Théorie de la critique Extraits (2016-2017) Damien Airault [PDF]

contemporain et déjà critiqué par Jameson dans son ouvrage emblématique sur le postmodernisme. En fait il fallait co

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The beauty of a living thing is not the atoms that go into it, but the way those atoms are put together.

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la critique de l'art contemporain
If you want to go quickly, go alone. If you want to go far, go together. African proverb

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You have survived, EVERY SINGLE bad day so far. Anonymous

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Courage doesn't always roar. Sometimes courage is the quiet voice at the end of the day saying, "I will

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Be like the sun for grace and mercy. Be like the night to cover others' faults. Be like running water

Extraits
The beauty of a living thing is not the atoms that go into it, but the way those atoms are put together.

Idea Transcript


Théorie de la critique Extraits (2016-2017) Damien Airault

Cette année n’a pas été très prolixe en écrits critiques. Sûrement préoccupé par mon mémoire j’ai publié très peu d’articles, mais en partie rassemblés ici ils ouvrent une réflexion sur ce que peut être le fragment d’un cheminement d’un critique d’art. L’année scolaire débute avec les cours d’Éric Alliez dans l’UFR de Philosophie. Ce cours entend tisser les liens entre la peinture de Richard Hamilton, le pop, et la pensée de Gilles Deleuze. Triste méthodologie, quand le professeur ignore l’implication de l’artiste dans l’Independent Group et son travail de commissaire, quand il passe aussi sous silence son exégèse de Duchamp pourtant capitale pour son sujet, et enfin quand, le mot « pop » apparaissant, le seul synonyme que lui trouve le philosophe est « société de consommation » qu’il relie une seconde après au « vulgaire ». Il n’empêche, ce cours d’Alliez m’ayant ouvert de nombreuses pistes de compréhensions de la pensée de Deleuze, je vais revenir dans une première partie sur le Bacon de Deleuze que nous avons analysé en cours, mais dont je prendrai le contre-pied, et la lecture, très drôle selon moi, qu’en a fait Art & Language, par trop « marxiste » pour notre professeur qui n’y a vu qu’insultes contre son philosophe favori, texte qui n’a été l’occasion que de quelques diatribes, mais qui vaut le coup d’être lu avec un peu d’attention. En tout cas, ma réaction au cours sur le Bacon a trouvé une étrange résonnance dans les lectures de Claire Fagnart, dont les arguments aident à comprendre quelques enjeux de la critique d’art que nous allons ébaucher.

Après un aparté, une deuxième partie rend compte d’un texte publié en janvier sur le travail de l’artiste Cindy Coutant, il propose un devenir fictionnel de la critique car il s’agit, en fait, d’une fiction tirée des différents signes présents dans son œuvre.

La troisième partie de ce petit compte-rendu est la plus complexe : elle s’ouvre sur un billet d’humeur que j’ai publié récemment dans la revue Mouvement (sorti en mars) intitulé L’ère ironique. L’ironie postmoderne est un sujet sur lequel je devrai retravailler dans l’avenir et c’est là l’occasion de tester quelques bases de réflexion. Elle me permet de rebondir aussi sur les questions de la conclusion de Claire Fagnart lors du colloque « Critique création - une pensée traversée par les arts/des œuvres porteuses de critique » en 2015, dont je viens de découvrir la captation. Ce carnet de bord n’est donc par l’exposé du cours sur la théorie de la critique, mais plutôt une mise en relation avec quelques réflexions et productions d’un critique d’art en activité.



Francis Bacon Logique de la sensation Gilles Deleuze 1981

Quatrième de couverture : « Pitié pour la viande ! Il n'y a pas de doute, la viande est l'objet le plus haut de la pitié de Bacon, son seul objet de pitié, sa pitié d'Anglo-Irlandais. Et sur ce point, c'est comme pour Soutine, avec son immense pitié de Juif. La viande n'est pas une chair morte, elle a gardé toutes les souffrances et pris sur soi toutes les couleurs de la chair vive. Tant de douleur convulsive et de vulnérabilité, mais aussi d'invention charmante, de couleur et d'acrobatie. Bacon ne dit pas «pitié pour les bêtes» mais plutôt tout homme qui souffre est de la viande. La viande est la zone commune de l'homme et de la bête, leur zone d'indiscernabilité, elle est ce «fait», cet état même où le peintre s'identifie aux objets de son horreur ou de sa compassion. Le peintre est boucher certes, mais il est dans cette boucherie comme dans une église, avec la viande pour Crucifié («peinture» de 1946). C'est seulement dans les boucheries que Bacon est un peintre religieux. »

Religieux, le mot est dit, et les accents mystiques de Deleuze ne vont que se répéter. Mais avant cela il faut souligner un phénomène étrange qui est à la base de l’esthétique deleuzienne et qui va attirer les foudres d’Art & Language : une forme d’empathie pour la peinture et, en conséquence, pour le peintre, qui le place directement dans une « critique ontologique ». En effet la vision de Deleuze exemplifie une perception ontologique de la peinture : cette dernière possède sa logique propre et est autonome, elle représente de surcroît directement l’expérience du peintre, et en en devenant une sorte de relai elle nous permet d’être touché par ce qui n’est plus la peinture elle-même, mais la figure, les intentions ou la pensée de l’artiste. Deleuze dans son dernier chapitre « L’œil et la main » utilise en permanence cette sorte de relai d’identification. Et c’est la liaison entre le tactile et l’optique qui est le circuit de communication. Pour schématiser, le peintre perçoit, cela se transforme en geste et en matière et en gestes qui, haptiquement, sont perçues par le « spectateur Deleuze », la peinture est donc transmission de « forces », de « diagrammes » qui échappent et dépassent la perception visuelle. « Le tableau reste une réalité visuelle, mais ce qui s’impose à la vue, c’est un espace sans forme et un

mouvement sans repos qu’elle a peine à suivre, et qui défont l’optique 1». Ou encore dans ses dernières lignes : « « Les mots dont Leiris se sert pour Bacon, la main, la touche, la saisie, la prise, évoquent cette activité manuelle directe qui trace la possibilité du fait : on prendra sur le fait, comme on « saisira sur le vif ». Mais le fait lui-même, ce fait pictural venu de la main, c’est la constitution du troisième œil, un œil haptique, une vision haptique de l’œil, cette nouvelle clarté. C’est comme si la dualité du tactile et de l’optique était dépassée visuellement, vers cette fonction haptique issue du diagramme2. » La fonction haptique devient le canal d’une forme de transmission de pensée, existant au-delà du matériel. (On notera le vocabulaire presque mystique du « Troisième Œil », de la « Clarté », et d’un vocabulaire du gestuel qu’il reproche ici à Leiris et plus haut à Focillon) Pour confirmer cette vision ontologique de l’œuvre chez Deleuze, nous pouvons aussi souligner la présence d’un vocabulaire et de formules déjà relevés par Claire Fagnart (je cite à partir de mes notes) : - Résistance à la narrativité, aux approches métaphoriques allégoriques - Contact immédiat avec l’œuvre, elle est « présente » - Incompatibilité avec le langage - Immersion - Métaphysique, l’objet renvoie à un indicible. Tout cela est présent dans le texte de Deleuze : Chap. 10 « Ces lois n’ont rien à voir avec une formule consciente à appliquer ; elles font partie de cette logique irrationnelle, ou de cette logique de la sensation qui constitue la peinture. Elles ne sont ni simples ni volontaires. » Ou encore Chap. 12 : « « C’est comme le surgissement d’un autre monde. Car ces marques, ces traits sont irrationnels, involontaires, accidentels, libres, au hasard. Ils sont non représentatifs, non illustratifs, non narratifs. Mais ils ne sont pas davantage significatifs ni signifiants : ce sont des traits asignifiants. Ce sont des traits de sensation, mais de sensations confuses (les sensations confuses qu’on apporte en naissant, disait Cézanne). Et surtout ce sont des traits manuels. C’est là que le peintre opère avec chiffon, balayette, brosse ou éponge ; c’est là qu’il jette de la peinture avec la main. C’est comme si la main prenait une indépendance, et passait au service d’autres forces, traçant des marques qui ne dépendent plus de notre volonté ni de notre vue. Ces marques manuelles presque aveugles témoignent donc de l’intrusion d’un autre monde dans le monde visuel de la figuration. » (Encore la référence à un « autre monde »)

1

Les citations viennent d’une version en « ebook », la pagination est donc faussée. Nous sommes ici dans le premier paragraphe du chapitre 17 2 . Précisons qu’entre l’espace pictural et la figure intervient le « diagramme » et que c’est ce diagramme qui va constituer le langage involontaire du peintre et agir sur le spectateur. Le diagramme de Bacon est aussi la structure d’un « Corps sans organes ». Chap. 7 « le corps sans organes ne se définit pas par l’absence d’organes, il ne se définit pas seulement par l’existence d’un organe indéterminé, il se définit enfin par la présence temporaire et provisoire des organes déterminés. » ou encore « « Le corps sans organes se définit donc par un organe indéterminé, tandis que l’organisme se définit par des organes déterminés »



« Présence, présence, c’est le premier mot qui vient devant un tableau de Bacon » Chap.7

Et pour finir avec Deleuze, revenons sur cette question de « présence », laquelle va nous permettre de passer directement d’Art & Language. Chap. 7 : « « Partout une présence agit directement sur le système nerveux, et rend impossible la mise en place ou à distance d’une représentation » écrit Deleuze à propos d’une présence qui pour lui est une résultante de l’hystérie de la peinture. Car plus loin : « « Ce n’est pas une hystérie du peintre, c’est une hystérie de la peinture. Avec la peinture, l’hystérie devient art. Ou plutôt avec le peintre, l’hystérie devient peinture. Ce que l’hystérique est tellement incapable de faire, un peu d’art, la peinture le fait. » Ce n’est donc peut-être pas une empathie avec le peintre qui est créée mais avec la peinture directement, qui, en quelque sorte, échappe à son auteur. Il insiste : « La peinture est hystérie, ou convertit l’hystérie, parce qu’elle donne à voir la présence, directement. » Alors, nous nous rendons compte de notre première erreur, il ne s’agit pas en fait de pensées mais de « sensations », le discours peut-être construit (de Bacon) ou sa logique fait place à un sensible éthéré, car il ne s’appuie pas apparemment sur une forme tangible mais sur une structure perceptible mais non démontrable. L’artiste n’a ici pas de propos, de même que la peinture, l’œil et la main décident. On passera aussi sur une analyse de ce que Deleuze appelle « les forces invisibles »…. C’en est à se demander si Deleuze ne serait pas dans ce texte, bien plus que Bacon, un philosophe du « religieux » par la convocation constante d’un au-delà et d’un transcendantal. Et pour revenir au cours d’Éric Alliez, intitulé « Qu’est-ce que le Pop art ? », que j’ai arrêté de suivre après quatre séances à cause d’un désaccord profond, je crois comprendre maintenant comment il définit le Pop art en se servant de Deleuze et des premières peintures de Richard Hamilton. Il effectue en fait un étrange détour vers cette notion de diagramme, elle-même dérivée du Corps sans organes, pour en arriver à l’autre concept deleuzien des « machines désirantes ». On comprend directement chez Hamilton, mais aussi chez tous les artistes pop, les principes de diagramme et de machine, présents autant dans les trames sérigraphiques de Warhol et Lichtenstein que dans les collages de Paolozzi ou de Wesselman. Le détour d’Alliez consiste à mettre de côté sémiologie et analyse matérialiste pour reconnecter le principe de Désir, non pas à l’iconographie pop et la société de consommation dont elle s’inspire, mais à la présence du diagramme et de la machine dans cet « autre monde » montré par ces peintures, une structure que le philosophe seul peut révéler, au risque de passer à côté des images qu’il analyse. Étrange détour que celui-ci, qui ne prouve pas qu’il y ait plus de « diagramme » dans la peinture pop que dans une autre… Nb. : et paradoxalement, Deleuze aurait pu prendre pour sa critique une œuvre abstraite, car on est en droit de se demander comment sa théorie du diagramme peut être défendue quand, en abstraction géométrique, le diagramme est la peinture elle-même. De même une œuvre abstraite semblerait mieux correspondre à ses convocations au surnaturel ou au geste. Mais trop évidente, elle ne montre pas ce corps cher à Deleuze et qui lui sert d’appui dans ses célèbres principes.

La critique d’Art & Language3 C’est justement cette idée deleuzienne du corps que les artistes d’Art & Language vont souligner, la taxant d’être simplement un encanaillement de bourgeois. Les représentations de Bacon plaçant l’artiste dans l’œil de Deleuze dans la position d’un « artiste-bohéme », véhiculent alors tous les stéréotypes du créateur en vigueur après-guerre, « stéréotypes auto-complaisants de l’individu créatif », que la nouvelle génération va se faire un plaisir de détrôner. Evidemment les membres du groupe conceptuel anglais ont peu de respect pour leur congénère, prisonnier d’un « entre-deux » : entre le figuratif et l’abstrait, compromis suspect pour eux. Mais, bien pire, ses scènes d’amour, ses corps « entre l’humain et l’animal », ses « vomissures » et autres « excrétions », ne montrent qu’une fascination réactionnaire pour ce que le philosophe nomme l’ « abject », teinté d’un discours renvoyant à la pathologie psychiatrique quand il fournit tout un chapitre consacré à l’hystérie. Ici Art & Language ne se prive pas de provocations faciles. Art & Language s’en prend aussi à tout un vocabulaire deleuzien qu’ils jugent continuellement imprécis. « Figure » comme inverse de « figural », « diagramme », « organe » opposé à « organisme » sont autant de termes où le philosophe prête le flanc à la critique. Ils deviennent verbeux, « apparemment sophistiqué », abscons voire d’un snobisme « bien français ». Cette critique avance parallèlement à une supposée cécité de Deleuze, laquelle conduit à une incapacité à nommer les figures qu’il voit représentées : théâtre, cirque, et les artistes aident le philosophe français en lui proposant par exemple « marionnette » ou divers noms de personnages de dessins animés. Bien entendu la fascination pour le geste et la maîtrise du peintre est relevée et moquée : le fait que Deleuze y voit de l’ « accident » sans y voir du contrôle fait se gausser les peintres expérimentés. « Il aurait été plus naturel de dire que Bacon rate ses figures de manière artistique » (« It might be more natural to say that Bacon messes the figure up in an artistic sort of way »).

Les artistes d’Art & Language critiquent avec le ton ironique qu’on leur connaît un philosophe qui se retrouve comme dans une bulle avec l’œuvre, dans l’ignorance volontaire de tout ce qui entoure cette « rencontre », et de tout ce qui a précédé à sa construction. C’est là une des critiques majeures de leur article : l’absence décisive de contexte entourant l’œuvre ou l’ayant produite, et la preuve même que l’œuvre à une ontologie, une essence. « Le texte de Deleuze engouffre le « monde clos et artificiel » de Bacon à l’intérieur d’un autre, qui existe sans contingence matérielle et politique, cela nonobstant son chapitre “Chaque Peintre Récapitule l’Histoire de la Peinture de Sa Propre Manière”. Voilà Bacon dans un monde purifié, voire sanctifié. » (« Deleuze’s text engulfs Bacon’s « closed and artificial world » in another 3

Le texte intégral est reproduit en Annexe. D’abord écrit en 1985, c’est-à-dire du vivant de Deleuze pour le magazine Artscribe (Londres), il est retouché et reproduit dans le n°123 de la revue Radical Philosophy (Londres), en 2004. On peut lire aussi ce texte comme une percée très clairvoyante sur la perception des avant-gardes américaines et françaises dans le Londres d’après-guerre. Les auteurs apportent de nombreux indices sur la scène de l’époque, jusqu’à une satire de la pédagogie en école d’art dans l’Angleterre des années 60.

that is without material and political contingency, this notwithstanding his chapter « Every Painter Recapitulates the History of Painting in His or Her Own Way ». Here is Bacon in a purified, one might say sanctified, world ») Les critiques montrent dans un langage acerbe la volonté d’isoler le peintre de toute réalité, voire de toute histoire, la peinture en étant elle-même une redéfinition. Dans ce texte, le groupe anglais montre néanmoins un point important du Bacon, c’est le recours de Deleuze à la « synesthésie ». Aussi étrange que ce terme puisse paraître, Deleuze y trouve peut-être une excuse à sa grandiloquence, et on ne peut que lui être reconnaissant aujourd’hui d’être aussi naïf que sincère.

Aparté Shanta Rao (texte de commande privée, février 2017)

Un peu absorbé par cette vision philosophique de l’art, je cherchais une manière de parler de peinture, sans avoir recours aux préceptes ontologiques que j’ai toujours répudié, mais aussi en tentant d’éviter ce que j’appelle dans le texte suivant le « connotatif », propre à un décodage de l’art contemporain et déjà critiqué par Jameson dans son ouvrage emblématique sur le postmodernisme. En fait il fallait conserver à la critique le caractère très personnel et romantique de la vision ontologique (que l’on aime aussi dans la peinture abstraite), et d’un autre côté, tenter de voir quand même des signes pour ne pas produire une énième « interprétation en creux », ou une théologie négative orpheline. Les dispositifs de Shanta Rao, inspirés de compositions musicales, m’offraient le moyen de révéler, quand même, un langage, et donc d’en tirer quelques bribes de démarche et de sens.

Sans titre, photogramme, 30x40cm, 2013

« L’abstraction, parce qu’elle concentre certains des enjeux les plus importants de l’art du siècle passé, parce qu’elle porte avec elle le lourd tribu des théories de l’art pour l’art, du formalisme et les accusation malhonnêtes de compromission au décoratif, représente pourtant un des enjeux décisifs de l’art depuis plus d’un siècle. Elle les concentre, quelque part, en isolant le spectateur face à ses capacités de compréhension. Sa résistance confère à celui ou celle qui regarde une certaine responsabilité et c’est là, entre autres, où elle touche les barrières critiques et fait preuve d’efficacité : l’abstraction invoque une attitude que celui qui la regarde va prendre ou ne pas arborer. Si la sculpture abstraite peut nous rassurer - elle parsème nos rues, nous sommes confrontés à elle dans un lien d’égal à égal presque anthropomorphique, la sculpture est un animal immobile – ce n’est pas le cas de la peinture ou des pièces en deux dimensions qui, quoi qu’elles fassent, seront toujours reliées à une origine, l’origine première de l’art : un objet artificiel, inutile, détaché des fonctions de la vie triviale. L’abstraction possède aussi son paroxysme, sa forme la plus radicale, dans le monochrome (paradigme plus illusoire que vérifié), lequel a toujours été un défi pour celui qui tente de l’interpréter, au point que l’on voie, même (voire surtout) chez des philosophes émérites, un gloubiboulga d’analyses pseudo-psychanalytiques ou n’ayant pour seuls échappatoires qu’une phénoménologie justement invalide, car appliquée à un objet unique. Des sensations, du sentiment de présence ou de rencontre, du visiteur avec une peinture, tout le monde se contrefiche, et cela remplit les tiroirs des émotions, des subjectivités diverses et heureusement innombrables. Il faudrait donc chercher de nouveaux outils pour parler d’abstraction. Il n’y a pas de hasards, et à regarder le travail de Shanta Rao, on verra que ces outils se trouvent dans les œuvres elles-mêmes. Je pourrais écrire des pages et des pages sur le caractère connotatif des signes dans l’art contemporain, tellement c’est un lien avec le réel qui en fait la valeur, la puissance critique, le regard de l’artiste étant un regard sur le monde, ses failles, ses malaises et ses curiosités étant retranscrits, codés dans les œuvres, au risque de convoquer sans cesse les rappels en clins d’œil de références, d’univers, que le spectateur connait. De telles œuvres prennent alors souvent une place de fictions, de textes sur le monde qui nous entoure. Mais ce n’est pas le cas avec les œuvres de Shanta Rao, et la fiction, même si elle peut servir de prétexte ou de point de départ, est finalement bien loin de ses préoccupations. Pourquoi en effet se limiter à un travail qui serait celui du commentaire, quand il est possible de proposer une grammaire nouvelle au spectateur ? Cette grammaire existe justement parce qu’on l’ignore et parce qu’elle prend, comme tout système linguistique, des tournures arbitraires. Ses schémas sont ceux de la musique, et principalement de la musique spectrale de Giacinto Scelsi et Gérard Grisey, ou d’autres compositeurs, plus récents, avec lesquels elle va collaborer. Je devine parfois aussi dans ses travaux des masses qui s’apparentent aux œuvres de Morton Feldman. Le lecteur m’accusera de suite de tomber dans le piège que je dénonçais plus haut, de me perdre dans ma propre subjectivité ou mes impressions, alors que, dans le travail de Rao, il s’agit de principes générateurs de son travail, je n’invente rien et un peu d’attention suffit à aboutir à mes conclusions. Le travail de l’onde, des mirages auditifs, des assemblages parfois aléatoires ou mathématiques, lui offrent une grille pour superposer en glacis les matières, et pour y consteller de petits indices. Le résultat rien à voir avec une partition ou une écriture quelconque sensée tenir à distance, elle est simplement une mise en forme de l’entropie, comme l’équilibre instable des astres ou d’un tas de sable, tout comme la

musique qui lui sert de schémas. Elle ne s'inscrit pas dans un régime de représentation mais peutêtre dans le sillage des rêveries érudites de l'humaniste de la renaissance, reconstruisant, dans son appartement, l'organisation du monde avec pour unique outil l'analogie. « Nous autres hommes nous découvrons tout ce qui est caché dans les montagnes par des signes et des correspondances extérieures ; et c’est ainsi que nous trouvons toutes les propriétés des herbes et tout ce qui est dans les pierres. Il n’y a rien dans la profondeur des mers, rien dans les hauteurs du firmament que l’homme ne soit capable de découvrir », écrivit Paracelse. Alors, dans le travail de Shanta Rao, du macro au microcosme, une cosmologie s'organise et nos sens y participent plus qu'ils ne l’observent de l’extérieur. On aurait aussi l’impression, avec ces productions, d’une sorte de lyrisme mystique, d’un temps qui serait autant celui de l’œil que celui de l’écoute alors que, à l’inverse, il s’agit d’un jeu de compositions et de décompositions, immersif certes, qui se déploie dans les motifs, les structures et les couleurs les plus simples. La science est ici celle de l’effet, celle du mirage où le spectateur ne voit plus de différences entre ce qui est devant lui et ce qu’il crée mentalement, son œil se met à agit tout seul et un peu sans lui. L’abstraction comme un brouillage des sensations, mais aussi comme une dépersonnification de celui qui la crée (l’auteur n’a pas de « griffe » repérable) d’un côté et, surtout, de celui qui la regarde : la création d’une expérience commune sans identité, comme si de trop écouter le langage d’un extra-terrestre on en venait à douter de notre vocabulaire et de nos capacités de communication. Le rôle de la peinture n’est pas de nous faire découvrir de nouvelles dimensions, mais plutôt de jouer avec nos croyances, nos capacités sensorielles illimitées, et ainsi de créer des mirages. Il n’y a ici ni phénoménologie, ni métaphysique. »

Sans titre, sérigraphie sur papier, 2015

L’effet Cristiano

« On voit dans la sœur aînée, qui est appuyée debout sur le dos du fauteuil de son père, qu’elle crève de douleur et de jalousie de ce qu’on a accordé le pas sur elle à sa cadette. Elle a la tête portée sur une de ses mains, et lance sur les fiancés des regards curieux, chagrins et courroucés. Le père est un vieillard de soixante ans, en cheveux gris, un mouchoir tortillé autour de son cou ; il a un air de bonhomie qui plaît. Les bras étendus vers son gendre, il lui parle avec une effusion de cœur qui enchante ; il semble lui dire : « Jeannette est douce et sage ; elle fera ton bonheur ; songe à faire le sien... » ou quelque autre chose sur l’importance des devoirs du mariage... Ce qu’il dit est sûrement touchant et honnête. Une de ses mains, qu’on voit en dehors, est hâlée et brune ; l’autre, qu’on voit en dedans, est blanche ; cela est dans la nature. » Denis Diderot sur L’accordée du village de Jean-Baptiste Greuze, Salons de 1761 Ce texte de Diderot m’a servi d’exemple pour rédiger un petit essai sur le travail de la jeune artiste Cindy Coutant. Assez peu inspiré par ses travaux mais ayant beaucoup de centres d’intérêt communs avec l’artiste, je décide de reprendre le vocabulaire de ses installations qui renvoie à l’imaginaire et aux théories du Cyberpunk, théories sur lesquelles j’avais déjà écrit par ailleurs. La forme de la fiction me permet de relier les formes qu’elle emploie avec une critique sociétale, qui vise directement les systèmes de communication contemporains, dans un univers dystopique. J’échappe aussi au régime de la description en ne gardant que quelques indices de son travail, que le lecteur reconnaîtra dans les illustrations de la monographie. Par ailleurs, il est tout à fait vrai que depuis une quinzaine d’année le terme « fictionnel » revient sans cesse dans la critique pour qualifier les œuvres contemporaines, la caractère narratif d’un assemblage, d’un montage, racontant une histoire, est avancé comme un signe d’efficacité et donc de qualité. Sans savoir trop quoi en penser, je reprends cette injonction au fictionnel au pied de la lettre, en utilisant un genre littéraire qui a beaucoup réfléchi à la fiction et aux modèles narratifs. Mark Downham, le principal théoricien du Cyberpunk, écrivait qu’avec le Cyberpunk, ce n’est plus la science-fiction qui engendre un style littéraire, c’est le style qui engendre la sciencefiction ». Le « fictionnel » est peut-être une des meilleures preuves que notre société est imbibée de « story-telling », et je ne peux m’empêcher de le relier aux premières définitions du Spectacle : « Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation. » Il s’agit ici de reprendre cette représentation en main, par le biais du commentaire d’œuvre, et d’utiliser un angle par lequel la fiction a été un véritable outil critique.

« L’Effet Cristiano

On avait mis des rambardes dans toutes les rues pour que les gens puissent tenir debout car, depuis peu, la Terre se mettait à basculer sans prévenir donnant l’impression d’être sur le pont d’un gigantesque paquebot. Tout le mobilier et les objets avaient été amarrés, accrochés solidement. La porcelaine, la céramique, avaient disparu et tous les matériaux fragiles étaient progressivement remplacés par le plastique et le polystyrène. Pour éviter les blessés, on ajoutait aux angles de murs, aux rebords de meubles, des morceaux de gaines d’isolation bleu clair. On avait aussi refait le système des égouts pour prévenir les reflux d’eau putride qui survenaient quand le sol penchait. Cela avait une autre fonction : il fallait absorber les larmes des habitants lorsqu’ils se mettaient à pleurer subitement. Toutes les histoires d’amour finissaient maintenant mal et les habitants piquaient des crises de mélancolie plusieurs fois par jours. Alors le sol était partout humide et parsemé de petites flaques. Les théories du feed-back et de la rétroaction de Wiener avaient été rendues caduques par tous les messages envoyés sans destinataires précis. Les réponses, passées à la moulinette d’innombrables algorithmes, n’arrivaient jamais intègres à destination, cassant les principes fondamentaux des théories de la communication. Et ce qui faisait la base d’une intersubjectivité efficace avait progressivement disparu : d’abord les sous-entendus du langage parlé, puis fatalement les rencontres physiques. Une amourette était dorénavant inconcevable. On communiquait donc entre pseudonymes, meilleure manière de ne pas risquer de rencontrer quelqu’un. La présence des autres, silhouettes devenues floues à force d’évitement, laissaient seulement quelques traces humides derrière elles. En dehors de leur travail harassant, le loisir principal des habitants consistait à essayer de communiquer à l’aide de slogans et de symboles. Les meilleurs éléments de la société étaient ceux qui réussissaient à assembler de manière nouvelle le vocabulaire commun ou à créer de nouveaux pictogrammes. Ils étaient aussitôt repérés et plébiscités, puis copiés par une communauté dosant stratégiquement s’ils faisaient partie des premiers à dupliquer la nouveauté, ou heureux d’adopter les trouvailles linguistiques. Ce mode de communication constituait l’unique mode d’existence public, et le seul mode de contact et d’évaluation entre membres de la communauté en dehors du travail. Cristiano, comme tous ses concitoyens, était las de tout ça. Il n’en pouvait plus de voir les objets virevolter autour de lui et de passer son temps à les scotcher aux murs et aux tables pour ne pas qu’ils tombent. Son ordinateur était maintenant son meilleur ami. Des pseudonymes, heureusement, lui envoyaient des blagues, des images, des réflexions amusantes qui ponctuaient ses journées. Et la star du moment était une jeune fille qui soufflait des séquences de ronds de fumée de cigarette magnifiques. L’absence de vie sentimentale lui pesait. Il avait bien l’impression de passer à côté de quelquechose, mais savait qu’un engagement affectif et physique avec un tiers pouvait au mieux se solder en échec, au pire, le mener au désastre. Il y pensait souvent dans son appartement peint en vert du sol au plafond. Cristiano alluma son ordinateur et se mit en tête de créer une animation qui allait fasciner tous ses Contacts. Il construisit avec sa tablette graphique un immense dôme géodésique qui, une fois incrusté sur ses murs verts, donnait l’impression que son appartement était d’une surface infinie et d’un plafond courbe et réconfortant, à une centaine de mètres au-dessus de sa tête. Il vit que cela était bon et était très content d’avoir assimilé aussi vite les bases de la modélisation en 3D (les formes circulaires étaient plutôt difficiles). Il avait réussi à reconstituer un décor à partir de formes très simples, mix d’habitation eskimo et de terrain de foot. Mais il était surtout fier des angles de caméra sélectionnés qui donnait l’impression que la vidéo était tournée à partir d’un drone volant au-dessus de lui.

Il s’était conçu un rôle sur mesure pour ce nouvel environnement : il allait mimer la détresse de ses compatriotes, surjouer une crise de larmes que lui et ses compatriotes subissaient régulièrement. Selon ses prédictions, la scène allait le rendre à jamais célèbre, peut-être le pseudonyme le plus célèbre de tous les temps, plus célèbre que la fille à la cigarette, plus admiré que Chelsea Manning elle-même. Il allait montrer à tous ce que personne ne voulait plus regarder et allait focaliser l’attention dessus : le plus banal allait devenir le plus stupéfiant. Il avait aussi prévu que sa vidéo allait diviser le public en deux catégories et accentuer le buzz : ceux qui croiraient en sa douleur et se retrouveraient face à une sorte de miroir et peut-être se mettraient à pleurer à leur tour, et ceux qui comprendraient son jeu et y verraient une sorte de mise en abîme de leur réalité. Ils réfléchiraient ainsi au caractère artificiel de leurs réactions émotives. Les plans de Cristiano se réalisèrent mieux que prévu et en un mois sa vidéo avait été visionnée un million quatre cents mille fois, sûrement, se dit-il, parce qu’il s’agissait d’un mime et que le mime était à la mode ces derniers temps. Sûrement aussi parce que l’objet ne durait pas plus d’une minute et demie. Il n’empêche le débat était lancé : comment Cristiano réussissait-il à contrôler ses pleurs ? Peutêtre allait-il créer des rivières ? La bibliothèque de ma mère était bourrée d’ouvrages scientifiques des années 1950 et 1960. La cybernétique y trouvait une grande place, et c’est en lisant l’histoire de Cristiano que je me dis qu’il fallait que je m’y intéresse un peu plus. Une chose m’avait interpelée : pourquoi les gens des temps anciens étaient-ils obsédés par leurs émotions ? Il était somme toute surprenant de se rendre compte que l’histoire de Cristiano, qui avait créé un Effet célèbre et était devenue une règle scientifique imparable, était complètement oubliée. A regarder de de près le contexte de ce phénomène, j’ai constaté que les gens de la période de Cristiano aimaient se plaindre continuellement, ils n’avaient manifestement pas compris que tout allait bien. Leurs pleurs étaient certainement le reliquat d’une période précédente, le début du 21ème siècle, où les individus « communiquaient ». On peut y voir de nombreuses personnes exagérer leurs réactions émotives : comme ils « communiquent » vraiment, ils s’expriment. On dirait que ce qui se passe dans la tête des gens produit des réactions sur et dans leur corps, et que ces réactions provoquent à leurs tours des réactions chez les récepteurs extérieurs. (Aberration.) Après quelques lectures, je finis enfin par comprendre, par exemple, l’idée de désespoir, la projection dans un futur impossible, source plausible de ces larmoiements. Plus tard, dans la société de Cristiano, le problème devient encore plus compliqué parce qu’apparemment tout va bien dans le monde (hormis ce sol qui tangue et auquel les gens ont du mal à s’habituer). Ils n’ont aussi pas encore inventé ces géniales moquettes absorbantes qui sèchent automatiquement tous les liquides. D’un autre côté, les individus semblent autonomes et responsables, la société leur fournit tout ce dont ils ont besoin et pourtant ils se plaignent sans arrêt, ils larmoient sans arrêt un isolement pourtant positif. Dans tout ça Cristiano est un immense acteur. Là où tout le monde était déçu par la fiction, dépassée depuis longtemps par une multitude d’événements quotidiens et spectaculaires, Cristiano a réussi à faire se rejoindre une mise en scène et des affects réels. Sa vidéo a été un succès parce qu’en représentant un aspect négatif et pesant de la vie de tout le monde, elle avait réenclenché un bref moment les processus d’identification des récepteurs. Comme l’empathie a été découverte depuis difficile à faire apparaître avec un mode de communication univoque et filtré, l’Amour (Vœ˜ !RT  ,ANGUAGE AND 4OM "ALDWIN

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