53

4 108

232

1

147

9

Métiers de l'hameçon

Senneurs Caseyeurs Métiers de l'hameçon Fileyeurs Métiers de l'hameçon Divers métiers côtiers Total

71

5 575

298

45

4 970

428

408

39 506

2 911

Caractéristiques techniques des navires par flottille

Flottille

Longueur(m)

Puissance(kW)

Jauge(U.M.S.)

Min

Moy

Max

Min

Moy

Max

Min

Moy

Max

Métiers de l'hameçon

4,4

8,6

24,8

5

105

552

0,8

9

224

Dragueurs

7,3

9,5

12,0

40

106

184

2

8

17 24

Tamiseurs

5,5

8,3

12,0

18

78

159

0,9

4

11,9

11,9

11,9

147

147

147

9

9

9

Fileyeurs Métiers de l'hameçon

4,4

8,1

12,0

8

79

221

0,6

4

18

Divers métiers côtiers

5,0

9,3

24,7

15

110

316

0,6

10

175

Senneurs Caseyeurs Métiers de l'hameçon

Synthèse des productions en 2009 Deux sources issues de la DPMA permettent d'estimer la production des navires de pêche : •

La source « Flux déclaratif » correspond aux déclarations de captures et d'effort des pêcheurs professionnels, dans les journaux de bord



La source « Ventes », essentiellement constituée des ventes en criée.

(navires de 10 mètres et plus) ou les fiches de pêche (navires de moins de 10 mètres) ;

Confrontation des différentes sources de données Le tableau ci-dessous permet de comparer la présence des navires dans les différentes sources de données disponibles : •



La première partie du tableau recense le nombre de navires présents dans chacune des sources, et le pourcentage de navires présents dans le flux déclaratif et les ventes par rapport au nombre total de navires identifiés comme actifs dans les calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité des navires – source : Ifremer-SIH) ; La seconde partie du tableau compare de la même manière le nombre de mois de présence des navires dans chaque source. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il pratique une activité de pêche au moins un jour dans le mois. Nombre de navires

Nombre de navires * mois

Catégorie de longueur Activité

Flux déclaratif

Ventes

Activité

Flux déclaratif

Ventes

Moins de 7 mètres

73

58

(79%)

50

(68%)

694

262

(38%)

376

(54%)

De 7 à 9 mètres

199

170

(85%)

186

(93%)

1 989

710

(36%)

1 675

(84%)

De 9 à 12 mètres

128

116

(91%)

124

(97%)

1 407

809

(57%)

1 301

(92%)

3

3

(100%)

3

(100%)

35

33

(94%)

35

(100%)

De 12 à 16 mètres De 16 à 20 mètres

1

1

(100%)

1

(100%)

12

12

(100%)

12

(100%)

De 24 à 40 mètres Total

1 408

1 352

(100%) (86%)

1 368

(100%) (90%)

12 4 185

12 1 871

(100%) (45%)

11 3 425

(92%) (82%)

Moins de 10 mètres

341

287

(84%)

302

(89%)

3 431

1 246

(36%)

2 738

(80%)

67

65

(97%)

66

(99%)

754

625

(83%)

687

(91%)

De 20 à 24 mètres

10 mètres et plus

Production des 20 espèces principales en volume (source "Flux déclaratif") Espèce

Tonnage (T) 1 750

(38%)

446

(10%)

392

(8%)

383

(8%)

203

(4%)

147

(3%)

132

(3%)

115

(2%)

70

(2%)

66

(1%)

commune

65

(1%)

nca

63

(1%)

56

(1%)

53

(1%)

44

(1%)

41

(1%)

37 488

(1%) (11%)

4 646

(100%)

Congre d'Europe Bar

européen

Merlu européen Coquille St-Jacques atlantique Laminaire digitée Lieu jaune Merlan Lingue Maigre

commun

Poissons marins nca Lançons

nca

Roussettes

nca

Seiche Émissoles

Motelles nca Coquilles marines nca Crabe

vert Grande

roussette bleu

Merlan Maquereau

commun Autres espèces

Total (toutes espèces confondues)

Production des 20 espèces principales en valeur (source "Ventes") Espèce

Tonnage (T)

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

Bar européen

812

(16%)

12 235 099

(48%)

15,06

Coquille St-Jacques atlantique

851

(17%)

1 789 829

(7%)

2,10

1 285

(26%)

1 768 632

(7%)

1,38

293

(6%)

1 737 486

(7%)

5,92

157

(3%)

1 070 862

(4%)

6,81

256

(5%)

998 530

(4%)

3,91

Congre d'Europe Lieu

jaune

Maigre commun Merlan Bouquet commun

Espèce

Tonnage (T)

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

Saint Pierre Sole

35

(1%)

524 505

(2%)

14,89

commune

44

(1%)

518 534

(2%)

11,68

22

(0%)

393 544

(2%)

17,93

60

(1%)

351 447

(1%)

5,81

Homard européen Dorade

grise

Lingue

89

(2%)

245 238

(1%)

2,77

101

(2%)

193 899

(1%)

1,91

européen

53

(1%)

179 523

(1%)

3,41

Seiche commune

35

(1%)

174 257

(1%)

5,00

86

(2%)

172 361

(1%)

2,00

Émissoles nca Requin-hâ Merlu Dorade

rose

Dorade royale Maquereau commun Crevette rose du large Autres espèces

Total (toutes espèces confondues)

11

(0%)

156 979

(1%)

13,67

10 634

(0%) (13%)

134 518 1 722 962

(1%) (7%)

13,25 2,72

4 943

(100%)

25 428 714

(100%)

5,14

Fileyeurs Année 2009 Nombre de navires par source de données Source de données

Nombre de navires

Nombre de navires issus de l'enquête Activité

598

Nombre

ventes

598

Nombre de navires issus du flux déclaratif

598

de

navires

issus

des

Nombre de navires total

598

Les chiffres clés de la flotte en 2009 Caractéristiques techniques cumulées Nombre de navires

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

598

84 552

11 504

* Nombre d'équivalents temps plein approximé à partir du nombre moyen de marins présents à bord de chaque navire au cours de l'année

Caractéristiques techniques du navire moyen Longueur

Puissance

Jauge

Age

(m)

(kW)

(U.M.S.)

(ans)

10,7

141

19

21

Répartition des navires par catégorie de longueur

Caractéristiques techniques du navire moyen par catégorie de longueur Catégorie de longueur

Nombre de navires

Longueur moyenne

Puissance moyenne

Age moyen

(m)

(kW)

(ans)

Moins de 7 mètres

66

6,3

49

21

De 7 à 9 mètres

165

7,9

73

22

De 9 à 12 mètres

244

10,8

150

21

67

13,9

201

21

De 20 à 24 mètres

29

17,7

293

20

De 24 à 40 mètres

21

21,3

357

22

De 12 à 16 mètres De 16 à 20 mètres

Pyramide des âges des navires

Pyramide des âges des armateurs individuels

(91% du total des armateurs)

Les navires actifs à la pêche en 2009 Nombre de navires Navires actifs à la pêche

598

Navires inactifs à la pêche toute l'année Total

0 598

Les données d'activité présentées ci-dessous sont issues des calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité collectés sur l'année 2009. L'ensemble des indicateurs fournis par la suite porte sur les 598 navires actifs à la pêche.

des

navires)

Chiffres clés par rayon d'action des navires Le rayon d'action est défini de la manière suivante : les navires ayant exercé plus de 75% de leur activité dans les 12 milles sont qualifiés de « Côtiers ». Ceux ayant exercé entre 25 et 75% de leur activité dans cette zone sont qualifiés de « Mixtes ». Enfin, ceux ayant exercé plus de 75% de leur activité à l’extérieur de la bande côtière sont qualifiés de « Larges ». Ce dernier groupe correspond aux navires qui pêchent au large des côtes françaises, mais certains ont une activité dans la zone côtière d’autres pays. Rayon d'action

Nombre de navires

Nombre de marins

Puissance totale (kW)

Côtier

395

66%

750

46%

41 558

49%

Mixte

156

26%

586

36%

29 174

35%

47 598

8% 100%

279 1 615

17% 100%

13 820 84 552

16% 100%

Large Total Nombre de navires par rayon d'action

Nombre de marins par rayon d'action

Puissance totale (kW) par rayon d'action

Répartition des navires par catégorie de longueur et par rayon d'action Catégorie de longueur

Côtier

Mixte

Large

Total

Moins de 7 mètres

63

3

De 7 à 9 mètres De 9 à 12 mètres De 12 à 16 mètres De 16 à 20 mètres De 20 à 24 mètres De 24 à 40 mètres Total

161

3

1

165

146

93

5

244

17

41

9

67

6

12

11

29

4 156

15

21 598

2 395

66

47

Répartition des navires par port d'exploitation principal et par rayon d'action Le port d'exploitation principal correspond au port le plus fréquenté par un navire durant l'année. Lieu d'immatriculation Boulogne-sur-Mer Arcachon Yeu port Joinville (L'Ile-d'Yeu) Les Sables-d'Olonne Loctudy Roscoff Capbreton Lorient Dunkerque Audierne L'Herbaudière (Noirmoutier-en-l'Île) Le Conquet Saint-Guénolé (Penmarch) Concarneau Calais Douarnenez

Côtier

Mixte

Total

43

17

5

7

8

7

22

2

14

2

18

3

8

1

8

14

1

1

12

3

1

7

8

7

5

3

10

5

9

17

2 1

17 16 16 15 14 14

3

10

1

52 22

17

10

La Vigne (Lège-Cap-Ferret) Le Havre Plouescat - Pors-Guen

Large

6

14 13

1

11

8

9

9

9

Royan

9

Saint-Vaast-la-Hougue

5

1

Fécamp

7

4

9

3 3

8 8

1

Grandcamp (Grandcamp-Maisy)

1

3

La Cotinière (Saint-Pierre d'Oléron) Doëlan (Clohars-Carnoët) Saint-Jean-de-Luz, Ciboure

5

2

Bayonne

1

7

Belon (Riec-sur-Belon) Damgan, Penerf Dieppe Granville Le Croisic Lesconil (Plobannalec) Pasajes Saint-Valery-en-Caux

6

6

Séné Arzon Barfleur Camaret (Camaret-sur-Mer) Cherbourg Guilvinec

4 7

4

1 5

5 5 5

5

4

1

4

4

4

4

4 4

2

4

4

4

4 4

Saint-Aubin-sur-Mer Saint-Gilles-Croix-de-Vie

4 1

4 4

4 1

3

4 3

3

3

2

3

3

3

3

3

3 3

5 4

4

2

Omonville

5

5

1

4

Antifer (La Poterie-Cap-d'Antifer) Blainville-sur-Mer Brest

(La Verdon-

5

5

1

3

Diélette (Flamanville) Groix La Rochelle

5

5

5

Trévignon (Trégunc)

Le Morin Guérinière) Le sur-Mer Luc-sur-Mer

6 1

3

5

7 7

5

4

Bénodet

5

5

La Forêt-Fouesnant Meschers-sur-Gironde Pors-Even (Ploubazlanec) Port-Louis Quiberon

Bricqueville-sur-Mer

8 1

6

5

8

3 1

3

Lieu d'immatriculation

Côtier

Mixte

Cléder

2

Courseulles-sur-Mer

2

Large

2 2 2

Dingle Goury (Auderville) La Trinité-sur-Mer Langrune-sur-Mer Le Palais Loguivy de la mer (Ploubazlanec) Mortagne-sur-Gironde Noirmoutier-en-l'Île Ouistreham Piriacsur-Mer Pleubian(Port-Béni) Port-en-Bessin (Port-en-Bessin-Huppain) Querqueville la petite Saint-Cast-le-Guildo Saint-Germain-sur-Ay Santec Sarzeau Ver-sur-Mer Veules-les-Roses Adour (ens. communes) Argenton (Porspoder) Baie de Bourgneuf (ens. de communes) Beg Meil (Fouesnant) Bernières-sur-Mer Brigneau (Moëlan-sur-Mer) Cap Coz (Fouesnant) Carino-Pedra Carteret (Barneville-Carteret) Cordemais Denneville Dives-sur-Mer Etel Fermanville Gouville-sur-Mer Gujan-Mestras Gâvres Ile-Grande (Pleumeur-Bodou) Kerdruc (Névez) Kerroch (Ploemeur) Korejou / Saint-Michel (Plouguerneau) L'Eguille L'Epoids (Beauvoir-sur-Mer) La Mareschale (Saint-Seurin-de-Cadourne) La Passerelle (Gujan-Mestras) La Roche Jaune (Plouguiel) Lanildut Le Tréport Lion-sur-Mer Locmiquélic Locquémeau (Trédrez-Locquémeau) Lomener (Ploemeur) Marennes Mimizan Moguériec (Sibiril) Molène (Ile-Molène) Nord-Boulogne (Boulogne-sur-Mer) Paimboeuf Paimpol

Total

2

2

2 2

2 1

2

1

2

2 2 2 2

1

1

2 2 2

2

2 1

2 2

1

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

1

1

1

1

1

1 1

2

1 1

1

1

1

1

1

1 1

1

1 1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1 1

1 1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1 1

1

1 1

1 1

1 1

1

1

1

1

1

Pirou

1

1

Porscave (Lampaul-Plouarzel) Port Tudy (Groix) Port le Four (Lège-Cap-Ferret)

1

1

1

1

Port-Maubert (Saint-Fort-sur-Gironde) Portsall Pourville (Hautot-sur-Mer)

1 1 1

1

Lieu d'immatriculation

Côtier

Mixte

Large

Total

Saint-Pabu

1

1

Saint-Quay-Portrieux

1

1

Sauzon

1

1

1 395

1 598

Trébeurden Total

156

47

Nombre de navires

Synthèse de l'activité des navires actifs à la pêche en 2009 •

Les engins utilisés

Liste des engins mis en oeuvre Le tableau suivant renseigne le nombre de navires actifs au moins un mois dans l'année par type d'engin et le cumul du nombre de mois d'activité observés pour chaque type d'engin. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il utilise un engin au moins un jour dans le mois. On déduit de ces deux informations une estimation du nombre moyen de mois d'utilisation d'un engin par navire. Un navire peut utiliser plusieurs engins au cours d'une même année. Nombre de navires

Engin

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

598 (100%)

5 835

9,8

199

(33%)

1 374

6,9

65

(11%)

198

3,0

35

(6%)

129

3,7

Rivage

7

(1%)

13

1,9

Métiers de l'appât

4

(1%)

24

6,0

3

(1%)

7

2,3

Filet Casier Palangre Ligne à main Tamis Verveux - Capéchade

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen d'engins utilisés par navire actif à la pêche s'élève à 1,5. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre d'engins qu'ils utilisent et selon leur rayon d'action. Nombre d'engins

Côtier

Mixte

Large

Total

1 engin

190

124

40

354

(59%)

2 engins

153

30

4

187

(31%)

3

44

(7%)

13

(2%)

3 engins

40

1

4 engins

12

1



Les métiers pratiqués

Liste des métiers pratiqués De la même manière que pour les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente, pour les principaux métiers pratiqués le nombre de navires exerçant ces métiers, le nombre total de mois qui leur est consacré et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un navire peut pratiquer, plusieurs métiers au cours de l'année, d'un mois, plus rarement au cours d'une marée. Métier Filet petites mailles à poissons Filet grandes mailles à poissons Casier à gros crustacés Casier à crevettes Palangre à poissons Filet petites mailles à mollusques Casier à seiches, poulpes Filet grandes mailles à crustacés Ligne à main à poissons Casier à buccins Casier à petits crustacés Tamis à civelles Casier à divers poissons Casier à anguilles Verveux à anguilles Palangre à thons Pêche de rivage Ligne à main à thons

Nombre de navires

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

578

(97%)

5 217

9,0

194

(32%)

1 011

5,2

106

(18%)

684

6,5

86

(14%)

405

4,7

64

(11%)

193

3,0

61

(10%)

139

2,3

60

(10%)

162

2,7

33

(6%)

101

3,1

32

(5%)

123

3,8

30

(5%)

193

6,4

27

(5%)

156

5,8

7

(1%)

13

1,9

5

(1%)

14

2,8

5

(1%)

10

2,0

4

(1%)

24

6,0

4

(1%)

7

1,8

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen de métiers pratiqués par navire actif à la pêche s'élève à 2,2. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre de métiers pratiqués et selon leur rayon d'action. Nombre de métiers

Côtier

Mixte

Large

Total

1 métier

127

72

21

220

(37%)

2 métiers

100

62

21

183

(31%)

3 métiers

77

18

2

97

(16%)

4 métiers

62

4

3

69

(12%)

5 métiers

22

22

(4%)

6 métiers

6

6

(1%)



Les périodes d'inactivité

La collecte exhaustive des calendriers d'activité permet d'identifier, pour chaque navire, les périodes d'inactivité. Ainsi, parmi les 598 navires actifs, 257 sont inactifs à la pêche au moins un mois dans l'année. Cela représente pour ces navires une période d'inactivité totale de 805 mois, soit environ 3,1 mois d'inactivité en moyenne par navire en 2009.



Les zones de pêche fréquentées

De la même manière que pour les métiers ou les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente le nombre de navires fréquentant les différentes zones de pêche (cf. carte ci-dessous), le nombre total de navires*mois que cette activité représente et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un même navire peut fréquenter différentes zones de pêche au cours de l'année. Les informations utilisées ci-après sont issues des calendriers d'activité et se limitent aux 2 principales zones de pêche par métier et par mois. Le tableau proposé ici est donc un résumé de l'activité totale des navires. Zone de pêche CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM

VIIIa (Sud Bretagne) VIId (Manche orientale) VIIe (Manche occidentale) VIIIb (Sud Gascogne) IVc (Mer du Nord méridionale) VIIh (Little Sole) VIIId (Centre Gascogne) VIIj (Great Sole) VIIk (Ouest Great Sole) VIIb (Ouest Irlande) VIa (Ouest Ecosse) VIIIc (Nord et nord-ouest Espagne) VIIg (Sud-Est Irlande) VIIf (Canal de Bristol) Xa (Açores) VIIc (Porcupine Bank) VIIIe (Ouest Gascogne)

Nombre de navires

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

250

2 403

9,6

165

1 628

9,9

141

1 343

9,5

136

1 075

7,9

38

229

6,0

21

163

7,8

11

27

2,5

10

26

2,6

5

14

2,8

5

6

1,2

3

10

3,3

3

10

3,3

3

5

1,7

2

8

4,0

Carte des divisions CIEM d'atlantique Nord-Est

Synthèse des flottilles 2009 Cette section propose une partition de la flotte active à la pêche en prenant en compte les principales combinaisons de métiers exercés au cours de l'année. La flotte est ainsi subdivisée en flottilles, c'est-à-dire en groupes de navires adoptant des stratégies de pêche similaires (mêmes métiers ou combinaisons de métiers) durant l'année. Cette classification de navires par type permet de structurer une flotte qui, à première vue, semble hétérogène par la diversité des métiers pratiqués et la polyvalence des unités côtières. Ainsi, un navire peut pratiquer plusieurs métiers au cours de l'année, mais ne sera affecté qu'à une seule flottille.

Liste des flottilles représentées (typologie Ifremer-SIH) Nombre de navires

Flottille

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

Fileyeurs Caseyeurs

200

18 641

1 209

Fileyeurs

354

59 550

9 331

Fileyeurs Métiers de l'hameçon Total

44 598

6 361 84 552

963 11 504

Caractéristiques techniques des navires par flottille

Flottille

Longueur(m)

Puissance(kW)

Jauge(U.M.S.)

Min

Moy

Max

Min

Moy

Max

Min

Moy

Fileyeurs Caseyeurs

4,4

8,6

15,8

7

93

324

0,6

6

Max 55

Fileyeurs

4,4

11,9

34,0

6

168

736

0,7

26

328

Fileyeurs Métiers de l'hameçon

6,0

10,8

22,6

20

145

496

1

22

153

Synthèse des productions en 2009 Deux sources issues de la DPMA permettent d'estimer la production des navires de pêche : •

La source « Flux déclaratif » correspond aux déclarations de captures et d'effort des pêcheurs professionnels, dans les journaux de bord



La source « Ventes », essentiellement constituée des ventes en criée.

(navires de 10 mètres et plus) ou les fiches de pêche (navires de moins de 10 mètres) ;

Confrontation des différentes sources de données Le tableau ci-dessous permet de comparer la présence des navires dans les différentes sources de données disponibles : •



La première partie du tableau recense le nombre de navires présents dans chacune des sources, et le pourcentage de navires présents dans le flux déclaratif et les ventes par rapport au nombre total de navires identifiés comme actifs dans les calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité des navires – source : Ifremer-SIH) ; La seconde partie du tableau compare de la même manière le nombre de mois de présence des navires dans chaque source. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il pratique une activité de pêche au moins un jour dans le mois. Nombre de navires

Nombre de navires * mois

Catégorie de longueur Activité

Flux déclaratif

Ventes

Activité

Flux déclaratif

Moins de 7 mètres

66

55

(83%)

56

(85%)

589

De 7 à 9 mètres

165

128

(78%)

146

(88%)

De 9 à 12 mètres

244

232

(95%)

226

(93%)

67

66

(99%)

64

(96%)

De 12 à 16 mètres De 16 à 20 mètres

Ventes

227

(39%)

430

(73%)

1 650

579

(35%)

1 328

(80%)

2 715

2 075

(76%)

2 349

(87%)

756

676

(89%)

695

(92%)

29

29

(100%)

29

(100%)

324

276

(85%)

318

(98%)

De 24 à 40 mètres Total

21 598

21 537

(100%) (90%)

21 548

(100%) (92%)

246 6 351

218 4 113

(89%) (65%)

215 5 383

(87%) (85%)

Moins de 10 mètres

319

261

(82%)

282

(88%)

3 173

1 218

(38%)

2 517

(79%)

10 mètres et plus

279

276

(99%)

266

(95%)

3 178

2 895

(91%)

2 866

(90%)

De 20 à 24 mètres

Production des 20 espèces principales en volume (source "Flux déclaratif") Espèce

Tonnage (T)

Merlu européen Sole

3 877

(21%)

commune

3 676

(20%)

1 709

(9%)

Araignée

européenne Baudroies nca

1 023

(6%)

Tourteau

974

(5%)

Bar européen

658

(4%)

Lieu jaune

533

(3%)

Seiche

commune

521

(3%)

Poissons marins nca

515

(3%)

Plie d'Europe

472

(3%)

341

(2%)

Buccin

Morue de l'Atlantique Roussettes

nca

301

(2%)

Baudroies, etc. nca

247

(1%)

Maigre

commun

180

(1%)

Dorade

grise

179

(1%)

170

(1%)

167 2 467

(1%) (13%)

18 449

(100%)

Turbot

Tacaud commun Pocheteaux et raies raja nca Autres espèces Total (toutes espèces confondues)

Production des 20 espèces principales en valeur (source "Ventes") Espèce Sole

commune

Baudroies Bar

Tonnage (T)

nca

européen

Merlu européen

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

3 852

(26%)

40 832 487

(49%)

10,60

1 047

(7%)

5 798 837

(7%)

5,54

496

(3%)

4 364 037

(5%)

8,80

1 340

(9%)

3 998 133

(5%)

2,98

Turbot

713

(5%)

2 864 941

(3%)

4,02

Rouget de roche

188

(1%)

2 586 206

(3%)

13,74

Lieu

jaune

Espèce

Tonnage (T)

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

137

(1%)

1 315 594

(2%)

9,59

Araignée européenne

554

(4%)

1 204 146

(1%)

2,17

Maigre

234

(2%)

1 199 427

(1%)

5,14

416

(3%)

1 095 600

(1%)

2,64

Sole-pole

66

(0%)

1 090 047

(1%)

16,56

Tourteau

132

(1%)

946 720

(1%)

7,18

Seiche commune

392

(3%)

931 821

(1%)

2,38

Plie d'Europe

402

(3%)

868 373

(1%)

2,16

Requin-taupe commun

482

(3%)

842 027

(1%)

1,75

Dorade

royale

233

(2%)

815 883

(1%)

3,50

Bouquet commun Autres espèces

80 3 345

(1%) (23%)

798 188 7 291 725

(1%) (9%)

9,96 2,18

14 634

(100%)

82 549 312

(100%)

5,64

Barbue

commun

Morue de l'Atlantique Homard

européen

Total (toutes espèces confondues)

Bolincheurs Année 2009 Nombre de navires par source de données Source de données

Nombre de navires

Nombre de navires issus de l'enquête Activité

27

Nombre

ventes

27

Nombre de navires issus du flux déclaratif

27

de

navires

issus

des

Nombre de navires total

27

Les chiffres clés de la flotte en 2009 Caractéristiques techniques cumulées Nombre de navires

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

27

6 283

1 327

* Nombre d'équivalents temps plein approximé à partir du nombre moyen de marins présents à bord de chaque navire au cours de l'année

Caractéristiques techniques du navire moyen Longueur

Puissance

Jauge

Age

(m)

(kW)

(U.M.S.)

(ans)

16,4

233

49

22

Répartition des navires par catégorie de longueur

Caractéristiques techniques du navire moyen par catégorie de longueur Catégorie de longueur

Nombre de navires

Longueur moyenne

Puissance moyenne

Age moyen

(m)

(kW)

(ans)

De 9 à 12 mètres

3

11,9

139

16

De 12 à 16 mètres

15

15,2

185

27

6

17,0

288

17

2

23,8

386

10

De 16 à 20 mètres De 20 à 24 mètres De 24 à 40 mètres

Pyramide des âges des navires

Pyramide des âges des armateurs individuels

(67% du total des armateurs)

Les navires actifs à la pêche en 2009 Nombre de navires Navires actifs à la pêche

27

Navires inactifs à la pêche toute l'année Total

0 27

Les données d'activité présentées ci-dessous sont issues des calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité collectés sur l'année 2009. L'ensemble des indicateurs fournis par la suite porte sur les 27 navires actifs à la pêche.

des

navires)

Chiffres clés par rayon d'action des navires Le rayon d'action est défini de la manière suivante : les navires ayant exercé plus de 75% de leur activité dans les 12 milles sont qualifiés de « Côtiers ». Ceux ayant exercé entre 25 et 75% de leur activité dans cette zone sont qualifiés de « Mixtes ». Enfin, ceux ayant exercé plus de 75% de leur activité à l’extérieur de la bande côtière sont qualifiés de « Larges ». Ce dernier groupe correspond aux navires qui pêchent au large des côtes françaises, mais certains ont une activité dans la zone côtière d’autres pays. Rayon d'action

Nombre de navires

Nombre de marins

Puissance totale (kW)

Côtier

23

85%

131

88%

4 784

76%

Mixte

3

11%

17

11%

911

14%

1 27

4% 100%

1 148

1% 100%

588 6 283

9% 100%

Large Total Nombre de navires par rayon d'action

Nombre de marins par rayon d'action

Puissance totale (kW) par rayon d'action

Répartition des navires par catégorie de longueur et par rayon d'action Catégorie de longueur De De De De De

9 à 12 mètres 12 à 16 mètres 16 à 20 mètres 20 à 24 mètres 24 à 40 mètres

Total

Côtier

Mixte 2

Large

Total

1

3

15

15

6

6 2

23

3

1

2

1

27

Répartition des navires par port d'exploitation principal et par rayon d'action Le port d'exploitation principal correspond au port le plus fréquenté par un navire durant l'année. Lieu d'immatriculation

Côtier

Saint-Guénolé (Penmarch) Saint-Jean-de-Luz, Ciboure Douarnenez Concarneau

Mixte

Total 8

7

7

5

5

3

Les Sables-d'Olonne Hendaye Scheveningen Total

Large

8

3

2

2

1 1

23

Nombre de navires

3

1

1 27

Synthèse de l'activité des navires actifs à la pêche en 2009 •

Les engins utilisés

Liste des engins mis en oeuvre Le tableau suivant renseigne le nombre de navires actifs au moins un mois dans l'année par type d'engin et le cumul du nombre de mois d'activité observés pour chaque type d'engin. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il utilise un engin au moins un jour dans le mois. On déduit de ces deux informations une estimation du nombre moyen de mois d'utilisation d'un engin par navire. Un navire peut utiliser plusieurs engins au cours d'une même année. Nombre de navires

Engin

27 (100%)

Senne Ligne à main Filet Palangre

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

274

10,1 2,0

4

(15%)

8

3

(11%)

13

4,3

1

(4%)

1

1,0

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen d'engins utilisés par navire actif à la pêche s'élève à 1,3. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre d'engins qu'ils utilisent et selon leur rayon d'action. Nombre d'engins

Côtier

Mixte

Large

19

1

2 engins

2

2

3 engins

2

1 engin

Total 1

21

(78%)

4

(15%)

2

(7%)



Les métiers pratiqués

Liste des métiers pratiqués De la même manière que pour les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente, pour les principaux métiers pratiqués le nombre de navires exerçant ces métiers, le nombre total de mois qui leur est consacré et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un navire peut pratiquer, plusieurs métiers au cours de l'année, d'un mois, plus rarement au cours d'une marée. Nombre de navires

Métier

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

25

(93%)

259

10,4

Ligne à main à thons

4

(15%)

8

2,0

Filet petites mailles à poissons Senne de fond à poissons Palangre à poissons

3

(11%)

13

4,3

2

(7%)

15

7,5

Senne pélagique à poissons

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen de métiers pratiqués par navire actif à la pêche s'élève à 1,3. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre de métiers pratiqués et selon leur rayon d'action. Nombre de métiers

Côtier

Mixte

Large

19

1

2 métiers

2

2

3 métiers

2

1 métier

Total 1

21

(78%)

4

(15%)

2

(7%)



Les périodes d'inactivité

La collecte exhaustive des calendriers d'activité permet d'identifier, pour chaque navire, les périodes d'inactivité. Ainsi, parmi les 27 navires actifs, 21 sont inactifs à la pêche au moins un mois dans l'année. Cela représente pour ces navires une période d'inactivité totale de 34 mois, soit environ 1,6 mois d'inactivité en moyenne par navire en 2009.



Les zones de pêche fréquentées

De la même manière que pour les métiers ou les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente le nombre de navires fréquentant les différentes zones de pêche (cf. carte ci-dessous), le nombre total de navires*mois que cette activité représente et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un même navire peut fréquenter différentes zones de pêche au cours de l'année. Les informations utilisées ci-après sont issues des calendriers d'activité et se limitent aux 2 principales zones de pêche par métier et par mois. Le tableau proposé ici est donc un résumé de l'activité totale des navires. Zone de pêche CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM

VIIIa (Sud Bretagne) VIIIb (Sud Gascogne) VIIe (Manche occidentale) VIIIc (Nord et nord-ouest Espagne) IVc (Mer du Nord méridionale) VIIj (Great Sole)

CIEM VIIg (Sud-Est Irlande) CIEM VIId (Manche orientale) CIEM IVb (Mer du Nord centrale) CIEM VIIf (Canal de Bristol)

Nombre de navires

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

16

145

9,1

9

91

10,1

9

55

6,1

4

7

1,8

1

3

3,0

1

1

1,0

1

1

1,0

1

1

1,0

Carte des divisions CIEM d'atlantique Nord-Est

Synthèse des flottilles 2009 Cette section propose une partition de la flotte active à la pêche en prenant en compte les principales combinaisons de métiers exercés au cours de l'année. La flotte est ainsi subdivisée en flottilles, c'est-à-dire en groupes de navires adoptant des stratégies de pêche similaires (mêmes métiers ou combinaisons de métiers) durant l'année. Cette classification de navires par type permet de structurer une flotte qui, à première vue, semble hétérogène par la diversité des métiers pratiqués et la polyvalence des unités côtières. Ainsi, un navire peut pratiquer plusieurs métiers au cours de l'année, mais ne sera affecté qu'à une seule flottille.

Liste des flottilles représentées (typologie Ifremer-SIH) Flottille

Nombre de navires

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

Senneurs

27

6 283

1 327

Total

27

6 283

1 327

Caractéristiques techniques des navires par flottille

Flottille Senneurs

Longueur(m)

Puissance(kW)

Jauge(U.M.S.)

Min

Moy

Max

Min

Moy

Max

Min

Moy

Max

11,8

16,4

29,8

73

233

588

9

49

231

Synthèse des productions en 2009 Deux sources issues de la DPMA permettent d'estimer la production des navires de pêche : •

La source « Flux déclaratif » correspond aux déclarations de captures et d'effort des pêcheurs professionnels, dans les journaux de bord



La source « Ventes », essentiellement constituée des ventes en criée.

(navires de 10 mètres et plus) ou les fiches de pêche (navires de moins de 10 mètres) ;

Confrontation des différentes sources de données Le tableau ci-dessous permet de comparer la présence des navires dans les différentes sources de données disponibles : •



La première partie du tableau recense le nombre de navires présents dans chacune des sources, et le pourcentage de navires présents dans le flux déclaratif et les ventes par rapport au nombre total de navires identifiés comme actifs dans les calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité des navires – source : Ifremer-SIH) ; La seconde partie du tableau compare de la même manière le nombre de mois de présence des navires dans chaque source. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il pratique une activité de pêche au moins un jour dans le mois. Nombre de navires

Nombre de navires * mois

Catégorie de longueur Activité

Flux déclaratif

De 9 à 12 mètres

3

3

De 12 à 16 mètres

15 6

Ventes

(100%)

3

15

(100%)

6

(100%)

2

2

Total

27

10 mètres et plus

27

De 16 à 20 mètres De 20 à 24 mètres De 24 à 40 mètres

Activité

Flux déclaratif

(100%)

34

31

15

(100%)

163

6

(100%)

66

(100%)

2

(100%)

27

(100%)

27

27

(100%)

27

Ventes

(91%)

31

(91%)

145

(89%)

154

(94%)

63

(95%)

67

(102%)

19

19

(100%)

17

(89%)

(100%)

289

265

(92%)

271

(94%)

(100%)

289

265

(92%)

271

(94%)

Production des 20 espèces principales en volume (source "Flux déclaratif") Espèce

Tonnage (T)

Sardine

11 434

commune

Chinchard d'Europe Anchois Mulets Maquereau commun Dorade grise Thon rouge de l'Atlantique

(83%)

765

(6%)

457

(3%)

191

(1%)

178

(1%)

100

(1%)

58

(0%)

Bogue

54

(0%)

Merlan

51

(0%)

Rouget de roche Sar

44

(0%)

37

(0%)

29

(0%)

européen

28

(0%)

Dorade royale

23

(0%)

Chinchard à queue jaune

20

(0%)

Grondin rouge

19

(0%)

18 152

(0%) (1%)

13 701

(100%)

Maquereau

espagnol

commun Chinchards noirs

nca

marins

Poissons nca

Bar

Marbré Autres espèces

Total (toutes espèces confondues)

Production des 20 espèces principales en valeur (source "Ventes") Espèce

Tonnage (T)

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

15 418

(86%)

5 052 327

(48%)

0,33

Anchois

483

(3%)

2 327 755

(22%)

4,82

Chinchard à queue jaune

289

(2%)

485 006

(5%)

1,68

Mulets

Sardine commune

277

(2%)

397 152

(4%)

1,43

Thon rouge de l'Atlantique

59

(0%)

298 168

(3%)

5,01

Maigre commun

55

(0%)

273 368

(3%)

5,01

24

(0%)

203 288

(2%)

8,59

145

(1%)

184 953

(2%)

1,28

Bar Dorade

européen grise

Rouget de roche

Espèce Dorade Chinchard

Tonnage (T) royale

15

(0%)

132 802

(1%)

8,66

d'Europe

425

(2%)

118 016

(1%)

0,28

223

(1%)

104 838

(1%)

0,47

123

(1%)

69 449

(1%)

0,56

11

(0%)

65 823

(1%)

6,21

17

(0%)

60 841

(1%)

3,61

25

(0%)

48 444

(0%)

1,91

9

(0%)

47 981

(0%)

5,62

Maquereau commun Maquereau espagnol Sars, sparaillons nca Pageot

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

acarne

Merlan Marbré Mulet lippu Calmars côtiers nca Autres espèces

Total (toutes espèces confondues)

199

(1%)

185 554

(2%)

0,93

17 880

(100%)

10 492 639

(100%)

0,59

Senne danoise Année 2009 Nombre de navires par source de données Source de données

Nombre de navires

Nombre de navires issus de l'enquête Activité

3

Nombre

ventes

3

Nombre de navires issus du flux déclaratif

3

de

navires

issus

des

Nombre de navires total

3

Les chiffres clés de la flotte en 2009 Caractéristiques techniques cumulées Nombre de navires

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

3

1 764

822

* Nombre d'équivalents temps plein approximé à partir du nombre moyen de marins présents à bord de chaque navire au cours de l'année

Caractéristiques techniques du navire moyen Longueur

Puissance

Jauge

Age

(m)

(kW)

(U.M.S.)

(ans)

34,0

588

274

27

Répartition des navires par catégorie de longueur

Caractéristiques techniques du navire moyen par catégorie de longueur Catégorie de longueur De 24 à 40 mètres

Nombre de navires

Longueur moyenne

Puissance moyenne

Age moyen

(m)

(kW)

(ans)

3

Pyramide des âges des navires

34,0

588

27

Pyramide des âges des armateurs individuels (0% du total des armateurs)

Les navires actifs à la pêche en 2009 Nombre de navires Navires actifs à la pêche

3

Navires inactifs à la pêche toute l'année Total

0 3

Les données d'activité présentées ci-dessous sont issues des calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur collectés sur l'année 2009. L'ensemble des indicateurs fournis par la suite porte sur les 3 navires actifs à la pêche.

l'activité

des

navires)

Chiffres clés par rayon d'action des navires Le rayon d'action est défini de la manière suivante : les navires ayant exercé plus de 75% de leur activité dans les 12 milles sont qualifiés de « Côtiers ». Ceux ayant exercé entre 25 et 75% de leur activité dans cette zone sont qualifiés de « Mixtes ». Enfin, ceux ayant exercé plus de 75% de leur activité à l’extérieur de la bande côtière sont qualifiés de « Larges ». Ce dernier groupe correspond aux navires qui pêchent au large des côtes françaises, mais certains ont une activité dans la zone côtière d’autres pays. Rayon d'action

Nombre de navires

Nombre de marins

Puissance totale (kW)

Large

3

100%

1 764

100%

Total

3

100%

1 764

100%

Nombre de navires par rayon d'action

Nombre de marins par rayon d'action

Puissance totale (kW) par rayon d'action

Répartition des navires par catégorie de longueur et par rayon d'action Catégorie de longueur

Large

Total

De 24 à 40 mètres

3

3

Total

3

3

Répartition des navires par port d'exploitation principal et par rayon d'action Le port d'exploitation principal correspond au port le plus fréquenté par un navire durant l'année. Lieu d'immatriculation

Large

Total

Boulogne-sur-Mer

1

Cherbourg

1

1

Le Havre Total

1 3

1 3

Nombre de navires

1

Synthèse de l'activité des navires actifs à la pêche en 2009 •

Les engins utilisés

Liste des engins mis en oeuvre Le tableau suivant renseigne le nombre de navires actifs au moins un mois dans l'année par type d'engin et le cumul du nombre de mois d'activité observés pour chaque type d'engin. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il utilise un engin au moins un jour dans le mois. On déduit de ces deux informations une estimation du nombre moyen de mois d'utilisation d'un engin par navire. Un navire peut utiliser plusieurs engins au cours d'une même année. Nombre de navires

Engin

3 (100%)

Senne

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

16

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen d'engins utilisés par navire actif à la pêche s'élève à 1. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre d'engins qu'ils utilisent et selon leur rayon d'action. Nombre d'engins 1 engin

Large

Total 3

3 (100%)

5,3



Les métiers pratiqués

Liste des métiers pratiqués De la même manière que pour les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente, pour les principaux métiers pratiqués le nombre de navires exerçant ces métiers, le nombre total de mois qui leur est consacré et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un navire peut pratiquer, plusieurs métiers au cours de l'année, d'un mois, plus rarement au cours d'une marée. Nombre de navires

Métier

3 (100%)

Senne de fond à poissons

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

16

Degré de polyvalence des navires En 2009, le nombre moyen de métiers pratiqués par navire actif à la pêche s'élève à 1. Le tableau et le graphique suivants donnent le détail du nombre de navires selon le nombre de métiers pratiqués et selon leur rayon d'action. Nombre de métiers 1 métier

Large

Total 3

3 (100%)

5,3



Les périodes d'inactivité

La collecte exhaustive des calendriers d'activité permet d'identifier, pour chaque navire, les périodes d'inactivité. Ainsi, parmi les 3 navires actifs, 3 sont inactifs à la pêche au moins un mois dans l'année. Cela représente pour ces navires une période d'inactivité totale de 20 mois, soit environ 6,7 mois d'inactivité en moyenne par navire en 2009.



Les zones de pêche fréquentées

De la même manière que pour les métiers ou les engins utilisés, le tableau ci-dessous présente le nombre de navires fréquentant les différentes zones de pêche (cf. carte ci-dessous), le nombre total de navires*mois que cette activité représente et le nombre moyen de mois par navire résultant. Un même navire peut fréquenter différentes zones de pêche au cours de l'année. Les informations utilisées ci-après sont issues des calendriers d'activité et se limitent aux 2 principales zones de pêche par métier et par mois. Le tableau proposé ici est donc un résumé de l'activité totale des navires. Zone de pêche CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM CIEM

VIId (Manche orientale) VIIe (Manche occidentale) VIIj (Great Sole) VIIg (Sud-Est Irlande) VIIId (Centre Gascogne) VIIIa (Sud Bretagne)

Nombre de navires

Nombre de mois d'activité

Nombre moyen de mois d'activité par navire

3

8

2,7

2

4

2,0

2

2

1,0

1

3

3,0

1

2

2,0

Carte des divisions CIEM d'atlantique Nord-Est

Synthèse des flottilles 2009 Cette section propose une partition de la flotte active à la pêche en prenant en compte les principales combinaisons de métiers exercés au cours de l'année. La flotte est ainsi subdivisée en flottilles, c'est-à-dire en groupes de navires adoptant des stratégies de pêche similaires (mêmes métiers ou combinaisons de métiers) durant l'année. Cette classification de navires par type permet de structurer une flotte qui, à première vue, semble hétérogène par la diversité des métiers pratiqués et la polyvalence des unités côtières. Ainsi, un navire peut pratiquer plusieurs métiers au cours de l'année, mais ne sera affecté qu'à une seule flottille.

Liste des flottilles représentées (typologie Ifremer-SIH) Flottille

Nombre de navires

Puissance totale

Jauge totale

(kW)

(U.M.S.)

Senneurs

3

1 764

822

Total

3

1 764

822

Caractéristiques techniques des navires par flottille

Flottille Senneurs

Longueur(m)

Puissance(kW)

Jauge(U.M.S.)

Min

Moy

Max

Min

Moy

Max

Min

Moy

Max

34,0

34,0

34,0

588

588

588

274

274

274

Synthèse des productions en 2009 Deux sources issues de la DPMA permettent d'estimer la production des navires de pêche : •

La source « Flux déclaratif » correspond aux déclarations de captures et d'effort des pêcheurs professionnels, dans les journaux de bord



La source « Ventes », essentiellement constituée des ventes en criée.

(navires de 10 mètres et plus) ou les fiches de pêche (navires de moins de 10 mètres) ;

Confrontation des différentes sources de données Le tableau ci-dessous permet de comparer la présence des navires dans les différentes sources de données disponibles : •



La première partie du tableau recense le nombre de navires présents dans chacune des sources, et le pourcentage de navires présents dans le flux déclaratif et les ventes par rapport au nombre total de navires identifiés comme actifs dans les calendriers d'activité (enquêtes exhaustives sur l'activité des navires – source : Ifremer-SIH) ; La seconde partie du tableau compare de la même manière le nombre de mois de présence des navires dans chaque source. On considère qu'un navire est actif un mois donné dès lors qu'il pratique une activité de pêche au moins un jour dans le mois. Nombre de navires

Nombre de navires * mois

Catégorie de longueur Activité

Flux déclaratif

Ventes

Activité

Flux déclaratif

Ventes

De 24 à 40 mètres

3

3

(100%)

2

(67%)

16

17

(106%)

11

(69%)

Total

3

3

(100%)

2

(67%)

16

17

(106%)

11

(69%)

10 mètres et plus

3

3

(100%)

2

(67%)

16

17

(106%)

11

(69%)

Production des 20 espèces principales en volume (source "Flux déclaratif") Espèce

Tonnage (T) perlon

81

(16%)

Rouget de roche

68

(13%)

64

(13%)

nca

58

(12%)

Grondin rouge

48

(10%)

Morue

38

(8%)

19

(4%)

16

(3%)

Bar européen

16

(3%)

Tacaud commun

14

(3%)

Raie

bouclée

11

(2%)

d'Europe

11

(2%)

5

(1%)

sole

5

(1%)

nca

5

(1%)

grise

5

(1%)

3 25

(1%) (5%)

503

(100%)

Grondin Merlan Églefin Calmars

de

l'Atlantique

Maquereau

commun

Chinchard

d'Europe

Grondins, cavillones nca

Plie

Seiche commune Merlu

européen

Limande Squales Dorade

Émissoles nca Autres espèces

Total (toutes espèces confondues)

Production des 20 espèces principales en valeur (source "Ventes") Espèce

Tonnage (T)

Prix moyen calculé (€ / kg)

Valeur (€)

Rouget de roche

29

(10%)

241 102

(32%)

8,18

Églefin

82

(29%)

Merlan

60

(21%)

119 468

(16%)

1,45

97 081

(13%)

1,62

côtiers nca

17

Morue de l'Atlantique

18

(6%)

79 251

(10%)

4,76

(6%)

66 194

(9%)

3,65

3

(1%)

28 621

(4%)

8,73

Merlu européen

4

(1%)

18 115

(2%)

4,34

Bar

6

(2%)

17 197

(2%)

2,79

1

(0%)

11 067

(1%)

9,76

5

(2%)

10 632

(1%)

2,33

7

(3%)

9 228

(1%)

1,25

5

(2%)

6 178

(1%)

1,15

Calmars

Saint Pierre Limande

sole

européen

Lingue Grondin Émissoles

perlon nca

Maquereau commun Lieu jaune

Espèce

Prix moyen calculé (€ / kg)

Tonnage (T)

Valeur (€)

Cardine franche

3

(1%)

5 675

(1%)

2,01

Grondin

6

(2%)

5 323

(1%)

0,82

3

(1%)

4 287

(1%)

1,51

Tacaud commun

2

(1%)

4 281

(1%)

2,35

Baudroies nca

5

(2%)

3 761

(0%)

0,71

14

(5%)

18 313

(2%)

1,28

287

(100%)

761 444

(100%)

2,66

Plie Raie

rouge

d'Europe bouclée

Autres espèces Total (toutes espèces confondues)

Annexe 2 MODULE VALEUR: Attribution d'une valeur, en euro, aux données de "captures/ventes" issues du module III SACROIS (source : PROJET SACROIS « IFREMER / DPMA »Rapport final, Convention SACROIS, 2008-2010)

Les marées rapprochées VMS / SACAPT / Ventes sont donc disponibles à l’issue du module III de l’application SACROIS, avec des données de captures / ventes rapprochées / qualifiées / redressées (données issues d’un rapprochement des sources «SACAPT- fiches de pêche et logbooks », « VMS-Vessel Monitoring System » et « Ventes issues du RIC correspondant à la première mise en marché des produits sous les halles à marées »). Le module Valeur SACROIS s’applique, alors, à attribuer à chaque donnée de captures / ventes retenue une valeur en euro. Plusieurs cas et sous-cas, listés dans le tableau ci-dessous, sont distingués : Une vente a été rapprochée

Une marée SACAPT a été rapprochée

Origine de la source

par l’application SACROIS à la marée rapprochée

par l’application SACROIS à la marée rapprochée

de données retenue à l’issue du module III

VMS / SACAPT / Ventes considérée

VMS / SACAPT / Ventes considérée

SACROIS « Ventes » => Cas I.2.1

Oui => Cas I.2

Oui => Cas I

« SACAPT » => Cas I.2.2

Non => Cas I.1 Non => Cas II Cas

I:

une

vente

a

été

rapprochée

à

la

marée

rapprochée

VMS / SACAPT / Ventes Selon l’origine de la marée rapprochée VMS / SACAPT / Ventes, deux sous-cas sont distingués4 : Cas I.1 : Les marées rapprochées VMS / SACAPT / Ventes d’origine « OFI », « VMS-OFI » et « OFI-Histo » constituent les marées pour lesquelles aucune

4

Pour le détail des « origines » (Origine de l’information restituée ) possibles des marées

rapprochées VMS / SACAPT / Ventes, se reporter à l'annexe III

marée SACAPT n’a été rapprochée par l’application SACROIS. Une vente leur est cependant rapprochée.5 Seule la donnée « Ventes » est disponible pour ces marées et les valeurs associées aux captures / ventes retenues en sont donc directement déduites. Cas I.2 : Les marées rapprochées VMS / SACAPT / Ventes d’origine « SIPAOFI » et « SIPA-VMS-OFI » constituent les marées pour lesquelles une marée SACAPT et au moins une vente ont été rapprochées par l’application SACROIS.

Deux nouveaux sous-cas sont à considérer : 

Cas I.2.1 : La donnée « Ventes » est conservée à l’issue du module III

SACROIS pour la marée dans son ensemble ou pour les familles d’espèces où la quantité vendue est plus importante que la quantité déclarée (en fonction des cas de croisement des données de Captures et Ventes mis en œuvre dans le module III SACROIS). Les valeurs associées aux captures / ventes retenues en sont directement déduites. 

Cas I.2.2 : La donnée « Ventes » a été rapprochée de la marée

rapprochée SACAPT / VMS / Ventes, mais n’a pas été retenue à l’issue du module III SACROIS. Les valeurs associées aux captures / ventes retenues sont à calculer. Si les espèces sont présentes dans les deux entités « Ventes » et « SACAPT », un prix moyen peut alors être calculé sur la base de la donnée « Ventes »

rapprochée,

puis

appliqué

aux

données de captures / ventes

retenues :

CAPTURE ajustée i

6.2.1.1. cumulée i’ Marée

ESPECE 1

ESPECE 2



ESPECE p

KGi1

KGi2

KGij

Kgip

KGi’1

KGi’2

KGi’j

KGi’p

EUROi’2

EUROi’j

EUROi’p

KGI2

KGIj

KGIp

EUROI2

EUROIj

EUROIp

VENTE EUROi’1

rapprochée KGI1

SACROIS I

EUROI1

Attribution d’une valeur aux captures / ventes KGIj de l’espèce j retenue.

j ∈i & j ∈i ' KGIj = KGij

5

A noter que les marées rapprochées d’origine « VMS » sont les seules marées où

aucune donnée de capture / vente n’a pu être attribuée. Naturellement, aucune donnée en valeur ne leur sera attribuée.

(

EUROIj = KGij * EUROi ' j

KGi ' j

)

Par contre si les espèces ne sont présentes que dans l’entité « SACAPT », entité finalement retenue à l’issue du module III SACROIS, la méthode décrite pour le cas II est alors appliquée (cf. ci-dessous).

Les tableaux ci-dessous récapitulent la nature des deux indicateurs « origine de la

valeur »

(issu

du

module

« CROISEMENT_CAPTURES_VENTES »

Valeur 6

SACROIS

décrit

ici)

et

(issu du module III SACROIS), en

fonction des différents sous-cas possibles :

Sous-Cas

Indicateur « origine de la valeur » associé 6.2.1.1..1 à:

Nature

de l’indicateur

I.1 I.2.1 I.2.2 Sous-Cas

marée SACROIS marée SACROIS, ou espèce j de la marée SACROIS marée SACROIS

EURO_Ventes EURO_Ventes EURO_PXm(ventes)

Indicateur « CROISEMENT_CAPTURES_VENTES »: « SPECIES_IQUANT_OK_SALES » « GENUS_IQUANT_OK_MORE_SPECIES_SALES » « FAMILY_IQUANT_OK_MORE_SPECIES_SALES »

I.2.1

« SPECIES_IQUANT_KO_IJAC_OK_MAX_SOURCE_FAMILY » « GENUS_IQUANT_KO_IJAC_OK_MAX_SOURCE_FAMILY » « FAMILY_IQUANT_KO_IJAC_OK_MAX_SOURCE_FAMILY » « EVERYTHING_KO_MAX_SOURCE_FAMILY » « GENUS_IQUANT_OK_MORE_SPECIES_CATCHES » « FAMILY_IQUANT_OK_MORE_SPECIES_CATCHES »

I.2.2

« SPECIES_IQUANT_KO_IJAC_OK_MAX_SOURCE_FAMILY » « GENUS_IQUANT_KO_IJAC_OK_MAX_SOURCE_FAMILY » « FAMILY_IQUANT_KO_IJAC_OK_MAX_SOURCE_FAMILY » « EVERYTHING_KO_MAX_SOURCE_FAMILY »

Cas II : aucune vente n’a été rapprochée à la marée rapprochée VMS / SACAPT / Ventes Les marées rapprochées VMS / SACAPT / Ventes d’origine « SIPA » et « SIPAVMS » constituent les marées pour lesquelles aucune vente n’a été rapprochée par l’application SACROIS. Les données de captures attribuées à la marée rapprochée VMS / SACAPT / Ventes sont donc issues exclusivement du flux SACAPT.

6

Indicateur de cas fourni à l’issue du module de comparaison des équilibres espèces et

groupes d’espèces des données de captures / débarquement (données issues du Prémodule SACAPT) et des données de ventes (données issues du Pré-module Ventes).

Dans ce cas, un prix moyen par espèce est calculé sur la base des autres informations disponibles et est appliqué aux données de captures / ventes retenues. Plusieurs critères ont une influence supposée sur le prix de vente du produit. A noter qu’une étude « formation des prix », est en cours au sein du Département d’Economie Maritime (DEM) de l’Ifremer. Ses conclusions seront à prendre en considération dans une version ultérieure de l’algorithme proposé ici. Les prix moyens par espèce sont calculés sur la base des données « Ventes » disponibles pour une année glissante, en fonction de la date de l’application de l’algorithme7. A ce stade, il est proposé de prendre en compte les critères suivants : -

Saisonnalité : Mois ou à défaut Trimestre, ou enfin Année

-

Flottille Ifremer d’appartenance du navire ou à défaut Toutes flottilles confondues

-

Taille du navire par la prise en compte d’une classification en longueur des navires : =40m. (CL7) A défaut =12m. (CL2)

-

Zonage de la vente : Pays * Quartier de la criée de vente à défaut Région ou enfin Façade

Pour chaque marée rapprochée VMS / SACAPT / Ventes, les critères retenus pour le calcul de la capture / vente en valeur sont les suivants : -

mois, trimestre ou année associé à la Date de référence (DATE_REF8) de la marée SACROIS considérée

-

dernière9 flottille Ifremer d’appartenance du navire associé à la marée SACROIS considérée

7

Exemple, en Mars de l’année A, les données de « Ventes » d’avril A-1 à Mars A sont

prises en compte pour la définition du prix moyen à appliquer aux données de captures/ventes retenues. 8

La date de référence de la marée SACROIS considérée est renseignée selon l’algorithme

suivant : -

Date de débarquement (non prise en compte dans la version 2.1 de l’application SACROIS)

-

A défaut, date de retour de la marée. Celle-ci est issue de l’application de l’algorithme de rapprochement/validation/croisement des marées SACAPT et VMS décrit dans le rapport intermédiaire du projet SACROIS (module II SACROIS).

-

A défaut et pour les ventes orphelines (origine : « OFI » ou « OFI-Histo »), date de la vente.

-

taille du navire associé à la marée SACROIS considérée

-

quartier, région ou façade associé au Lieu de référence (LIEU_REF10) de la marée SACROIS considérée.

Le calcul multicritère des prix moyens proposés est le suivant. Si le prix, selon la liste des critères proposée en premier lieu existe, alors il est appliqué. À défaut, le prix calculé selon la liste des critères suivante est appliqué, et ainsi de suite : -

Mois * Flottille * CL7 * Quartier (critères 1 – c1)

-

Trimestre * Flottille * CL7 * Quartier (c2)

-

Mois * CL7 * Quartier (c3)

-

Trimestre * CL7 * Quartier (c4)

-

Mois * CL7 * Région (c5)

-

Trimestre * CL7 * Région (c6)

-

Mois * CL7 * Façade (c7)

-

Trimestre * CL7 * Façade (c8)

-

Mois * CL2 * Quartier (c9)

-

Trimestre * CL2 * Quartier (c10)

-

Mois * CL2 * Région (c11)

-

Trimestre * CL2 * Région (c12)

-

Mois * CL2 * Façade (c13)

-

Trimestre * CL2 * Façade (c14)

-

Année * CL7 * Quartier (c15)

-

Année * CL7 * Région (c16)

-

Année * CL7 * Façade (c17)

-

Année * CL2 * Quartier (c18)

-

Année * CL2 * Région (c19)

-

Année * CL2 * Façade (c20)

-

Année * Façade (c21)

-

Année (c22)

-

Prix par défaut (Prix moyen de vente connu pour l’espèce, prix disponible dans une table de référence). Ex. Les algues ou la civelle sont des

9

En fonction de la date d’application de l’algorithme, il pourra s’agir soit de la flottille de

l’année A-1 soit de la flottille de l’année A-2 du navire associé à la marée SACROIS considérée. 10

Le lieu de référence de la marée SACROIS considérée est défini selon l’algorithme

suivant : -

Lieu de retour de la marée. Celui-ci est issu de l’application de l’algorithme de rapprochement/validation/croisement des marées SACAPT et VMS (module II SACROIS).

-

A défaut et pour les ventes orphelines (origine : « OFI » ou « OFI-Histo »), port associé au lieu de la vente.

espèces peu ou pas vendues en criée, mais dont le prix de vente est connu par ailleurs. (c23) ESPECE 1

ESPECE 2



ESPECE p

KGi1

KGi2

KGij

Kgip

rapprochée KGI1

KGI2

KGIj

KGIp

EUROI2

EUROIj

EUROIp

CAPTURE ajustée i Marée

SACROIS I

EUROI1

Au final, pour chaque espèce j et pour chaque capture ajustée KGij, un prix moyen PXj(cx) a été calculé sur la base des critères les plus fins disponibles pour l’espèce j dans les données de ventes disponibles pour l’année écoulée. On a alors :

KGIj = KGij EUROIj = KGij * PXj (cx )

L’indicateur « origine de la valeur » associé à la marée SACROIS est alors le suivant : « EURO_PXm(cx) », où x est égal à la liste des critères qui a été retenue pour le calcul du prix moyen de l’espèce j. Au final et à l’issue de ce module d’attribution d’une valeur aux captures / ventes SACROIS retenues, une valeur a été attribuée à l’ensemble des captures / ventes. La valeur est issue : • soit directement des données « Ventes », • soit d’une application du prix moyen observé dans la donnée « Ventes » associée à la marée SACROIS considérée, • soit enfin d’un prix moyen par espèce calculé sur les données « Ventes » disponibles pour une année et selon différents critères pris en compte (saisonnalité, flottille d’appartenance du navire, classe de longueur du navire, zone associée au lieu de référence de la marée).

Ces données de captures en valeur sont associées à un indice de qualification qui permet de connaître leur précision. Elles sont disponibles par séquence de pêche (jour * engin(maillage, dimension) * zone), la répartition étant déduite de la répartition des données de capture en quantité retenue à l’issue du module III SACROIS.

250

200

150

100

Landings (t)

Trawl

Trawl Pair trawl

Pair trawl Nets

Nets Lines

0

Lines All other gears

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Landings (t)

Landings (t)

160 140 120 100 80 60 40 20 0

All other gears

350

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Landings (t)

ANNEXE 3 : LES PRODUCTIONS EUROPEENNES La production anglaise

IV b,c 300

VIId

250

200

150

100 50 0

Trawl

Trawl

Pair trawl

VIIe,h

Pair trawl

Nets

Nets

Lines

Lines

All other gears

200

VIIa,f,g

300

150

100

50 50

0

All other gears

Nominal landings (t) of bass by UK (E&W) vessels between 1985 and 2009, by gear group and stock unit. Source: FAD, WGNEW

La production de bar par pays, zones CIEM IVb, Ivc, et VIId 4BC7D

Belgium Denmark France1 Netherlands

Scotland

UK (Engl. & Wales) Unallocated2

Total

1984

21

77

577

675

1985

175

76

170

421

1986

151

92

149

392

1987

85

86

194

365

1988

104

8

102

211

425

2

91

150

391

1989

1

147

1990

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